KINDERGARTEN [L.S] (French Translation)

🌈 CHAPTER FIFTEEN 🌈

QUINZE

Je me suis encore faufilé hors du bureau et j'ai conduit jusqu'à mon ancienne maison pour parler à Briana. Je suis resté devant la porte d'entrée pendant un moment, pour savoir ce que j'allais lui dire. Quand j'ai finalement décidé de le faire, j'ai sonné.
J'ai sonné environ six fois avant qu'elle ne réponde.

"Quoi ?"

"S'il te plaît, laisse-moi t'expliquer." - J'ai dit doucement.

"Tu ferais mieux d'avoir une bonne explication." - Elle a dit et m'a laissé entrer. - "Freddie dort."

J'ai traversé le salon et me suis assis dans la cuisine.

"Écoute, je sais que tu dois être en colère. Je ne peux pas te blâmer. Tout s'est passé très vite, je ne suis pas sûr de bien comprendre non plus. Mais c'est arrivé, et je suis désolé. Quand tu m'as dit de passer prendre Freddie, j'avais un date avec Harry. Il m'a proposé de venir avec moi et puis il nous a invités chez lui parce que Niall s'envoyait en l'air dans son appartement. Je ne pouvais pas y emmener Freddie, alors j'ai accepté d'aller chez Harry. Je ne voulais pas y dormir non plus, mais Freddie s'est endormi tôt et je ne voulais pas le déplacer, alors Harry m'a dit de rester. Je n'ai pas dormi avec Harry si c'est ce que tu crois, nous n'y avons passé que la nuit, mais je peux t'assurer que Freddie n'a rien vu de bizarre. Il ne nous a pas vus nous embrasser ou quoi que ce soit."

"Donc tu es gay." - elle a commencé à rire sarcastiquement - "Je n'arrive pas à croire que je n'ai pas vu ça venir."

"Qu'est-ce que c'est censé vouloir dire ? !" - Je lui ai crié dessus.

"Tu sais quoi, je savais que tout ce que tu as fait pour Freddie ces deux derniers jours n'était pas parce que tu avais renoué avec lui et toutes ces conneries que tu as dites. Tu l'utilisais pour atteindre son professeur, tu ne t'es jamais intéressé à la vie de ton fils, mais maintenant tu rencontres soudainement son professeur et tu es à fond sur lui. Je ne vais pas le permettre. En fait, je ne vais plus te laisser le voir, tu le détruis."

"Qu'est-ce que tu dis ? C'est mon fils. Je le verrai si je veux. Je ne l'aime pas moins juste parce que je sors avec Harry."

"Non Louis ! Tu as dit qu'il avait besoin d'une thérapie, et bien maintenant il va en avoir besoin pour surmonter le fait que son père est gay !"

"Pourquoi tu dis ça ? !"

"Parce qu'il ne doit pas avoir ces images dans sa tête !"

"Papa ?" - La petite voix de Freddie a interrompu la discussion, je me suis retourné et je l'ai regardé.

"Hé bonhomme, comment ça va ?" - J'ai dit, en m'agenouillant pour l'atteindre.

"J'attendais que tu m'emmènes chez mon maître Harry pour jouer avec lui."

"Ça ne va pas être possible aujourd'hui, petit gars."

"Pourquoi ?"

"Parce que ce n'est pas le bon moment."

"Qu'est-ce qui s'est passé ?"

"Rien, petit gars, on ne fait que parler."

"En fait, bébé, il se passe quelque chose." - Briana a commencé, en prenant Freddie dans ses bras.

"Briana, ne le mêle pas à ça."

"Ton père nous quitte, il ne nous aime plus et maintenant il va vivre avec Harry, ton professeur."

"Quoi ?" - dit Freddie entre deux pleurs.

"Ton père est gay et Harry est son petit ami. Et c'est pourquoi il quitte cette maison."

"Ce n'est pas vrai. Freddie, mon fils, je t'aime, je ne te laisserai pas." - J'ai essayé de l'atteindre et de nettoyer ses larmes mais Briana me l'a éloigné.

"Ne t'approche pas de lui !"

"Briana, tu le fais pleurer. Arrêtes ça. Parlons comme des adultes."

"Tu n'as pas à me dire ce que je dois faire."

"Ok, tu as raison. Mais laisse-le en dehors de ça."

"Pourquoi ? Pour que tu puisses lui rentrer ça dans la tête plus tard ?"

"Non, pourquoi je voudrais ça ?"

"Je ne sais pas, pourquoi veut-il retourner chez ton petit-ami ? Peut-être parce que tu l'as forcé ou parce que Harry l'a forcé. Son professeur de merde, je ne l'ai jamais aimé." - Briana a laissé Freddie sur le canapé et s'est retournée vers moi.

"Ne dis pas ça. C'est une personne, et il a traité Freddie mieux que tous ceux que j'ai rencontrés. Ils s'entendaient très bien, c'est pour ça qu'il veut y retourner, on ne l'a pas forcé à faire ou à dire quoi que ce soit. S'il te plaît, reprends tes esprits. Tu agis comme une folle."

"Reprends tes esprits. Comprends bien que c'est la dernière fois que tu le vois. Tu sais pourquoi ?"

"S'il te plaît, arrête. Je ne veux pas qu'il soit traumatisé par cette dispute, il a peur, regarde-le." - Freddie pleurait fort et haletant derrière le canapé. - "on peut en parler, s'il te plaît."

"En fait, Louis. Je quitte le pays, et tu viens de me donner une autre excuse pour le faire. Et d'emmener Freddie avec moi."

"Quoi ? Où ?"

"Tu sais, l'autre jour quand j'ai eu cette urgence dont tu n'as même pas pris la peine de me parler. C'était parce que mes parents se font expulser, et que je retourne en Amérique avec eux."

"Tu ne peux pas faire ça."

"Oui, je peux. Et je le ferai."