Chapitre 25

113 3 0
                                    

Le résultat de mon éloge sur la jeunesse ? Deux semaines sans le droit de sortir pour voir Spencer. Je n'ai que lui à voir de toute façon. Je n'ai plus vraiment d'amis, pour de bon cette fois-ci. Je ne suis pas sortie de ma chambre appart pour aller en cours. Mon discours a fait beaucoup parler, en bien et en mal bien évidemment. Mais ce sont les répercussions de la femme de pouvoir à en devenir. Je me dis ça chaque jour pour mieux gérer la situation, sans grand effet. Ma punition n'est toujours pas lever, ce qui ne change pas mes plans pour la journée. Je réfléchis encore de ce que je voudrais faire pour fêter ma liberté. Je décide juste de me couvrir un peu pour aller chercher le courrier comme ma mère m'a demandé depuis dix minutes. Je n'ai jamais de courrier à mon habitude et je n'ai encore jamais eu le droit à avoir eu une lettre d'un admirateur secret. Dehors le temps est frai. Il doit bien faire un bon 20°, même si nous sommes en décembre. Une petite veste et cela suffit pour se réchauffer. J'aimerais tellement voir la neige même si je sais qu'il n'a pas neigé à Los Angeles depuis tellement longtemps. Je me précipite à la boite aux lettres car la petite brise fait frissonner mes jambes découvertes. J'y découvre à l'intérieur de celle-ci un paquet de lettres. Cela se voit que nous n'allons jamais au courrier. Je suis surprise, en y jetant un coup d'œil rapide, de découvrir que deux d'entre elles sont adressées à mon nom. Je rejoins la maison après avoir passé quelques seconde à observer la maison de Nick. Toujours aucun signe de sa part.

Arriver au chaud à l'intérieur je passe en revue plus précisément le courrier, des lettres de banque, des publicités et je tombe des nus lorsque je découvre que l'une des deux enveloppes kraft adressé à mon nom est tamponnée par une université de l'Ivy League, Columbia. Sans attendre une minute de plus, je décolle les bords de l'enveloppe pour en sortir son contenue. C'est une lettre du comité de sélection m'adressant un message que je m'empresse de lire.

"Mademoiselle Mackenzie Vandenberg,

Nous avons assisté au gala de charité organisé pour l'occasion de Thanksgiving. Comme chaque année nous y sommes conviés pour en particulier, découvrir les représentant des Districts Scolaires de Los Angeles. Nous avons donc préalablement étudié ces dossiers et nous avons été surpris par le choix des représentants. Nous avons été témoin de votre discours peut conventionnelle. Vous devez savoir que nous faisons partie des plus anciennes universités des États-Unis et que nos critères de sélection sont très formels. Nous avons tout de même besoins d'élément comme vous, parmi nous. Hormis vos notes qui sont parmi les meilleures, ce qui nous as permis de faire ce choix est votre discours pertinent. Nous avons besoins de jeunes ayant un fort caractère, de l'ambition, de la spontanéité et ayant du vécu. Vous avez su vous démonter, d'une manière ou d'une autre. Vous avez un grand potentielle et une possibilité d'un avenir assuré. Nous vous invitons à nous recontacter en espérant vous revoir parmi nous.

Columbia."

Après avoir finis de lire la lettre, un cris aiguë sort de ma bouche, ce qui interpelle l'attention de mes parents.

- Mackenzie, qu'est-ce qu'il t'arrive ? me dit ma mère en arrivant près de moi.

Sans dire un mot de plus, je lui tends l'enveloppe et les documents joint. Celle-ci ne comprends pas tout de suite avant de regarder de plus près.

- Je n'arrive pas à y croire ! Je suis fière de toi ma chérie, me dit-elle en allant rejoindre mon père dans son bureau.

Je crois bien – j'espère bien, que ma stupide punition qui m'a rapporté une entrée chez Columbia a été levée. Je n'en reviens toujours pas. J'ai toujours rêvé d'aller étudier dans une de ses universités, comme mes parents l'ont fait avant moi. Je ne sais pas si c'était leur rêve que j'y aille aussi ou le mien. Dans tous les cas, c'est une chance unique que je suis obligée de saisir. Je ne sais même pas si mes parents sont vraiment content pour moi. Je me demande s'ils se rendent compte que c'est grâce à se discours, qu'ils leurs a fait tellement honte, que j'ai eu le droit à cette opportunité. Je ne sais même pas si je suis vraiment heureuse de cette nouvelle. J'ai pourtant toujours voulu partir après le lycée le plus loin possible. Pendant quelques temps, quand tout allait bien dans ma vie, je remettais en doute cette possibilité. Je voulais rester ici, avec eux. J'avais décidé de rester seulement pour eux, comme d'habitude. Je me rends compte à quel point j'ai été stupide. J'aurais dû m'envoler de mes propres ailes. Je repense à tous ces choix que j'ai fait pour ce que je pensais être ma « famille ». Ça n'a plus vraiment de sens maintenant.

Falling in Love - 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant