Splatoon Fanfic Tome 1 : Josh et le Clan des Veemo's (RÉÉCRITURE)

39- L'Odyssée d'Ayo Partie 4

Maman d'Ayo : Hoooooo, ma petite rose des champs ! C'est toi ! Ce n'est pas ton numéro de téléphone, tu as changé de téléphone ? Tout va bien ?

Maman.......mon dieu maman. Tu as toujours ce don de deviner si je vais bien ou pas héhé....Je n'avais pas pensé à quel point ta voix allait m'ébranler. Même à travers un téléphone tu gardes toujours cette douceur maternelle que tu as quand on vient l'été avec Oly. La chaleur de ta voix a totalement calmé mes douleurs, je me sens si bien maintenant que j'ai envie de m'effondrer en pleurs....mais je ne dois pas ! Il en va de mon devoir de veiller sur Josh.

Ayo : Héhé ouais c'est moi, désolé de t'appeler sur un téléphone autre que le mien j'ai oublié de le prendre...

Maman d'Ayo : Oublié ? Ton téléphone ? Mais enfin tu l'as toujours sur toi tu le quittes jamais. Est ce que tout va bien ma chérie ?

Ayo : Maman...... c'est la merde....je sais plus quoi faire ou quoi penser !

Maman d'Ayo : Ma chérie calme toi, respire calmement et dit moi tout.

Ma mère a toujours été douée pour deviner tout ce qui n'allait pas chez moi. C'est pour ça que je n'ai jamais pu lui cacher l'existence de l'Escadron Espadon de papi et ma place dans ce dernier.

Ayo : Numéro 3 c'est retourné contre l'escadron et nous a liquidé. Moi, Oly et Josh avec une arme que je n'avais jamais vue avant. Josh n'a rien étrangement mais Oly est blessée derrière le crâne et moi....

Maman d'Ayo : Mon bébé.....je suis là ça va aller. Tu peux tout relâcher avec moi.

Ayo : Il m'a tabassé maman ! Il m'a donné tellement de coup de poing....je le vois quand je ferme les yeux maman. Comme si il était au dessus de moi, prêt à envoyer un autre coup....j'ai tellement peur maman.

je n'arrivais plus à retenir mes larmes, elles coulaient d'elles mêmes. Ma mère, elle, s'était tue. Je ne pouvais jamais lui mentir, elle lit en moi comme dans un livre ouvert depuis ma naissance. Chaque chose qui n'allait pas elle savait le repérer. Comment je pouvais me retenir de lui dire ça ? Maman....pardonne moi, tu dois avoir tellement de choses sur le cœur rien qu'avec ton cancer, alors avec moi....j'ai toujours été une source de problème pour toi et papa et je le deviens de plus en plus avec le temps...pardonne moi maman. J'ai été une mauvaise fi...

Maman d'Ayo : Ayo, ma chérie, je serais toujours là pour toi. Je sais se que tu dois penser, ta vielle mère doit sûrement mal se sentir avec ses problèmes de santé et c'est vrai. Je perd de jour en jour la couleur de ma forme calamar et mes yeux......la cécité de mes yeux augmente de plus en plus.....mais ! Ma petite rose des champs, sache que pendant toute ta vie, qu'importe se que tu as fais, qu'importe se que tu es et qu'importe comment tu te sens, sache que je suis et seras toujours fière de toi. Rassure moi tu es à l'hôpital avec tout ça ?

Ayo : Maman...je.....oui je suis à l'hôpital avec mon ami Josh.

Maman d'Ayo : On t'a bien soignée ?

Ayo : Oui, un gentil médecin m'a soignée, j'ai un patch à l'oeil pour le faire dégonfler et des plâtres un peu partout.

Maman d'Ayo : C'est bien. Je suppose donc que c'est avec son téléphone que tu m'appelles ?

Ayo : Oui c'est ça.....maman ?

Maman d'Ayo : Oui ma chérie ?

Ayo : Est ce que ça te gêne si après tout ça je...

Maman d'Ayo : Absolument pas. Tu sais bien que ta chambre est dans le même état et qu'elle t'attend. Faut juste que je demande à ton père de la nettoyer un peu.

Ayo : Merci maman....t'es la meilleure.

Maman d'Ayo : Pas autant que toi ma petite rose des champs......dit moi....

Ayo : Oui ?

Maman d'Ayo : Est ce que je peux te demander quelque chose ma chérie ?

Ayo : Bien sur maman ! Tout ce que tu veux !

Maman d'Ayo : N'efface pas le magnifique sourire qui te représente et continue de voir le verre à moitié plein. C'est ce qui fait ta force Ayo. Tu fais la fierté de la famille Macalamar avec ta cousine.

Je pleure tellement que mon patch s'est décollé. Mes larmes n'arrêtent pas de couler, j'ai l'impression que je vais craquer à tout instant mais je ne sais pas pourquoi je sens que je garde toujours le contrôle de moi même. Est-ce dû parce que maman est au bout du fil et que je ne veux pas craquer avec elle au téléphone ? Depuis qu'elle me parle je n'ai mal nul part et, quand bien même mes larmes coulent à flot, je sens que le poids sur mon dos s'allège. Comme si, depuis le début, il fallait simplement que je me vide de tout ce stress par mes larmes. Ça me fait rendre compte que ma mère me connait mieux que quiconque, même plus que Oly ou moi même.

Soudain, j'entend la voix roque et enjouée de mon père en arrière plan. Il demande qui est au téléphone, ma mère lui répond et l'instant d'après c'est la voix de mon père qui est au téléphone.

Papa d'Ayo : Tien coucou ma luciole des prairies ! T'aurais pu prévenir que t'appelais, fin express je suis occupé je vais pas pouvoir taper la discute avec toi. En tout cas j'espère que tu vas bien et qu'Oly et tout les autres vont bien. Tu passeras le bonjour au beau-père de ma part aussi ! Bon j'y retourne, l'évier vas pas se réparer tout seul ! Bisous bisous ma princesse, je te repasse ta mère.

Ayo : Héhé d'accord papa.

Maman d'Ayo : Toujours aussi speed comme t'as pu l'entendre.

Ayo : Fidèle à lui même hihi.

Maman d'Ayo : Toi aussi ma chérie, sois fidèle à toi même. Ne baisse pas les bras face à l'ennemi, tu es bien plus forte que ça !

Je sèche mes larmes avant de sourire à nouveau et de lui dire :

Ayo : D'accord maman ! Compte sur moi !

Maman d'Ayo : Je suis fière de toi Ayo. Prend soin de toi.

Ayo : Toi aussi maman. Je t'aime...

Et l'appel se stoppa. Je repose mon dos sur mon fauteuil avant d'expirer un râle de soulagement en écoutant à nouveau le silence de la chambre. Silence vite brisé par l'arrivée en trombe de mes deux acolytes, Omar et Cartouche.

Omar : Nous v'là Miss One ! On a fait aussi vite qu'possible !

Cartouche : Ayoooo ! Z'espère que z'est important parze que zinon ma boutique est dans la mouizze !

Ayo : Moins fort ! Il dort ! Et ne vous inquiétez pas pour ça, c'est d'une importance capitale. Asseyez vous.

Une fois qu'ils se sont assis, je viens m'approcher d'eux puis de sourire à mon habitude.

Ayo : J'ai eu une idée ! Et si on fondait une rébellion ?