Chapitre 33

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Il est tôt, trop tôt. Je me demande pourquoi mes parents on voulut que je me lève aussitôt, le jour de mon anniversaire en plus. Il ne doit même pas être huit heure. Je n'ai pratiquement pas dormis depuis que nous sommes arrivés. Je récupère mon téléphone et je remarque que le réveille que j'ai installé n'a même pas encore sonné. Le soleil éclatant de bon matin en à fait office. En regardant mon téléphone je remarque les dizaines de notifications que j'ai eu dans la nuit. De nombreuses personnes que je ne connais presque pas ou que je n'apprécie pas plus que ça, comme Morgane Fridgman, m'on souhaité un joyeux anniversaire. Je ne suis clairement pas du matin et je n'ai pas l'envie pressante de leur répondre maintenant. Je me lève à contre cœur et file à la salle de bain. Je prends une rapide douche pour me permettre de me réveiller et file enfiler des habits confortables. En sortant de la douche je trouve Spencer encore en train de dormir, je m'approche de lui et viens lui déposer un baiser sur le front.

- Bon anniversaire, chérie, me dit-il en ouvrant les yeux.

Celui-ci me sourit avant de se lever. Nous filons tous les deux nous préparer chacun de nos côtés. Nous allons ensuite directement dans la cuisine pour petit déjeuner. Je vois au loin mes parents et en m'approchant d'avantage je peux voir leur sourire face à mon arrivé.

- Joyeux anniversaire mon ange, me disent mes parents en cœur

Je leur renvoie leur sourire en guise de réponse et m'empresse de me mettre à table pour petit-déjeuner. La grande table cette fois n'a plus sa jolie nappe blanche en mousseline et n'est vêtu que de set de table dans les tons argenté de la décoration. Des verres à pied en cristal, des tasses en porcelaine, des assiettes gravées et de l'argenterie font usage de vaisselle pour ce matin. La table est très soigné comme d'habitude. Accompagné de ça, des plats tout aussi beau sont disposés tout autour de la table en bois massif. Une énorme pile de pancakes et de gaufres trône sur la table, assortie d'un géant saladier de fruit frais, de différents jus de fruit, de yaourt nature, de bacon grillé et d'œuf brouillé. Il y a de quoi rassasier une centaine de personne à vue d'œil. Avant que je ne puisse me servir, j'entends ma mère me faire une réflexion sur le fait qu'il faut attendre que tout le monde soit à table avant de se servir. Je me passerais de ses réflexions le jour de mes dix-huit ans.

Heureusement que se ramène les deux tourtereaux au moment où mon ventre me crie famine. Skye me souhaite une bonne fête en venant m'embrasser et Nick se contente de me sourire. Pas besoins d'avoir un bac plus dix pour savoir qu'il est forcé. Je me contente de sourire également et de me servir un petit tas de pancakes accompagné de myrtilles et de sirop d'érable. Nous passons le repas dans la bonne humeur si je puis dire, hormis les regards assassin que Nick m'a lancé tout au long du déjeuner. J'ai passé les jours qui ont suivi Noël à l'éviter. Nous nous évitions tous les deux plutôt. Ce qui n'est pas forcément une mauvaise idée d'un côté, mais d'un autre cela m'attriste d'une façon ou d'une autre. Je me demande pourquoi les choses se passent tout le temps comme ça entre nous. Il n'y a jamais de trêve, jamais de jour où nous sommes juste de simple ami de longue date. Il faut toujours qu'à un moment donné nous nous emballions avec ce qui se passe – se passait entre nous. Après ça, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous s'embrouiller. Puis tout reviens à la normale jusqu'à que ça redémarre. Cela en devient épuisant à force. C'est le type classique d'un cercle vicieux. Nous n'avons jamais pu l'arrêter. Il est comme un raz-de-marée qui écraserait tout sur son passage. J'enfuis ses pensées sous une tonne de calories.

- Nous t'avons préparé une petite surprise pour ton anniversaire, me dit ma mère en revenant du salon. Tu n'auras malheureusement pas l'honneur de nous faire ta présence pour souffler tes bougies ce soir comme d'habitude.

Celle-ci marque une pause avant de passer la parole à mon père.

- Fêter ses dix-huit ans n'est pas rien, il faut marquer le coup avec quelque chose que tu as toujours voulu, me dit-il en me tendant une pochette emballé d'un paquet noir.

Falling in Love - 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant