Chapter III

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Louis stressait, non, putain, il angoissait comme une gamine. Une semaine  s’était écoulée et aujourd’hui, il devait rencontrer Harry Styles. Il y a maintenant 7 jours, il avait demandé à Niall (Il aimait bien ce gosse finalement) de contacter le jeune homme. Le blondinet d’abord suspicieux avait  finalement céder devant la proposition alléchante d’un CDI dans la maison de stylisme la plus huppé au monde. Et il lui avait parlé, lui annonçant que le grand patron de la maison «  TOMLINSON » souhaitait le recevoir dans son bureau, Louis n’osa pas lui demander l’intonation de sa voix, ne voulant pas spécialement passer pour un détraqué, mais aussi, ne voulant pas se gâcher la surprise. Secrètement, il espérait que cet Harry ait une voix dégueulasse, ou même un physique ingrat, coupant court au désir malsain et incompréhensible qu’il lui inspirait.

Il tournait comme un lion en cage, encore deux heure avant l’arrivé du mystérieux jeune homme. Il avait bien évidement essayé de gérer ses contrats et rendez-vous pour patienter, mais il était bien trop distrait, ce constat lui fût peur, il ressemblait à une pucelle de 12 ans à son premier rencards. Ce n’était certainement pas un rencard, ça, louis en était sûr et certain, même si ça aurait pût le devenir étant ouvertement bi,  il souhaitait juste attisé la curiosité qui ravageait son système interne.                                                                                                             

 Oui, juste ça.

Ses doigts tapotaient contre le bureau en bois, signe de son anxiété. Et si cette personne était banale ? Oui, et si c’était la banalité incarné ? Un homme voulant jouer la carte de la souffrance ? Et si Louis avait tout inventé ? Il avala une grande gorgée de café amer pour se ressaisir, et même, qu’est ce ça pouvait lui foutre qu’il soit banal, bordel ?  Son téléphone vibra, Eleanor. Louis se maudit, pourquoi continuait t’il de remettre la tâche au lendemain ? Peut être car il avait été ami avec la brune avant que tout ne dérape. Enfin, ami était un bien grand mot, il « supportait » plutôt sa compagnie même s’il fallait se l’avouer, son parfum scandaleusement chère lui donnait la nausée et ses ongles manucuré des envies de suicide.  Il décrocha, «  Oui, Eleanor » « Coucou, Loulou » Louis souffla, agacé par le surnom. «  Pourquoi, appelles-tu, je suis au bureau, tu sais à qu’elle point je hais être dérangé quand je bosse ? » C’était une semi-vérité au vu du travail inachevé qui trônait sur son bureau. «  Mais… J’ai pensé que ça te ferai plaisir, les couples font ça généralement. » Louis se massa les tempes, la niaiserie de son interlocutrice lui tapant sur le système. « Eleanor, quand comprendras-tu que nous ne sommes pas un couple, bordel, tu es un plan cul, rien d’autre. » Il lui sembla que la brune  respirait difficilement à l’autre bout du fil «  Mais… Tu verras un jour, on le sera » «  Non, Eleanor, Nous ne serons JAMAIS en couple, tu commences à me taper sur le système. »  Le ton commençait à monter chez Louis, il imaginait sans grande peine, la brune  battant de ses faux-cils de poupée, l’incompréhension se lisant sur son visage maquillé à outrance. «  T-Tu a rencontré quelqu’un, une autre femme ? Ou… un homme ? » Louis sourit ironiquement au vu du ton dégoutté D’Eleanor. Mais ce reprit, la lassitude crispant ses traits. «  Non, Eleanor, et même si la réponse avait été positive, tu n’aurais rien eu le droit de dire, enfin, plus maintenant… »                          «  Attend… Tu romps ?! » La voix de jeune femme flancha, signe annonciateur des larmes de crocodiles qui lui montaient aux yeux. «  Tellement, prévisible et mondain » pensa Louis. «  Rompre quoi ? Eleanor Bordel !? TU-N-ES-RIEN-POUR-MOI faut te le dire en quelle langue ? MERDE ! » La mondaine sanglotait piteusement, et le tableau des longue trainées noir qui devaient certainement dévalaient le long de ses joues, les zébrant, fût sourire Louis. «  MAIS JE T’AIME LOUIS. » Louis soupira durement, légèrement touché par ces paroles, enfin, quel humain, ne le serrait pas, n’est ce pas ? «  Eh bien, pas moi… »  Et il raccrocha, jurant contre la jeune femme. «  Le célèbre Louis Tomlinson, dans toute sa grandeur d’âme, donc… »                                                                                                                                                                                                                                                                                         

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