Comme il est adorable à porter ses cartons, à les mettre dans un coin de ce qui était à une époque de ma vie, ma chambre, mon havre de paix, loin des propositions douteuses de monsieur Robinson.
Passer de soumise à dominante quel étrange, mais commun retournement de situation.
J'inspire profondément, attire ton attention en cognant poliment de mon poing contre le seuil de ta porte.
Tu te tournes vers moi, me sourit, essaie de me prendre dans tes bras ?
Mais voyons mon bon toutou, as tu oublié à qui tu avais affaire ?
Je place une main entre toi et moi, pour imposer la distance dont tu as besoin pour reprendre tes esprits.
Tu passes un doigt sur la lanière en cuir qui te sert de collier.
Orh... pauvre chérie, ça te gêne ?
Est ce que ce collier qui représente l'influence que j'ai sur toi est oppressant ?
Est ce que cette influence te dévore de l'intérieure ?
Est ce qu'elle te rend si accro que tu ne sais pas quoi faire de toute cette excitation qui bouillonne en toi ?
Est ce qu'il s'agit de ça ? Mon bon toutou...
Tu me veux c'est ça ?
Tu veux que je te touche. Tu aimes quand ma main glisse le long de ton cou, de cette manière là, si langoureuse, si voluptueuse. Comme je suis en train de le faire, avec autant de désir, d'envie.
Hum... Comme tu trépignes d'impatience.
Quand ma main agrippe ton collier, quand mes doigts caressent ta carotide et que mes lèvres effleurent les tiennes.
Comme j'aime t'entendre essayer de garder ton contrôle à travers un soupir si long, si profond, si pur . Tu en meurs d'envie, et j'adore ça !
Jouer avec ta libido, jouer avec ta patience.
Un jeu qui a tendance à me faire perdre le contrôle.
Seulement la différence entre toi et moi, la raison pour laquelle tu es le soumis et moi le dominant, c'est bien le fait que moi le contrôle, je sais le garder.
Est ce que tu sais comment je te vois là maintenant ?
Je te vois, comme un chien qui supplie pour avoir droit à son petit sucre, son misérable plaisir, la seule chose que son maître lui autorise, sa petite gâterie !
- Tu veux que je te gâte ? Te murmurais-je alors que tu es au bord de l'extase.
- Oui madame Robinson.
- J'aime quand tu admets ta défaite, c'est bien ... Continue, supplie moi. Fait moi la mine du chien battu, mon petit toutou.
Tu inspires fortement.
Waouh ! Tu souffres tant que ça ?
- S'il vous plaît madame Robinson ... Touchez moi.
- Hum ... Supplie plus fort je n'entends rien.
Tu baisses des yeux, te racle la gorge, te mord la lèvre !
- Si tu continues de perdre autant de temps, je te promets que je ne vais pas te toucher de tout le week-end.
- Pitié ! Laisses-tu échapper lors d'une supplique à peine audible.
- Je n'entends toujours pas ! Te reprochais-je sachant pertinemment que tu es à deux doigt de craquer.
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Madame Robinson
ChickLitBienvenue dans le monde délirant de madame Robinson. Entre soumission et domination, on ne sait plus en donner de la tête. Une femme froide ? Ou une femme faite de compassion ? Une chose qui est sur dans les bras de madame Robinson, on ne s'ennuie j...