Chapitre 28

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Il y a du bruit, il y a beaucoup de monde et je suis toute seule. Je ne sens plus mon corps, je ne sens que l'agitation autour de moi. Je ne sais pas où je suis. Je ne connais pas cet endroit. Je suis plongé dans l'obscurité la plus totale et pour la première fois j'en ai peur. J'aimerais me réveillé mais je n'y arrive pas. Je suis figée, je ne peux pas ouvrir la bouche ni les yeux. Je suis complètement tétanisée. J'ai peur de ce qu'il va se passer après. La mort. C'est peut-être ça. Je suis morte ? Je ne sais pas, je ne me sens pas vivante ni tout à fait morte. Je me sens vide. Je ne sais pas comment réagir. Cela me terrifie, je n'aime pas où je suis. Ces voix de prédateurs m'entoure. Ils se rapprochent de plus en plus. Je n'aime pas ça du tout. J'essaye de crier mais il n'y a personne d'autre que moi. Ces nombreuses voix s'estompent et font place à une seule. Une voix familière, une voix douce et masculine. Une voix réconfortante. Familière. J'entends sa voix. J'entends des sons, des bruits mais je ne comprends pas. Je ne perçois pas les mots, je ne les comprends pas. J'essaye par tout les moyens mais ils se dissipent peu à peu. 

Un énorme bruit remplace sa voix. Un bruit strident et qui me résonne dans toute la tête. Un autre bruit apparaît, plus aigu, plus petit, plus nombreux. Une multitude de petit bip se sont installé partout autour de moi. Plus rien. L'obscurité s'estompe petit à petit et des bribes de point de lumière apparaissent. Ils sont encore bien flou mais j'arrive à les apercevoir. Plus rien. Je reçois tout d'un coup comme une grande décharge électrique qui me glace le corps. Des fourmillements me traverse les mains, jusqu'à remonter dans le haut du corps. Mes mains tremblotent et mes doigts se décollent des un des autres. J'essaye de les bouger, de faire quelque chose mais rien n'y fait. Je ressaye et cette fois-ci j'arrive à ressentir quelque chose. Cela ne vient pas de moi mais de l'extérieur. Une peau douce est en contact avec la mienne. Une peau douce et chaude. À son contact mon corps se fige quelques secondes puis se remet à fonctionner. Tout mon corps fonctionne. Mes doigts arrives à se glisser entre les siens. Je sens cette main me serrer d'avantage. Elle est là, elle est avec moi et j'arrive à la sentir. 

Il faut que j'arrive à ouvrir les yeux. Il faut que je sois forte. Mes yeux me piques, ils me brûlent presque quand je tente de les entrouvrir. J'écarquille petit à petit mes paupières tremblotantes. La lumière m'éblouie. Je les referme et les rouvre. Je répète ce même geste que j'assimile en quelques seconde. J'aperçois alors une lumière éblouissante, le soleil. J'arrive à voir le soleil. Je découvre petit à petit les lieux. Cette chambre bleu pâle, décorée de divers fleurs de toutes les couleurs. Je tourne la tête doucement et découvre de l'autre côté, à ma gauche, un garçon. Un jeune homme d'une vingtaine d'année se trouve avachi sur le fauteuil en tissu de la chambre. Ses paupières sont fermées et sa main enlace la mienne. Il dort, son visage est fin et bien dessiné. Ses yeux s'ouvrent peu à peu faisant place à de l'étonnement, de la joie et de la peur.

- Mac ! crie celui-ci en s'élançant vers la porte vitrée.

Quelques minutes plus tard Une foule de personne débarque dans ma chambre. Ils se précipitent tous sur moi, comme si j'étais une bête de foire. Je ne dis rien et me laisse faire. Je n'ai pas vraiment le choix. Une dame vient me passer une petite lampe très près des yeux se qui m'éblouit. D'autres me prennent le poux, la tension, la température et tout un tas d'autre truc. Ce n'est pas vraiment drôle mais je ne peux rien faire pour empêcher tout ça. Ils finissent par partir me laissant seule avec une autre troupe de monde qui se jette tout droit sur moi. Je me retrouve enlacer par une multitude de personne.

- Ma chérie, tu nous as tellement fait peur à nouveau, me dit la femme que je présume est ma mère.

- Maman, Papa, c'est vous ? dis-je en esquissant une grimace.

- Oui, ma chérie, c'est exact. Tu viens de te réveiller, cela fait trois jours que tu ne donnais aucun signe, dit-il doucement.

Je leur souris et mes parents s'éloignent et vont parler aux personnes qui attendent dehors. Je n'en reviens pas d'avoir dormi pendant plusieurs jours consécutif. Je ne me rappelle pas de grand-chose.

- Les médecins nous ont dit qu'elle pourrait avoir des trous de mémoires, des choses qu'elle oublie ou qu'elle peut confondre. Il faut être patient et lui laisser assimiler vos visages. Elle doit se rappeler d'elle-même, c'est très important, s'adresse mes parents aux personnes sur le seuil de ma porte.

Une bande de jeune s'approche de moi dont celui qui était assis à côté de moi. Leurs visages me sont très familier.

- Salut Mac ! me disent-ils tous en cœur.

Les visages, les prénoms et les histoires se confondent entre elles. J'ai du mal à assembler ce qu'il va ensemble. C'est encore assez fou pour moi et je mets quelques minutes avant de pouvoir réellement assembler mes souvenirs entres eux.

- Alors si je me rappelle bien...dis-je en marquant un temps de réflexion. Toi du dois être Kyle, le brun ténébreux aux nombreux tatouages. Skye, je paris, dis-je en me tournant vers la jolie blonde. Toi tu es Spencer, dis-je en m'adressant au blond. Et toi Nick, dis-je à celui qui me tenait la main.

Un grand silence s'installe dans la petite pièce. Ils se regardent tous un par un inquiet. Un des garçons, Spencer s'approche de moi pour tenter de m'embrasser. Je le repousse d'un geste vif.

- Tu fais quoi ? J'ai déjà un petit ami ! dis-je choquée.

- Mac, arrête de déconner, ce n'est vraiment plus drôle là, me dit l'un des autres.

- Où est Alek ? dis-je paniquée.

Falling in Love - 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant