Narnia [NCT] [EN PAUSE]

Chapitre 15

YangYang a les yeux qui brillent, le camp est beaucoup plus immense que ce qu'il imaginait, il en est étonné et ne peut s'empêcher de regarder de partout.

Derrière le grand complexe qui s'avère être le bâtiment regroupant l'infirmerie et les salles pour les combats à mains nues, se trouve un terrain d'entraînement où tout est autorisé. Les métamrophes peuvent se transformer tandis que les sorciers peuvent utiliser leurs divers pouvoirs, tout est permis dans ces combats et YangYang n'en est que plus excité quand Sungchan lui dit que les battles sont plus qu'impressionnantes.

Le terrain est complètement à découvert, et si au début, Renjun pensait que c'était fait exprès pour pouvoir apercevoir les ennemis arriver, il s'est vide rendu compte que ça n'avait aucun rapport. Il a juste eu à s'approcher d'un peu trop près de la limite du camp pour ressentir une légère décharge électrique lui indiquant clairement qu'il finirait pulvériser s'il décidait d'avancer un peu plus.

Ce détail compromet pas mal ses plans.

De toute façon, personne n'oserait attaquer les rebelles, pas même les servants de la Sorcière Blanche, car il y a bien trop de gardes qui surveillent, des combattants entraînés depuis tout petit. Les meilleurs de tout Narnia. Enfin, ceux encore du côté d'Aslan.

YangYang est curieux, Renjun est indifférent, et il y a Chenle, complètement terrifié et terré derrière Jisung depuis leur arrivée. Des centaures, des minotaures, des panthères, des aigles, et même des homme qui ont des mains palmées et qui doivent sûrement incarner une bestiole marine que le Chinois déteste plus que tout. Trop de créatures imaginaires, peut-être inoffensives, mais beaucoup trop pour lui.

Ce n'est pas le plus friand des foules, Chenle préfère la tranquillité et rester chez lui devant une bonne série Netflix, son petit chocolat chaud près de lui et sa couverture pour l'empêcher d'avoir froid. Sortir avec il ne sait combien de personnes dans une salle d'arcade ou simplement au fast-food ne le tente pas vraiment, il est toujours gêné quand il y a beaucoup de monde autour de lui.

Et Chenle découvre encore une autre facette de Jisung puisque celui-ci semble bien plus sociable que lui, saluant toutes les personnes qui passent à côté d'eux avec un grand sourire. Il est tout heureux d'être revenu ici, car il considère ce camp comme sa réelle maison et ses habitants comme une grande famille ; la sienne.

Jisung s'avance encore entre les tentes et repère vite une bande d'adolescents de son âge près d'un terrain de football. Celui-ci leur fait de grands signes en hurlant et ses amis lui répondent en lui passant la balle, l'invitant à commencer un match de "re-bienvenue" comme ils aiment l'appeler, parce que Jisung part très souvent hors du camp, restant chez Irène la plupart du temps.

Parce que Jisung n'a tout simplement pas de mère, ni de père, il n'a personne pour être fier de lui, si ce n'est Irène qui a accepté de l'héberger et de le considérer comme son propre fils. Et parfois, le lionceau l'appelle maman, sans forcément le faire exprès, mais elle dit toujours que ça ne la dérange pas, car elle le considère comme un membre de sa famille, pour Irène, Jisung est très important, il est quelqu'un, une personne qui n'a juste pas eu de chance dans la vie, mais qui mérite d'être aimé à sa juste valeur.

Elle est consciente que Jisung n'est pas le plus heureux chez elle et qu'il préférerait vivre au milieu des autres adolescents, près des rebelles. Mais c'est impossible, parce que qui s'occuperait de lui ? Jaehyun n'a confiance qu'en elle, Irène lui a promit qu'elle élèverait Jisung dans ce manoir pour le protéger des auras maléfiques.

Elle voit bien que Jisung souffre, parce que même s'il reçoit autant d'attention que Sungchan, ni plus, ni moins, l'amour n'est pas le même. Sungchan est le vrai et unique fils d'Irène, eux aussi ont une histoire, eux aussi ont un passé. Et Jisung n'en fait pas parti. Alors il lui faut trouver quelqu'un qui fera partie intégrante de son histoire, le protagoniste principal à ses côtés.