Chapitre 3

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Yellooooowwww un chapitre pour vous lol...

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La tête plutôt lourde, Je me levais. Je me revêtis de ma robe grise, mon veston et mes bas. Je pris mon petit cahier sur la table de chevet, qui me servait à communiquer avec les Allemands. J'enfilais mes escarpins et passais la porte de ma petite chambre. Une rude journée allait commencer.

Je marchais jusqu'au patio, la cour intérieure centrale et me dirigeais vers une sorte d'accueil. Une petite femme blonde à lunettes, aux cheveux courts m'accueillit. Elle avait l'air chaleureuse et très douce, alors en m'usant de mon petit carnet, je lui demandais en allemand.

« J'ai rendez-vous avec le caporal, savez-vous où je peux le trouver ? »

- Alors le caporal... »

Elle prit une énorme pochette de feuilles et me sourit.

« Patientez un instant. Agätha, mets-moi sur la ligne de Monsieur Jönh s'il te plaît. »

J'ai tapé du pied anxieuse, ne voulant pas être en retard.

« Oui monsieur? Bonjour. Vous avez un rendez-vous avec... votre nom s'il vous plaît. »

Je sursautais, sortant de mes pensées.

« Marthe Almond.

- Avec Marthe Almond... je vous l'envoie. Oui. D'accord. »

Elle coupa sa ligne, et se leva pour contourner son bureau.

« Il vous attend. Alors, vous monter par ce grand escalier, arrivée à l'étage, vous tournez à gauche et devant vous se trouvera une grande porte rouge. »

Je lui souris.

« Merci beaucoup.

- Mais de rien. »

Elle allait retourner à son poste, mais la curiosité me gagna, alors je lui demanda.

« Vous... n'avez pas le rotary?

- Nous préférons mettre nos finances dans les équipements de guerre, plutôt que dans la technologie.

- Je vois. Très bien, merci encore.

- Vous vous appelez Marthe?

- Oui c'est ça, et vous?

- Klémentïne Täviot.

- Enchantée Klémentïne. Je vous reverrai sûrement plus tard. »

Je lui sourit un énième fois, et me hâtais à monter les escaliers. Arrivée devant la porte, je soufflais un bon coup, et frappais.

« Entrez ! »

Une voix grave sévère parvînt à mes oreilles, me donnant moins d'assurance qu'auparavant. Une odeur masculine très fort émanait de derrière cette porte. De l'eau de Cologne.
Je me décidais à rentrer. Un grand bureau était placé au centre de la pièce, il y avait de grandes fenêtres qui donnait sur la ville pollué par les trains, les automobiles, et les usines.

Il était de dos devant la fenêtre. Une carrure imposante se dessinait devant moi, une aura autoritaire et droite. Il se tourna vers moi, et je fis face à un visage angélique et doux.
J'ai écarquillais les yeux de surprise. Il était vraiment beau.

« Bonjour. Marthe Almond, médecin- chirurgienne française. »

Il arqua vers le bas ses sourcils. Puis m'observa de près, me dévisageant sans gêne.

1940 [Jeon Jeongguk]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant