Nos Années Lycée

Epilogue : Une fin heureuse

Trois mois plus tard

Il n'avait fallut que trois mois pour que les deux filles emménage ensembles dans un petit appartement, aidées évidemment par leur parents. Parallèlement Regina avait commencé ses études, travaillant parfois un peu trop avec son professeur. L'homme c'était d'ailleurs montré très charmant bien que sévère, ne tolérant pas les incompétent. Regina l'avait bien vite comprit et s'efforçait alors de faire le moins d'erreur possible en toute situations. Mais reprendre la danse avait été assez compliqué au début, la jeune fille voulant évidemment y aller trop fort, se faisant assez mal. Elle avait dû être stopper par son professeur qui c'était énervé à ce sujet.  Elle y était donc aller bien plus doucement au début, obligée par son professeur et ses proches à se limiter. Néanmoins, sa cheville allait dorénavant bien mieux et plus aucune limites n'était posées entre Regina et la danse, suivant un entrainement plutôt corsé. Tellement qu'elle ne passait plus que peux de temps au studio, juste pour dormir. Emma supportait assez mal la situation plus que ce qu'elle ne l'aurait pensé. Regina avait raison, elles ne se voyaient plus du tout si ce n'est de rares fois le weekend quand la brune n'avait pas d'entrainement. Sinon en semaine, Regina mangeait là-bas, rentrait que tard le soir et partait tôt le matin, souvent quand Emma dormait encore. Elle s'épuisait d'ailleurs, et ne s'en rendait même plus compte.

Lors d'un samedi après-midi, elles étaient revenues à Storybrook, profitant d'une rare journée sans entraînement pour Regina. Ses parents, en la voyant, avaient immédiatement remarqué qu'elle semblait fatiguée. Ils lui en avaient fait la remarque, mais la jeune fille avait souri et assuré qu'elle allait bien, qu'il ne s'agissait que d'une légère fatigue passagère. Pourtant, Emma voyait bien que Regina poussait son corps à bout. Même si elle aimait enfin avoir la liberté de pratiquer sa passion, la blonde pouvait sentir l'épuisement croissant de sa compagne. Emma n'osait rien dire, respectant le désir de Regina de repousser ses limites, mais l'inquiétude grandissait en elle. Cette inquiétude atteignit son comble lorsque, un après-midi, en plein milieu d'un cours de danse, Regina s'effondra après un malaise, victime d'un effort physique trop intense. Le choc de la nouvelle fit bondir le cœur d'Emma qui fut immédiatement prévenue par un appel urgent. Le temps de comprendre la gravité de la situation, elle avait déjà alerté les parents de Regina, mais ceux-ci ne pourraient arriver avant plusieurs heures. Ne perdant pas une minute de plus, Emma se précipita vers l'hôpital où Regina avait été transportée.

En arrivant, le cœur battant, elle pénétra dans la chambre où Regina reposait, encore endormie, son visage plus pâle qu'à l'ordinaire. Sans un bruit, Emma s'approcha, sa main tremblante cherchant celle de sa compagne. Elle s'assit doucement à côté d'elle, ses doigts caressant avec tendresse la main de Regina. Pendant un long moment, elle resta là, le regard fixé sur le visage de la brune, incapable de masquer son inquiétude. Son souffle était régulier, signe qu'elle allait mieux, mais l'angoisse restait bien présente dans le cœur d'Emma. Ce ne fut qu'après un quart d'heure de silence que Regina ouvrit lentement les yeux, se retrouvant face à l'expression mêlée d'inquiétude et de reproche sur le visage de sa petite amie. Leur regard se croisa, et malgré la faiblesse qui l'envahissait, Regina devina la tempête qui tourbillonnait dans l'esprit d'Emma. Elle savait qu'elle l'avait inquiété, et qu'elle s'était peut-être trop laissé emporter par sa passion sans écouter les signes de son corps.

- Ooh mon dieu Gina, s'exclama-t-elle avec soulagement alors qu'elle entourait son corps de ses bras. Non mais t'es folle de mettre ta santé en danger comme ça !? T'avais promis que tu ferais attention.

- Je sais Emma, je suis désolé. Promis je ferais plus attention mais s'il te plaît ne le dit pas à mes parents, supplia la jeune fille en regardant sa compagne.

- C'est trop tard ça, ils sont déjà au courant et en chemin. Je pouvais pas les laisser en dehors de ça. On comprends tous Regina que tu danses comme tu respires, mais danser demande nettement plus d'effort. Tu peux pas y passer tes jours et tes nuits comme tu le fais, c'est intenable pour ton corps. Je pensais que tu gérais alors je n'ai rien dis mais enfaite tu ne gères rien du tout et tu mets ta santé de côté. Je refuse de te perdre.