Chapter 80

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Salut tout le monde !

Tout d'abord, désolée d'avoir annulé la date de parution de la dernière fois. Toutefois, il y avait une bonne raison, que je vais expliquer brièvement ici. 

Ce 15 mars, vous avez dû voir apparaitre une nouvelle histoire intitulée « Alcools & Verreries » qui est un Victorian dans lequel on retrouve Hakan, entre autres, mais aussi tous ces personnages qu'on aime tant. :) 

Cette œuvre un peu spéciale a vu le jour grâce à LaPlumeDeLAnge et, pour lui faire honneur comme il se devait, je l'ai sortie pour son anniversaire. Par conséquent, j'ai focalisé mon attention et la rédaction sur cette histoire avant de reprendre UCI. Mais je vais vous parler d'Alcools et Verreries plus tard, si vous voulez bien. Pour le moment, vous avez un chapitre à lire, il me semble ! ;)

Je vous souhaite une bonne lecture ! 

John s'est réveillé vers dix heures et demie, ce qui, contrairement à ce que j'espérais, nous a fait démarrer assez tard dans la journée.

Le médecin s'est senti grandement responsable de mon attente, s'excusant au moins mille fois alors qu'il buvait son café. Quant à moi, je n'ai eu de cesse de répéter que ce n'était rien. Oui, j'aurais préféré y aller plus tôt. Oui, j'aurais préféré ne pas prendre les transports en commun en milieu de journée. Oui, j'aurais préféré être rentrée à midi, plutôt que de partir après cette heure. Alors pourquoi je me tais ? Pourquoi aucun reproche ? À cela, deux raisons.

La première, c'est que j'ai pu voir un homme détendu et serein en la personne de John, quelque chose que je n'avais pas encore tout à fait aperçu depuis notre première rencontre. Ça me ravit énormément de voir qu'il peut se reposer dans ce manoir, autant qu'il le souhaite. Alors, je peux bien lui pardonner sa grasse matinée.

Comment ? Oh, la deuxième raison... Suis-je vraiment obligée de la fournir ? C'est bien parce que c'est vous, mais à la condition de ne pas rire !

J'ai pu rester un moment avec Sherlock et l'accaparer, littéralement. Je ne suis pas mieux, ou rassurée sur ma santé mentale. Simplement, je me sens moins timorée depuis que nous avons parlé, ce matin. Après mûre réflexion, si, en fait, je suis rassurée. Pas à cent pour-cent, entendons-nous bien. Néanmoins, je me sens bien plus légère dès l'instant où je lui ai confessé tout ce que j'avais sur le cœur. Sans compter que de m'être réfugiée contre lui est un bonus non-négligeable. Il n'a plus besoin d'attendre sans cesse mon autorisation pour me toucher, je trépigne presque dans l'attente qu'il recommence. Oui, c'est déraisonnable, et pourtant...

En nous habillant dans le vestibule, Baron m'accompagne, jappant pour se rappeler à moi.

— Désolée, mon grand, je m'excuse. Mais on ne sort que les bipèdes, aujourd'hui.

— C'est nous que tu traites de bipèdes ? S'offusque presque John.

— Parce que tu marches à quatre pattes, peut-être ? Je le nargue.

— Vous, vous en avez bien trois, entends-je dire Sherlock qui défend son ami.

— Vous, je commence à regretter de vous avoir autorisé à m'accompagner.

Baron continue de frétiller de la queue, il tremble sous l'excitation, ce qui est plutôt impressionnant chez un rhodesian. Il a vraiment envie de sortir, mon vieux copain. Il sautille, reversant presque John qui replie le bord de son pantalon correctement, en équilibre sur une jambe. Dépité, le chien s'en va en direction de Sherlock, comme s'il cherchait un allié pour que je cède.

Une colocataire irascibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant