WHEN THE SUN DIES - Traduction

lettre neuf

Cher journal,

Les choses ont été difficiles récemment.

Je peux à peine prendre ma plume et écrire, et il m'a fallu trois essais pour demander à une infirmière un peu plus d'encre, j'ai presque trébuché sur tous les fils de le faire.

Draco est venu aujourd'hui. J'étais aussi surprise que n'importe qui d'autre. Il est venu vérifier comment ça allait et l'appelait «chevalerie», parce que ses parents lui avaient appris ainsi. Je suis sûr qu'il n'est venu que parce que je lui manque, duh.

Néanmoins, nous avons de nouveau joué au poker. Je suppose qu'il a vite compris mes figures car il a remporté le premier tour, mais la victoire n'a pas duré longtemps. Je l'ai battu deux fois de suite.

Tout allait très bien jusqu'à ce que je vomisse dans une poubelle juste à côté de moi, puis je me suis évanoui, la dernière chose que j'ai vue était le cri de Draco. Je ne pouvais même pas l'entendre; c'était juste une terrible sonnerie dans mon oreille.

J'étais effrayé. Je pensais que j'étais en train de mourir.

Quand je me suis réveillé, Draco était toujours là. Il était assis sur le bord du lit et il a évité de me regarder dans les yeux.

"Es-tu sûr que tu n'as vraiment pas peur de la mort?"

C'est ce qu'il m'avait demandé. Je ne savais pas quoi dire. Mais j'ai réalisé que je l'étais. Je le suis. J'ai peur de ça, pas du processus en lui-même mais de laisser quelqu'un et les gens que j'aime, les quitter aussi. J'ai fait tout ce que je voulais faire dans ma vie; alors pourquoi ai-je peur ?

Il m'a alors dit ceci: "C'est normal d'avoir peur. Tu pars sans ta propre volonté. Tu n'as pas besoin de faire comme si tout allait bien tout le temps. Parfois c'est encore mieux quand tu as un peu peur, ne le fais pas. Tu ne penses pas ?"

Juste là et puis j'ai commencer à pleurer.

Je pense que j'ai embouteillé de telles émotions pendant si longtemps que j'ai oublié comment pleurer correctement. Draco est même venu et m'a aidé. "Ça va." Il m'a tenu dans ses bras. Il m'a tenu les mains. Mes mains n'étaient plus sèches, elles étaient remplies de la chaleur froide de ses doigts annelés qui étaient entrelacés avec les miens.

Nous sommes restés comme ça pendant un moment jusqu'à la fin des heures de visite. Il m'a ensuite remis un petit dessin de la terre, du soleil, de la lune et des étoiles.

Notre propre petit univers.

J'aimerais pouvoir écrire plus. Vraiment. Mais chaque jour, je me sens plus faible. Je veux écrire chaque lettre comme la dernière. Je fais vraiment. Je vais m'en assurer.

Merci Malfoy.

Amour Ophélie Du Pont

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deux de plus ... puis c'est fini. préparez vos tissus (si vous êtes sensible) votez et commentez !!