~ [NicolaSh] ~

116 2 0
                                    

NDA : Attention, sujet sensible abordé dans ce chapitre !

Bonne lecture. :)



" _ Nicolos ! Nicolos, regarde !

Le grand jeune homme blond, reposa délicatement, sa poile baignée de légumes dorés, sur les plaques de cuissons qui se trouvait devant lui.

_ Que se passe-t-il, Sasha ?

Ses mains vinrent trouver le torchon propre suspendue à la poignée flamboyante du four.

Finalement, ses yeux se posaient; comme, dès qu'il en avait l'occasion, sur la femme à ses côtés.

Qu'elle était charmante, ici, dans son lieu favori, à essayer d'élaborer, par ses propres moyens, de nouvelles recettes.

- Regarde, regarde ! Qu'est-ce que c'est à ton avis ?

Nicolos fit mine d'y réfléchir quelques instants, sincèrement il aurait beau chercher, il n'aurait jamais pu trouver. En toute honnêté, qui l'aurait pu?

Sacha, aimer manger, c'était son passe temps favori, rien n'aurait pu la détourner d'une bonne miche de pain bien moelleuse.

Rien au monde ! Sauf, Nicolos, évidemment.

Mais pour ce qui était de cuisiner...

- Un nouveau plat ? Hum ... - il saisit une longue spatule de bois, qui vint écraser de son bout, la chose dite "nourriture" - Du charbon ?

- Haha très drôle, mais je ne marcherais plus aveuglément, dans tes taquineries désormais, dépêche-toi de me dire ce que c'est, et tu auras le droit de le goûter !

- Crois moi Sacha, je n'ai aucune envie de goûter ce truc, c'est une insulte envers le grand chef que je suis.

Nicolos s'essclaffa euphoriquement, quelle blague venait-il de lui faire, persuadé qu'elle riait à son tour.
Mais quand il n'entendit que le bruit étouffé des sanglots que Sacha essayait désespérément de taire, il releva la tête, son visage décomposé.

- Oh sacha ... souffla-t-il, excuse moi, je ne voulais pas être blessant.

Il fut envahit de regret à l'instant où sa phrase était ponctuée de méchanceté.
D'ailleurs, il se rappelait de ce qu'il avait dit à Sacha la première fois qu'il l'avait aperçu : " sal démon ! Vous ne méritez même plus de vivre ! "
Elle lui avait alors souri, et il pensait qu'elle se fichait de lui ; mais en apprenant à la connaître, il savait maintenant plus que quiquonc, qu'en réalité elle avait été blessé par ses mots inhumain, qu'il avait osé lâcher, plus puissants que les bombes qui les avaient bombardé trois ans auparavant.

Aucun mots n'auraient pu soulager Sacha, Nicolos le savait. Finalement, il choisit l'action. Il saisit de ses mains viriles, les petites joues inondées de Sacha, il les sécha doucement à l'aide de ses pouces.

- Tu n'es pas un démon, il chuchota, tu m'entends, Sacha ? Je t'aime.

Elle vint presser ses lèvres contre les siennes, et immédiatement, tout deux, furent apaisés, c'était comme un remède, un remède contre le mal. Un remède contre le monde.

- Je t'aime aussi Nicolos, elle dit à bout de souffle, je t'aime ! Je t'aime ! Ne m'oublie pas. Pitié.

- Qu'est-ce que tu racontes ?! Il embrassa le haut de son crâne, évidemment que je ne t'oublierais jamais.

Nicolos prit sa belle par les épaules avant de la serrer dans ses bras. Tandis qu'il se penchait sur sa tête, il se perdit dans la contemplation des chrysanthèmes blanches qu'il avait offert à la jeune femme trois ans plus tôt, symbole de l'éternité. L'ironie aurait voulu qu'elles soient également éternelles, mais c'était impossible même pour des fleurs aussi vivaces, mais pourtant, comment tenaient-elles encore debout ?

- Je t'aime Nicolos, je t'aime, je t'aime !

Tout devint flou, et Nicolos se sentit s'envoler, les bras de son amante n'existaient plus, son refuge s'effondra.
Les chrysanthèmes avaient disparu.

Sacha aussi.

- Sacha, qu'est-ce qui se passe ?! Criat-il, apeuré de la perdre une nouvelle fois.

- Je t'aime Nicolos. "

Une nouvelle fois ?

[...]

Le blond s'étouffait, positionné au-dessus de la cuvette des toilettes, il ne se rappelait même plus quand il c'était endormi. Il ne dormait plus, pour ne plus rêver d'elle. Il peina à reprendre son souffle, usé par son quotidien.

Il continua ce qu'il faisait avant de s'endormir, il plia son pouce, son annulaire gauche et son petit doigt, et enfonça ses deux derniers doigts, près du fond de fond de sa gorge, il les tourna asaiment avant qu'il ne sente la première remonter, qui lui fit retirer ses doigts. Rapidement, une violente toux lui fit baisser la tête, il régurgita tout ce qu'il put. Ses larmes se mêlérent à son nez coulant.

Il n'en pouvait plus. Il ne plus.

Il ne voulait plus manger sans elle.

Finalement, peut-être qu'il aurait du goûter ce plat qu'elle lui avait concocté, il n'aurait pu être que meilleur, puisqu'il venait d'elle.

Sacha, je t'aime.

Fin.


𝑺𝒉𝒊𝒏𝒈𝒆𝒌𝒊 𝑵𝒐 𝑲𝒚𝒐𝒋𝒊𝒏 𝑶𝑺Où les histoires vivent. Découvrez maintenant