Le respect tu me le dois

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Je te regardes avec dédain, tu sais ce que tu viens de faire, tu viens de faire quelque chose de si grave, que toi même tu es dans l'incapacité de dire quoi que se soit. 

  Tu as posé tes mains sur mes hanches et tu m'as donné une fessée.

La période d'essaie pourrait s'arrêter pour moins que ça.

 Seulement, des rebelles comme toi ! J'adores les dresser au fouet espèce de sale con !

   Je me retournes vers toi ivre de rage, te reprend durement en disant :

-Sort d'ici sale pervers, on ne se trouve pas dans un porno.

Tu souris, ose me dire :

- Pourtant vous agissez comme une actrice porno.

Incroyable ! Il n'a pas dit ça. 

Je me lèves promptement, je te regardes dans les yeux, quand je te dis :

-Dégage d'ici !

Je suis soule pas folle. Je reprends cette fois vraiment agacée :

-Sort d'ici ! Qui que tu sois ou quelle que soit ton nom. Dégage de ma vue. Je ne suis pas un objet sexuel ! Je ne suis pas quelque chose que l'on vient voir pour se satisfaire je suis, je suis Madame Robinson, une femme qui se plaît à faire ce qu'elle veut et ceux comme elle le veut. La femme que tu es venue voir, la femme à qui tu as demandé une période d'essaie. La femme à qui tu dois le respect. 

-Mais... Je...

- Tu ne ... Rien du tout. Tu as fauté. Tu dois t'en aller. 

        De la prestance naturelle, c'est vrai que tu en as. Une envie de te rebeller peut être. Te donne l'impulsion de me dire :

- Je ne dépend pas de vous. Je ne suis pas accro à vous, comme tous ces gens que vous vous coltiner. Moi je vous veux pour une bonne raison. Je veux que vous me dominiez pour que j'y arrive, pour que je sois moi. Pour que je me découvre. 

  Je suis enragée, j'ai perdu mon calme. 

Je suis si en colère que je sens que des larmes veulent couler de mes yeux. 

Mais impossible que je ne pleures, je ne suis pas une de ces idiotes qui se donnent en spectacle devant un homme, pour essayer d'attirer sa sympathie. 

Je n'ai besoin de la sympathie de personne, je me bats seule, contre tous et ça me va.

    Et toi. Il est grand temps que tu comprennes. 

- Je ne suis pas une pute ! Qui apprends vous comment baiser.  Petit puceau. Je suis votre dominatrice, je fais de vous ce que je veux. Vous êtes ma propriété. Vous devez vous abandonner à moi. 

    Un rire qui t'échappe quand tu oses me dire :

-Une femme qui parle de cette manière, est forcément une pute.

  Tu me lâches ces mots. Tu as le courage, de me regarder dans les yeux quand tu viens de déverser cette diarrhée verbale. 

        Et moi, tout ce que tu m'inspires c'est bel et bien du dédain.

      C'est terminé, je ne veux plus te voir. 

       Les larmes qui étaient aux bords de ma rétine, n'existent plus. 

     Je puisses jusque dans mes tripes pour ne pas partir en vrille. Il n'y a pas encore de consentement écrit, tu ne peux pas le frapper jusqu'à ce qu'il se retrouve en pièce Robinson. Tu ne peux pas le massacrer lui et son regard condescendant d'homme qui se pense au dessus de tout. 

Madame RobinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant