Le dieu dans son temple

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La cloche sonne contre le mur gris du temple, laissant derrière une saccadée brisée de bruit

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La cloche sonne contre le mur gris du temple, laissant derrière une saccadée brisée de bruit. Mais l'ironie se livre, comme une cacophonie ferme chante une mélodie douce et fulgurante, non plus l'affreux sentiment de solitude.

Le métal rouillé, une rouille rougeante plus ancienne que la vie de ce temple des dieux, déchire une fissure brusquement dans le vaste rideau du silence. C'est une saudade par la cloche pour son dieu perdu dans le rythme du passé. Alors le bâtiment se livre à lui-même une mort indiscernable. Si vous observez avec l'œil d'un hibou et l'humilité d'une fourmi, vous verrez la vie des petites, minuscules choses a déjà pris forme.

La mousse verte creuse ses racines invisibles dans la poussière jaune logeant dans les creux indénombrables des murs déteints par le vague du temps. Cela se perd sur le fil du temps comme même la pourriture est une gentille déesse de la création. Alors, ne pleure pas, petite église comme le vent t'a donné une minuscule déesse à chérir.

Dehors, la crépuscule est déjà tombée, la lumière lactée de la lune se glisse entre le toit penché et délabré. Alors les étoiles nous donnent un spectacle mystique. La constellation de Verseau sème la nuit mauve. Les cicades sauvages scintillent quand la pourriture se déverse dans ma gorge avec la prudence des fleurs de Datura. Alors, je vous dis que la création est dieu, mais toutes créations n'est pas dieu. La pourriture est mienne et sienne.

Ce temple est une blessure profonde à la couronne des rois, des rois morts. Tous dieux sont rois, mais aucun roi n'est dieu, juste un vicieux mortel à la quête de l'incompréhensible. C'est une blessure quand on observe ces ciels, bleuissants de la profondeur des bêtes avec l'aurore et jaunissant à la mesure d'une flamme de l'aube. Ici, ce trouve l'humiliation des humains, l'horreur d'une blessure qui va nous pourrir jusqu'au os ; la fierté.

On oublie qu'il y a une hiérarchie de contrôle dans ses murs quand ses racines nous disent que la guerre est une maladie faite par un mortel, pour donner une mort plus atroce à son hôte. Alors je pleure pour tous ceux qui ne savent pas aimer et murmure une prière pour les oubliés. Les oubliés d'un amour, les enfants de ce temple. Ce temple est notre terre.

Ce temple se cache dans les lointains mirages de cette mer calme qui se mêle à la chanson du vrai. Je deviens son prêtre quand je connais la douceur de la main de ma mère. Je suis ici un enfant, pas une folle.

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