Un Crime de fou(s)

Chapitre 4: Le soir du meutre

-Les gars !! Hurle Trevor dans le couloir. 

Trevor cris depuis quelques minutes déjà, je ne sais pas ce qu'il se passe, mais j'ai l'air d'être le seul à l'entendre. 

-J'ai besoin d'aide !!! 

Il y a quelqu'un qui va le faire taire ? 
Il brasse de l'air depuis 10 min.
Je vais le rejoindre pour qu'il se taise enfin. 

-Maxime !!! Enfin quelqu'un, regarde ! 

-Regarde quoi ? Arrête de gueuler steuplait j'ai mal au crâne là.

-Mais regarde putain ! T'es aveugle ou quoi ? 

-Ho les mots, on t'as jamais appris la politesse ou quoi ? 

Juste après ça je regarde dans la direction que trevor me pointe avec le doigt. 

-Oh putainn..

-Mais les mots, on t'as jamais appris la politesse mon chère max ? Me dit-il d'un air narquois. 

-C'est pas le moment de rire la.. C'est la merde. 

Mon regard ne quitte pas le sol, on se trouve dans un couloir où il y a très peu de passage, seul le personnel a le droit d'y aller d'ailleurs. Car il mène à la salle où se trouve tous les médicaments pour les fous, comme eux tous. 
Mais sur le carrelage, on peut apercevoir Adam, sanglant. Au début, je pensais que c'était une vieille blague de Trevor et de son seul ami ici, mais son pouls ne bat plus. Son cou laisse une marque d'étranglement et sur son abdomen on voit un coup de couteau... C'est loin d'être une blague. 
Trevor le regarde les larmes aux yeux, mais pourquoi est- il là ? On n'a pas le droit d'être ici. 

-Il s'est passé quoi ? Je demande. 

-je sais pas.. Je l'ai retrouvé comme ça, et j'ai hurlé. 

-Mais tu faisais quoi là ? Et lui pourquoi il était là ? On n'a pas le droit. Moi je me casse j'ai pas envie de me faire tuer par le directeur et la police. 

-Depuis quand t'as peur ? Je t'ai connu plus fort que ça. 

-J'ai pas peur. J'ai juste pas envie d'être accusé de meutre une seconde fois. Pourquoi t'es ici toi ? 

-On devait se réunir avec Adam. 

-Depuis quand vous vous voyez en secret vous deux ? Vous vous touchez la nouille ? Je dis en émettant un rire. 

-Mais n'importe quoi ! On va souvent dans "l'endroit interdit" c'est vrai quoi, il n'y a aucune surveillance, les caméras ne vont plus depuis des lustres ! 

-Et vous faites quoi dans cette salle ? 

Je dis toujours avec un sourire de coin. 

-on va piquer des médocs, pour se droguer. T'imagines pas des trucs. 

-Tu te drogue encore ? Mais t'es con ou quoi? tu es ici pour guérir pas pour te pourrir la santé. 

-C'est pas ça le problème pour l'instant. On en fait quoi d'adam ? 

-Tu crois qu'on doit appeler le directeur ? Ou Marie ? 

-Lâche la un peu Marie et puis c'est même pas mon infirmière, alors elle m'aidera jamais. Dit Trevor attristé. 

-Fait pas le mec déçu, on le sait que t'aime les petites saucisses comme celle d'Adam. 

-Mais lâche moi avec ça ! On le laisse là alors ? Tu crois que c'est ce qu'il mérite? 

-Si on voit qu'on la découvert avant on va avoir des ennuis.

-Mais s' ils savent qu'on était là, tu crois pas qu'ils vont nous suspecter ? En plus il te croiront jamais, tu es quand même surnommé le plus gros des mythos me dit Trevor. 

-c'est ça oui, au moins j'ai qu'une personnalité, je perds pas la tête. 

- alors on s'en va ? 

-oui, mais si on faisait partie des personnes qui n'ont jamais de chance et qu' aujourd'hui, les caméras seraient allumées ?

-Ils auraient déjà débarqués. 

-Alors pas un mot. On ne s'est pas vu. 

-Ça marche. 

Je regarde du coin de la porte pour voir si les infirmiers ou autres sont dans les couloirs, mais rien dans l'encadrement. La voie est libre. 
Je fis un signe de tête à Trevor, comme pour lui indiquer qu'il peut passer.
Mais j'avais dit quoi ? Je fais partie et j'ai toujours fait partie des personnes qui n'ont aucune chance depuis mon enfance. Car dans le couloir, il y a une infirmière, mais pas n'importe laquelle, voilà Marie.

Marie c'est comme ma confidente mais version hospitalier. Elle écoute toujours mes histoires, mes problèmes. 
Mais une fois on était tous les deux et je crois bien qu'elle m'aime plutôt bien, voir beaucoup. Elle a essayé de m'embrasser.

Pas très professionnelle. 
J'ai donc refusé, et depuis entre elle et moi c'est devenu des conversations sans fond.

-Salut les mecs, vous faites quoi ? nous demande Marie. 

Je regarde Trevor pour qu'il lui réponde à ma place. D'habitude j'ai toujours mille excuses, mais aujourd'hui c'est différent.

-Et.. Bhaa euh..dit Trevor en bafouillant. 

Mais décidément, il est vraiment bête. 

-On allait prendre l'air, mais tu vois...il est un peu tard. Alors on pensait pas te voir ici. je réponds. 

-Je suis venu de la part d'Éric, il a entendu des cris. Tout va bien ? 

-Pour nous, tout va pour le mieux. Pour les autres je ne sais pas, j'ai entendu aussi des gémissements dans le couloir d'à côté.. 

Je dit ça pour éloigner Marie, si elle découvre Adam, Trevor et moi sommes dans la merde.

-Très bien retourner dans votre chambre je vous pris. Je vais vous accompagner. 

-Pas besoin, on va y aller. 

On se dirige chacun vers notre chambre respective.. Adam.. Je mets du temps à réaliser, mais Adam était quelqu'un de bien malgré tout. Je ne sais pas si le laisser périr là-bas était une bonne décision. Je pense qu'il va vraiment nous manquer.
C'était le genre de mec assez joyeux et réconfortant. 
Mais Trevor et moi sommes égoïstes, et je pense qu'en restant sur les lieux du crime nous auront eu des problèmes. Au moins, si quelqu'un le découvre, on ne sera pas suspecté...

À ce même moment, j'entends l'alarme d'alerte retentir dans le bâtiment et malheureusement ce n'est pas l'alarme incendie. Mais une alarme qui pourrait nous faire saigner les tympans tellement elle est puissante avec ce son strident..les personnes s'agitent, certaines demandent ce qu'il se passe. 
Mais je peux la reconnaître cette alarme il s'agit d'un danger imminent, une fugue, un suicide ou... Un meutre. 
Marie..