Le visage d'une nuit de printemps

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Imaginez un voyage en bateau, dramatique de longue ou de courte durée

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Imaginez un voyage en bateau, dramatique de longue ou de courte durée.

Le crépuscule tomba. La disque dorée du soleil, à peine avait été dévorée par l'ivoire de la lune, que des étoiles commencèrent à broder la surface du ciel. Une nuit de mars et je n'avais jamais vu de nuit plus belle que celle-ci.

Avec aucune incertitude, je ne voulais oublier ce chef-d'œuvre de la déesse Hathor. Mais la quête de mon boulot comme pêcheur m'appelait. Ce n'est pas rare de nos jours de voir des femmes comme pêcheurs. Mais détrompez- vous, c'est juste le début de l'histoire !

L'horizon semble si loin mais à la fois, si proche quand les moteurs de mon bateau coupèrent des creux dans les eaux tièdes, laissant derrière des cannelés de petites vagues.

Le lagon azuré était teint par la parure noir de la crépuscule vivante, si sombre que tout parru d'une bleu plus foncé que l'abysse des montagnes volcanique. Juste quelques créatures aquatiques serpentent autour des coraux coloré, un brouillon de formes étrangères et est si fragile que je me sentais comme un invader ici. Au loin, j'entendis les gémissements des vents houleux de l'est qui marchèrent avec la brume de l'eau maussade. De ma vue , je pouvais observer la filiforme des poissons telle que des saumons rouges qui nagent paisiblement dans les courants.

La lumière de la lune illumina leurs écailles et les méduses de l'été briller de mille feux dans l'obscurité comme des fées de l'eau. Avec un mouvement articulée mais précis, je laissa tomber le fil de pêche dans l'eau, attendant comme un prédateur nocturne que ma proie s'avance vers sa propre déchéance Mais c'est à ce moment, que les dieux de la mer décidèrent de faire une caprice de leur colère. La danse des étoiles commençait à être marquée sous le drape frisé des nuages. L'air paisible se transforma en un cri de guerre. Ainsi, le vent sauvage s'engagea en une petite tornade. Dans une fraction de seconde, j'étais ensevelie sous l'immensité d'une grosse vague, laissant derrière moi un cri qui n'a jamais formé et le désespoir de survivre, dans un monde impitoyable.

Je ne pouvais pas distinguer rien au-delà du froid gelant, qui jaillissait mon corps, un corps rongé par la pression des vagues pressant mes muscles, qui déchira sa proie sous ses dents. C'est à peine que j'avais de l'énergie. La mort me sourit avec sa morbidité. Mes lèvres marmonnent un dernier au revoir instinctivement. Mais alors, je sentis une chaleur contre mon corps.

C'était une douceur étrangère de nulle part. Un mélange de peur et de sensation pulpeuse s ' enserra à ma taille. Mes paupières étaient fermées avec la douleur calleuse de d'humidité, mais je pouvais dessiner le portrait d'un visage doux et charmant avec ma vue limitée, un visage créé à l'image d'un ange. Peut-être que je me trompais, mais les mémoires d'une statue en cire, que j'avais vu dans un marché flottaient sous mes yeux ! Si pure que je me sentais comme un pécheur face à une esprit sainte. Or, la fille n'avait pas vu les tentacules mauves qui l'emprisonnaient sous sa force.

L'aube se leva avec une lumière de rose et d'orange rougeante, la lueur glissa sur le visage de la fille. Son visage était cloué par des perles de sel et du sable. " Réveilles-toi, petite!" grogna-t-elle une vieille femme. Laissant ses yeux ouverts, Saraswatee était étonnée d'être encore de ce monde. Encore, plus quand elle se réveilla avec l'horreur des dents jaunissantes d'une femme ivrogne, ses vêtements enlacées avec l'odeur lourde de l'alcool et du tabac. Touchant son corps, elle constata qu'elle était bien vivante. Mais un coup de poing s' enserrait pour la mamie, son visage serait bien orné de blessures noires et bleues.

" Peut-être c'est l'effet d'être saoul à cause de l'alcool que j'avais consommée pendant la fête ! " disa-t-elle à elle-même. Or, elle n'avait pas vu la nouvelle signe en forme de coquillage, imprimer sur son dos ou même la peinture jaune dans ses boucles

Le pêcheur n'avait pas remarqué qu'elle n'avait jamais eu de plus belle récolte : l'attention d'un monstre ou plutôt d'un dieu de la mer. La déesse de la nuit avait bien joué son tour comme l'artiste avait finalement trouvé sa muse. C'était loin d'être la dernière rencontre. L'artiste avait commencé à arranger ses pinceaux après des milliers de nuits . Il ne laissera jamais sa muse partir si facilement !

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