Chap. 7 Demain...

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Hey hey ! Me revoilà pour un petit chapitre du point de vue d'Aomine ! Bonne lecture !
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Chap. 7 Demain...

[Aomine]

Mon pied martelait le sol depuis plusieurs minutes maintenant. L'avion avait atterri. Et il y avait Kagami dedans. J'étais stressé, si bien que je sentais mes mains moites et une goutte de sueur couler de ma nuque. Je sortis un mouchoir pour m'essuyer rapidement, puis repris mon poste d'observation.

Je ne tenais plus sur place. Quand les gens passaient devant moi, je grognais lourdement et n'hésitais pas à les impressionner de ma grandeur pour qu'ils décampent vite. Surtout qu'il ne me le cache pas.

Quelques personnes sortaient des grandes portes teintées, mais je ne savais s'ils étaient de son vol ou non... Étais-je à la bonne sortie ? Je vérifiais une énième fois tout en sachant que ce serait inutile. Mes doigts se trituraient bêtement et là...

À peine eus-je aperçu cette chevelure rouge qui noircissait sur la longueur que l'individu tourna la tête et nous sûmes. Bordel.

Je courus alors qu'il abaissait son casque d'un air perdu et incrédule. Et je pus le prendre contre moi, refermer mes bras sur son dos. Je le serrai fort, comme pour réaliser. Mon nez se déposa presque dans son cou, me permettant de me rapprocher encore plus.
"Hey, souffla-t-il alors que ces mains se refermaient sur moi.
-Hey..."
C'était réel.

Au bout de quelque temps, nous décollâmes nos torses pour nous regarder. Je sentis une sorte de bouffée de chaleur quand nos yeux se rencontrèrent. Jamais dans nos appels vidéos, je n'avais pu remarquer la beauté de ses yeux. Ils étaient rouges et profonds, pétillant d'une légère noirceur par endroit. Et il souriait de ce magnifique sourire que je voyais finalement pour de vrai. Je lui rendis par pur joie, pleurant presque.
"Émotif ? ricana-t-il.
-J'ai une poussière dans l'œil."
Nous échangeâmes un regard complice avant que je lui fasse signe de prendre sa valise.

"Mon père m'a réservé un taxi, viens.
-J'vais voir ton appart en avant-première ?"
Il opina en passant un bras autour de mes épaules.
"Par contre, je suis totalement perdu.
-Baka, il est à quelle sortie ?
-B4," indiqua le carmin en vérifiant sur son portable.
Je lui ébouriffai les cheveux en le guidant à travers l'aéroport. C'était vraiment lui.

Nous retrouvâmes rapidement le chauffeur, sans cesser de nous lancer de petits regards amusés. Tous mes problèmes s'étaient envolés.
"Rassure-moi, ton appart est déjà meublé ?
-Oui, t'inquiète pas, j'ai même pu commander de quoi faire à manger pour ce soir, ça devrait arriver d'ici deux heures."
Je ne pus empêcher la surprise de transparaître sur mon visage ; il m'interrogea.
"Je suis juste surpris que tu sois si organisé vis-à-vis de ça... Je me rendais pas compte...
-J'ai pas franchement le choix."
Il avait haussé les épaules, comme si c'était normal. Mais pour lui, effectivement ça l'était.

"J'ai envie de jouer, gémit-il. Mais je suis mort de fatigue. J'ai pas pu dormir dans l'avion alors que je me suis levé à cinq heure ce matin. Et j'étais si pressé de te voir que j'avais presque pas réussi à m'endormir... Il est que quinze heure, je voulais jouer maintenant... mais je risque de pas tenir debout très longtemps.
-On peut attendre demain, je préfère que tu sois en forme.
-Tu meurs pas de hâte ? s'étonna-t-il alors que la voiture se garait.
-Si. Mais je veux que ce soit dans de bonnes conditions quand même."
En remarquant mes mains qui tremblaient presque d'excitation, il eut un léger sourire et me présenta les siennes, dans le même état. Ce gars allait me sauver.

Ça aurait changé si tu savais ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant