Chapitre 15

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Une fois rentrée à son domicile avec Candice, elle décide d’aller se coucher, épuisée par toutes ces nouvelles et sa grossesse, qu’elle décide de ne plus ignorer.
Mais avant d’aller dans sa chambre, elle va trouver Candice qui range des courses dans le frigo.
-Comment ça va se passer maintenant ? demande Alice ;
-Et bien … maintenant c’est à toi et Francesco de faire votre choix. Lorsque tu te sentiras prête à ce qu’il revienne dans ta vie, fais lui signe … propose Candice.
Alice se passe la main dans les cheveux.
-Je ne veux pas lui faire de signe. C’est lui qui a fait une erreur, ce n’est pas à moi de faire le premier pas, surtout après tout ce qui s’est passé !
Candice expire, elle comprend parfaitement sa meilleure amie, après tout elle a toujours tout fait pour le bien être de Lombardie et qu’il l’en remercie de cette manière est inacceptable et elle compte bien transmettre l’information à celui-ci.

Et c’est exactement ce qu’il se passe.
A peine entre-t-elle dans le manoir qu’elle est attendue dans le salon par Guiseppe et Francesco avec une musique d’Opéra Italienne en fond, pendant qu’eux sont assis sur des fauteuils de la renaissance, whisky en main et près de la cheminée, un vrai cliché de film pense Candice.
-Vous faites très déprimants ! acclame Candice.
-Très drôle ma chérie ! Tu deviens une professionnelle en humour dis-moi ! ajoute Guiseppe en se levant du fauteuil.
-Pas le choix avec cette atmosphère déprimante que vous dégagez !
-C’est vrai que c’est forcément de notre faute tout ce qui s’est passé aujourd’hui ! Suis-je bête, appuie Guiseppe.
-Arrêtez vous deux !! Vous croyez vraiment que c’est le moment de vous disputer ! hurle Francesco à bout de nerf.
Il n’en peut plus de tout ça, il ne veut qu’une chose, être auprès d’Alice, maintenant qu’elle sait tout et qu’il vient d’apprendre qu’elle porte son enfant, il ne veut plus être loin d’elle, tout ce qu’il a fait était une erreur, il le réalise maintenant.
Il se tourne vers Candice ;
-Qu’est-ce qu’elle attend maintenant ? demande-t-il.
-Et bien, que tu fasses le premier pas, mais je te donne un conseil, attends 2 ou 3 jours, qu’elle se repose et qu’elle assimile la nouvelle de ta fausse mort, explique Candice.
Francesco acquiesce.
Les traits de son visage restent fermés, il voudrait aller la voir dès ce soir, mais il préfère écouter le conseil de celle qui la connaît mieux que quiconque.
Mais il prie dieu de pouvoir retrouver pour toujours celle qui n’a jamais quitté son cœur…Sa tendre « Luce » …
*
Quatre jours se sont écoulés, sans aucune nouvelle de Francesco, même si c’est désespérant, Alice a choisi de ne pas se laisser abattre, surtout maintenant qu’elle va être mère ! Sa vie entière sera consacrée à son enfant et adieu les hommes ! Seul l’un d’entre eux a et aura toujours sa place dans son cœur.

Alors que l’horloge affiche 21h et qu’elle s’apprête à manger un plateau repas devant « Harry Potter à l’école des sorciers » on sonne à la porte, sans réfléchir elle imagine que c’est probablement Candice qui vient pour je ne sais quelle raison.
-Vas-y entre c’est ouvert ! dit-elle en mettant des lys dans un vase.
La porte s’ouvre délicatement, un pas calme pénètre dans l’appartement.
Confiante et souriante, Alice se retourne, en étant sûre de tomber nez à nez avec sa meilleure amie, mais au lieu de ça, elle se retrouve avec le visage de celui qu’elle n’aurait jamais cru revoir… Francesco.
Elle reste figée, elle ne sait pas comment agir, ni quoi dire, c’est une scène qu’elle n’aurait jamais imaginée.
Il referme la porte derrière lui avec un grand calme, même si au fond de lui, il ressent une profonde angoisse, ce sont des retrouvailles officielles, mais remplies de trahisons et de mensonges, alors il n’est pas sûr que leur face à face va donner quelque chose de positif. Mais il est prêt à tout donner pour la récupérer.
Lorsqu’il la regarde, il peut constater à quel point il est toujours aussi fou d’elle, et qu’il ne pourra jamais aimer quelqu’un d’autre de sa vie, mais il se sent également honteux de la manière dont il a pu la traiter dernièrement.
Quand Alice le voit avec ce visage de tristesse, elle semble oublier les derniers évènements qui se sont passés, elle voudrait pouvoir tout oublier et le prendre dans ses bras, le serrer fort contre elle, l’embrasser mais ce n’est plus comme avant, quelque chose a changé…
Mais elle finit par prendre son courage à deux mains, après avoir pris une profonde respiration.
-Alors comment vas-tu ? demande-t-elle.
Francesco échappe un sourire.
Son sourire…Alice le trouve toujours aussi sublime et rempli de charme.
-Je pense que c’est plutôt à moi de te poser cette question, après ce que je t’ai fait subir…
Entendre leurs voix mutuellement est une sensation étrange pour eux, ça leur réchauffe le cœur comme si la flamme se rallumait, mais ils ont aussi cette impression d’être des inconnus l’un pour l’autre.
Alice caresse son ventre affectueusement comme par réflexe, ce qui attire le regard de Francesco.
-Je dois t’expliquer pas mal de choses … dit-il.
-Oui…comme le fait que tu es bel et bien en vie et pourquoi tu m’as laissée souffrir de tristesse ? ajoute-t-elle.
Francesco passe sa main dans ses cheveux toujours aussi brillants et soyeux, ce que constate Alice qui adorait passer sa main dedans à l’époque.
-Ecoute lorsque j’ai découvert toute la vérité sur Ricardo, j’ai perdu mon sang froid, je devais me venger et le tuer pour qu’il ne te fasse aucun mal à l’avenir …
-Ça ne m’explique pas pourquoi tu t’es fait passer pour mort ! ajoute Alice en croisant les bras.
-J’y viens…Je me suis rendu compte que même si je me débarrassais de Ricardo, un autre pourrait s’en prendre à toi, ou même à Livia et je ne pouvais pas supporter cette idée. Donc j’ai pris la décision en étant blessé de faire croire à ma mort pour disparaître de l’univers de la mafia complètement ! raconte Francesco.
-Pourquoi me mentir ? demande Alice.
Francesco inspire de honte.
-Tout le monde devait croire à ma mort…et pour ça rien de mieux qu’une veuve inconsolable…mais j’avais prévu qu’une fois installé sur Bordeaux, je te dirais tout…mais…
-Mais ça duré deux mois … pourquoi ?
-J’ai développé un traumatisme, répond-il en désignant sa canne.
Alice y jette également un coup d’œil, elle arrive à se dire qu’elle le trouve tout de même séduisant avec.
-Cette boiterie faisait de moi un homme incapable de se battre pour protéger ma famille, je me trouvais fragile et faible. Je ne suis plus l’homme fort et combatif que tu as connu, alors j’avais terriblement peur que tu ne m’aimes plus…Je sais c’est complètement stupide.

Ils ne se sont même pas rendu compte qu’au fil de la discussion, tous les deux se sont rapprochés l’un de l’autre, maintenant plus que quelques centimètres les séparent.
Une connexion les relie et provoque une attirance qu’ils ne peuvent contrôler.
Instinctivement, Alice lui attrape l’une de ses mains comme pour le rassurer et le mettre en confiance.
-Oui c’était stupide que tu ais pensé une telle chose de moi, tu sais que je suis quelqu’un de vrai et de sincère, et que je suis tombée amoureuse de ton cœur.
La main d’Alice remonte jusqu’au torse de Francesco.
-Croire que je t’avais perdu fut la souffrance la plus horrible que j’ai ressenti…Si tu dois garder cette boiterie à vie mais je remercie dieu de tout mon cœur ! parce que tu seras pour toujours auprès de moi…Je t’aime plus que ma propre vie, dit-elle les yeux submergés d’amour.
Francesco place une des mèches de cheveux d’Alice derrière son oreille avec beaucoup de douceur.
-Pourras-tu me pardonner un jour ? demande-t-il.
Alice reprend la main de Francesco, qu’elle place sur son ventre.
-Et toi, es-tu prêt à devenir père une seconde fois ?
Francesco sent sa gorge qui se resserre, il est en train de la retrouver, son souhait le plus cher est sur le point de se réaliser ! Par cette question, elle lui fait comprendre que oui, elle est prête à lui pardonner, parce qu’elle l’aime.
C’est une émotion si puissante qui envahie tout son corps, qu’il ne peut réprimer ses larmes de joie plus longtemps et craque devant la femme qu’il aime.
-Je suis prêt à devenir le père de notre enfant, et aussi ton époux !
Alice marque une pause.
-Mon époux ? demande-t-elle.
-Oui ! Je ne veux plus jamais être loin de toi, tu es tout ce que j’ai toujours voulu, tu es ma « Luce », mon soleil, mon souffle, mon cœur. Je ne veux plus passer un jour sans t’appeler ma femme !
Francesco fait une pause et s’empare des mains d’Alice.
-Je n’ai peut-être pas de bague pour l’instant, mais acceptes-tu de devenir mon épouse ?
Elle lui en veut peut-être toujours un peu, mais pour l’instant, tout ce qu’elle voit c’est l’homme qu’elle aime et un véritable avenir qui s’offre à elle ! Il est le père de son enfant et le seul qui ait réussi à la faire se sentir en sécurité et aimé. Sans lui, elle serait toujours cette femme qui n’a pas confiance en elle, qui détestait son corps, qui n’aurait jamais changé de vie, et elle veut continuer à avancer avec lui ! Maintenant qu’il est là, devant elle, Alice ne veut plus le lâcher.
Au lieu de lui donner une réponse par la parole, elle choisit de lui donner un baiser à la fois doux et chaleureux.

Le parfum boisé de Francesco l’enivre, elle qui était bercée toutes les nuits par cette odeur puis qui l’endormait paisiblement, elle se sent si heureuse de pouvoir le sentir à nouveau.
Pouvoir s’embrasser, se toucher, se sentir est si délivrant, si enivrant, n’ayant pu vivre une telle sensation depuis 2 mois, cela réveille en leurs corps une cascade d’excitation, ils se retrouvent enfin.
Les mains du bel Italien parcourent les hanches d’Alice qui lui ont tellement manqué, il se laisse transporter par le baiser passionné qui réveille son cœur, qui était endormi depuis des semaines.
Mais comme tout homme, il se souvient qu’elle est enceinte et une question lui vient subitement.
-Est-ce que je risque de faire du mal au bébé ? demande-t-il.
Alice ne peut s’empêcher de rire, c’est attendrissant venant de lui.
-Notre enfant ne risque rien, répond-elle.
Après cette réponse, Francesco laisse son excitation reprendre le dessus et empoigne les hanches d’Alice avec ses mains robustes, lâchant sa canne, qui s’écrase au sol.
Il lui donne un baiser enflammé qui réveille leurs corps.
Tous les deux s’embrasent comme avant, le salon entier se rempli de l’électricité qu’ils dégagent mais guidés par leurs sens, ils se retrouvent miraculeusement dans la chambre d’Alice.
Cette dernière se laisse tomber sur le lit, tout en savourant un baiser langoureux avec Francesco, avant qu’il ne recule pour retirer son pantalon.
Soutenant son regard, Alice retire sa robe. Les yeux de l’Italien s’illuminent à la vue de la lingerie noire en dentelle qu’elle porte.
Il déboutonne sa chemise sans la quitter des yeux, Alice décroche son soutien-gorge, ainsi que sa petite culotte, puis laisse ses yeux se promener sur le torse nu et ciselé de l’homme qu’elle aime, pendant que le regard sombre de Francesco parcourt les jambes nues de sa douce.
Il finit par poser un genou sur le lit et se penche vers elle.
Celle-ci le trouve si excitant, qu’elle ne peut s’empêcher de se mordre la lèvre inférieure.
Il vient s’appuyer avec un bras fort de chaque côté du corps d’Alice, pour se pencher plus près encore.
Ses lèvres se posent sur celles de sa Luce, lui envoyant un frisson électrique jusqu’à ses orteils.
Leurs cœurs battent si vite, qu’ils peuvent les entendre.
D’un seul geste, Francesco la prend dans ses bras, il change leur position de manière à ce qu’elle soit à cheval sur lui.
Alice prend un moment pour apprécier la masculinité de son bel étalon Italien, puis tire sur son caleçon jusqu’à ce que ses yeux se posent sur son membre dur et ferme.
Les yeux de Francesco sont sauvages, il s’empare des hanches de sa belle, sa prise est ferme et autoritaire. La chaleur submerge Alice, elle vient se placer au-dessus de l’homme qu’elle aime, ses genoux s’appuyant sur le matelas de chaque côté ;
L’Italien cherche l’entrée d’Alice en frottant son gland d’avant en arrière contre les plis humides, puis il finit par s’enfoncer en elle jusqu’à mi-chemin, pour qu’elle puisse s’adapter à lui comme à leurs habitudes.
Alice se sent s’étirer à mesure qu’il entre davantage en elle.
Il s’élance, poussant de plus en plus, jusqu’à ce qu’elle laisse échapper un gémissement, qui ont pour habitude de le rendre fou.
Francesco vient s’asseoir pour faire face à sa belle et tendre, il lui mord la lèvre inférieure et tire dessus, mais il finit par lui donner un baiser enivrant, tout en balançant ses hanches vers le haut, glissant au fond d’elle ;
Elle laisse retomber sa tête en arrière, accompagnée d’un cri de plaisir. Francesco chante contre l’oreille de celle qu’il aime.
Alice se sent empalée. Pleine.
Ses jambes commencent à trembler, ce qui est le signal de l’arrivée d’un orgasme, elle décide de placer ses mains sur les épaules de Francesco et augmente son rythme.
-Putain Alice, tu m’as tellement manqué ! grogne-t-il.
-Tu ne peux pas imaginer à quel point tu m’as manqué aussi ! dit Alice avant de lâcher un lourd gémissement.
Il s’accroche à ses cuisses lorsqu’elle bouge, sa prise est assez forte pour laisser des traces.
Leurs corps transpirent sous l’excitation de leurs efforts.
Des sensations étrangères et intenses les envahissent à chaque mouvement, ils essayent de ralentir pour les freiner et que le plaisir dure plus longtemps.
Francesco grogne sous elle, et son regard rencontre celui d’Alice, il enroule ses longs cheveux bruns autour de sa main et lui sourit.
Ce geste encourage Alice à commencer une allure plus rapide et bientôt elle le chevauche comme une lionne.
Cela faisait si longtemps qu’ils ne s’étaient pas touchés, qu’ils donnent chacun tout ce qu’ils ont.
Francesco jette sa tête en arrière pour atterrir sur les oreillers, le visage tordu par le plaisir intense.
Elle lui prend les mains et se penche en arrière, en modifiant l’angle sans ralentir la cadence.
Le début de leurs apogées grésille à travers eux, ils sentent le plaisir les gagner en même temps, et foncent à sa rencontre ensemble, leurs corps ondulant l’un contre l’autre, transpirants !
Plus vite, plus vite, jusqu’à ce qu’ils le sentent les traverser dans chacune de leurs terminaisons nerveuses ! Le plaisir se propage pour la première fois comme jamais auparavant, pour la simple et bonne raison que leurs corps sont en parfaite symbiose. Comme si leurs deux âmes venaient de se reconnecter.
L’orgasme ravage tous leurs sens, les faisant basculer dans un plaisir total !
Alice laisse son corps encore tremblant tomber sur le torse luisant de transpiration de Francesco qui l’enveloppe de ses bras forts et protecteurs, puis il la fait pivoter sur le côté mais la garde contre lui, pour enfouir son visage dans ses cheveux, qui sont toujours aussi doux.
Ils sont allongés dans les bras l’un de l’autre, après une nuit de sexe époustouflante, à bout de souffle et satisfaits.
Francesco presse Alice contre lui et lui dépose un doux baiser sur le front, elle relève la tête et vient l’embrasser, il lui rend le baiser, à la fois lent et langoureux, comme s’ils avaient tout le temps du monde.
L’italien ferme les yeux et profite d’avoir la femme qu’il aime dans ses bras, il a enfin retrouvé le bonheur. Francesco se fait la promesse de ne plus jamais lui faire de mal et de l’aimer comme la Reine qu’elle est.
Tout comme lui, elle a enfin retrouvé la joie de vivre, et ne veut plus que ce sentiment la quitte, elle se promet de ne plus jamais le perdre, c’est l’homme de sa vie et le seul qu’elle veut aimer !
Bientôt elle sera Madame Alice Lombardie et cette idée l’envoie un 7ème ciel, comme il y a quelques minutes.
Tous les deux ont chacun l’une de leurs mains posées sur le ventre d’Alice qui garde bien au chaud et en sécurité le fruit de leur amour. Une nouvelle aventure se présente, et ils comptent profiter de chaque instant qui se présente à eux.
Francesco sait qu’il a bien fait d’abandonner l’univers de la mafia, maintenant sa mission est de se consacrer à sa famille, qui va bientôt accueillir un nouveau membre.
*
Deux mois plus tard son choix n’a pas changé.
C’est le jour de Noël, tout est parfait, comme il en a toujours rêvé.
Une grande tablée où l’on trouve toutes les meilleures nourritures, des fruits de mer, du foie gras accompagné de toasts, mais également une poêlée de légumes différents, mais aussi la traditionnelle Dinde de 9 kilos.
-Mais malgré ça et la décoration de Noël, avec le grand sapin digne de ceux que l’on peut voir dans les films, ce n’est pas ce que Francesco trouve le plus magnifique.
Ce qui le frappe en 1er lieu, ce sont les enfants, Livia, Leandro et Bianca, qui rient à gorge déployés, ils semblent véritablement heureux pour la toute première fois. Sa fille est enfin libérée et peut vivre une vie normale, comme elle l’a toujours voulu.
Puis ses yeux tendres tombent sur ses 3 plus fidèles amis. Guiseppe, celui qu’il considère comme son frère, il lui a prouvé plus d’une fois qu’il pouvait compter sur lui et que lui accorder sa confiance était une bonne décision.
Puis il y a aussi Alessio, qui malgré les souffrances qu’il lui a infligé depuis la mort de Penelope, est toujours là et le sera toujours, car aujourd’hui il fait bel et bien partie de la famille et personne ne compte le laisser partir. C’est un homme bien et il l’a prouvé plus d’une fois.
C’est au tour de Candice, cette femme que Francesco se plaît à penser qu’elle est l’ange gardien de celle qu’il aime, jamais elle n’abandonnera sa meilleure amie et rien que pour ça, elle mérite tout son respect.
Mais rien ni personne ne peut être aussi resplendissant que sa future épouse, assise là, dans une robe blanche, le visage lumineux et resplendissant, avec ses mains délicatement posées sur son ventre qui commence à devenir bien rond.
C’est la vision la plus belle qu’il n’ait jamais vu de sa vie…Sa femme.
Son cœur est rempli de bonheur et d’amour, il sait aujourd’hui en regardant ce tableau parfait que c’est la vie qu’il a toujours voulu et que pour rien au monde, il en choisirait une autre.
C’est un homme comblé qui vient s’installer auprès de sa future épouse. Il la regarde avec des yeux qui respirent l’amour, ce qui attire l’attention d’Alice.
-Qui y-a-t-il mon amour ? demande-t-elle.
Il ne peut s’empêcher de lui sourire et venir glisser sa main dans la sienne.
-Tu m’as sauvé ma « Luce », et tu as fait de moi l’homme le plus heureux du monde entier. Je suis un homme meilleur, j’ai l’impression d’avoir enfin trouvé celle avec qui je vais vieillir ; Je ne pensais pas qu’il était possible d’aimer autant ! déclare Francesco.
Des larmes de joie coulent sur les joues d’Alice. Elle est enfin heureuse et personne ne peut lui enlever son bonheur, tout est parfait.
Elle est aimée par l’homme le plus fantastique que la terre puisse porter et elle l’aime comme jamais, elle n’aurait jamais crue penser être autant amoureuse de quelqu’un.
-Francesco, lorsque nous sommes ensemble, j’ai cette impression d’être là où je dois être. Tu es ce que j’ai toujours rêvé, chaque seconde avec toi est une bénédiction. Je t’aime Francesco et je t’aimerais toujours.
C’est dans un élan d’amour qu’il se donnent un baiser tendre et affectueux au milieu de leurs amis, et des enfants qui rient et dégagent tous un immense bonheur revigorant.
C’est sur ce parfait tableau que l’histoire d’amour de nos héros se termine.

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