Chapitre 3

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Les minutes passent, les deux hommes ont fini la bouteille de Whisky et sont sur le canapé avachis, ils se remémorent les souvenirs d'Italie, avant que tout parte en vrille, c'était une époque parfaite, tellement d'argent qu'ils ne savaient pas quoi en faire, respectés de tous, mais également craint, une vie bien remplie, tout ce qu'ils désiraient ils l'avaient...tout était parfait ! Jusqu'à ce jour funeste ...

Mais les deux hommes évitent d'y penser trop souvent, ça ne sert à rien de se ressasser le passé ...

Ils ont fini par être rejoint par Livia, qui comme à son habitude est heureuse de voir son oncle, qu'elle aime presque comme son deuxième père.

-Arrête de regarder les marches d'escalier ! Elle descendra seulement lorsque sa copine sera là ! Dit Guiseppe en prenant Livia dans ses bras.

Son ami le connaît par cœur, Francesco n'arrête pas de penser à ce malaise qu'il y a entre Alice et lui, et il lui tarde de la voir descendre les marches, ne serait-ce que pour lui dire qu'elle est ravissante, en espérant que ça calme les tensions...

On frappe de nouveau à la porte.

Francesco part ouvrir et laisse entrer Candice.

-Bonjour, vous devez être Monsieur Lombardie ? Dit cette dernière en entrant.

-Oui, c'est exact, enchanté, répond-il.

-Moi de même, répond Candice en souriant de toutes ses dents.

En le voyant devant elle, cette dernière peut confirmer que ce dénommé Francesco est à couper le souffle, et qu'il est tout à fait le genre de sa meilleure amie !

-Je vais chercher Alice, ajoute Francesco avant de monter les marches d'escalier.

Candice pivote et tombe sur Guiseppe toujours assis dans le canapé avec Livia dans ses bras.

-Bonjour, excusez-moi, je ne vous ai pas vu, dit-elle gênée.

Livia lui dit bonjour de la main avec un grand sourire, tandis que Guiseppe reste muet face à Candice, il la trouve vraiment sublime, c'est totalement son genre de femme, il ne pensait vraiment pas voir ce genre de fille passer la porte de chez son ami.

Et heureusement pour lui, Candice pense exactement la même chose, elle a l'impression qu'il représente l'Italie dans un corps d'homme, elle ressent une profonde chaleur au fond d'elle, rien qu'en posant ses yeux sur lui.

-Je m'appelle Guiseppe, dit-il sans la quitter des yeux.

Candice se rappelle subitement du connard qui avait insulté sa meilleure amie, alors c'est lui ?

-Ah oui, je vois qui vous êtes ! dit-elle.

-Ah oui ? demande Guiseppe en se levant du canapé.

-Oui, vous êtes celui qui a insulté Alice ! dit-elle en le pointant du doigt.

Il ressent soudainement un sentiment de gêne, comment va-t-il se rattraper par rapport à ça, surtout que lorsque deux femmes se disent meilleures amies, elles se disent tous sans exception et pensent généralement la même chose ...

A cet instant, Francesco frappe à la porte de la salle de bain.

-Oui ? demande Alice.

-Votre meilleure amie est là, répond Francesco en se grattant l'arrière de la tête.

Alice ouvre la porte et tombe nez à nez avec son patron, elle ne pensait pas qu'il serait si près, immédiatement, elle sent son cœur qui s'emballe, et qu'une chaleur enivrante envahie son corps.

L'Empire de RomeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant