La mujer al volante

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L'icône, qui se remettait petit à petit de toutes ses précédentes aventures, tout en sentant les regards pesants de Vee et de son Groupe se poser sur elle de temps en temps, sortait de cours.

Nous étions vendredi soir, c'est à dire un jour de délivrance pour les milliers d'écoliers.
Ce jour là, le père de l'icône devait venir la chercher en voiture, près d'une salle décorée de bon goût avec un revêtement orange vif (humour les pastilles c'est à vomir).

Ondulant des hanches car, ne l'oublions pas, ce n'est pas n'importe qui, elle arriva en vue de la salle quand elle se figea.

Seigneur. Vee et Pastille trafiquante étaient là. Elle jeta un coup d'œil, mais el padre n'était pas encore arrivé. Il fallait donc qu'elle attende encore quelques minutes sans se faire remarquer par les deux jeunes hommes.

Peine perdue, ils la virent.

Malheur... Comment allait-elle s'en sortir ?

Elle commença à essayer d'appeler une personne, histoire d'avoir l'air d'une femme occupée ( elle l'est en réalité mais là, mauvais timing). Heureusement, son sauveur arriva en voiture, juste à temps.

Notre magnifique héroïne était une femme mature et responsable, donc elle savait conduire. Elle fit donc un bisou a son père avant de s'installer au poste de conduite.

Le regard de jugement de Vee lorsqu'elle avait montré son affection a son père pesait sur elle, mais elle avait une plus importante préoccupation pour le moment :

NE PAS CALER DEVANT LE JOLI MORCEAU DE GARÇON

Pleine d'appréhension, c'est avec un immense soulagement que la mère du brun arriva, pour le prendre en voiture avec Pastille Trafiquante.

Délivrée, elle se dit avec le recul que le regard de vie était peut-être juste envieux, et que lui aussi aurait aimé recevoir un baiser de la belle...

La morale est la suivante : lavez-vous les mains.

L'histoire d'une icône (one shots)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant