Chapitre 1 : L'arrivée

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Marc Meister, arrive pour son premier jour dans l'hôpital psychiatrique de Folkels. Plus souvent connu sous le nom "l'asile des fous".
Là-bas, le calme est loin d'être présent, seulement la tempête. Une tempête terrible qui ne s'arrête jamais.
Il avait décidé de faire des études de psychiatrie, car son frère est atteint d'une schizophrénie, il voulait comprendre ce qu'il se passe dans sa tête. Ses parents trouvaient cela insensé, et ne croyaient pas en lui. Pour eux, les psychologues et les psychiatres ne sont que des métiers pour les fous. Quoi de mieux qu'un fou pour comprendre ce qu'il se passe dans la tête d'un autre ?
Mais Marc, lui, avait réussit, alors pour son premier rendez vous en tant que psychiatre dans la clinique, il se trouve devant le grand bâtiment, d'un air gai. Cela le réjouit, car il a passé des études interminables et son petit cabinet n'accueille qu'une dizaine de clients par semaine...
Alors c'était sa première expérience, la vraie .

J'entre à l'intérieur, après avoir scruté tout le décor. Vu de l'extérieur, c'est plutôt joyeux loin de ce que je m'étais imaginé.
Pas de sinistre et ancien bâtiment ou de vieil arbre sous le devant, non. À Folkels, l'hôpital ressemble à un joli hôtel comme pour nous dire que ce n'est qu'un séjour, mais hélas la moitié parmis eux sont sûrement condamnés à mourir ici.
Après un pas dans le couloir, on peut vite s'apercevoir que ce n'est pas un simple "hôtel" mais un réel asile. Comme pour tous les films, j'entends des personnes crier, certaines même se tape la tête sur les barreaux.
Mais mon regard ne doit pas s'arrêter sur eux, je dois trouvé le directeur, il m'a appelé pour un entretien.
Cependant il n'y a aucun plan de repaire, pas de flèche, pas de panneau rien.. Seulement des cellules, j'ai l'impression d'être dans une prison.
J'aperçois tout de même une femme dans l'accueil.

-Bonjour, je cherche le bureau du directeur il m'a contacté pour passer un entretien avec lui.

La femme paraît non chalante, elle me regarde sans trop insister sur mon apparence et finit par me répondre un simple <<c'est sur votre gauche >>,je fis signe de la tête comme pour la remercier et décide de suivre le chemin qu'elle m'a donné.
Ce couloir doit être neuf, la peinture a encore son odeur satisfaisante. J'ai toujours aimé les drôles d'odeur qui ne plaisent à tout le monde. Il est aussi très long, j'aurais pu m'arrêter en plein milieu si je ne serai pas un grand sportif.
Arrivé au bout, j'avance d'un pas sûr devant la porte du directeur, et toque trois fois de suite.

-On me dérange pas pendant mon travail !

-Je suis désolé, c'est Marc, Marc Meister vous m'avez proposé aujourd'hui comme rendez vous mais je peux repasser une autre fois si vous le voulez.

-Oh, c'est vous entrez dont. Vous êtes en avance Mr. Meister

J'ouvre et me retrouve à l'intérieur de la pièce. M. Kclinton le directeur de l'asile est très grand, il a une certaine posture qui pourrait me faire froid dans le dos. Malgré ça, il a un air très sympathique.

-Alors, commençons directement.
Si je vous ai convoqué ici, ce n'est pas pour un simple poste dans l'hôpital.

-Pourquoi ? Je ne suis pas assez compétent ?

-Non, loin de là au contraire. Dans la nuit du 27 février à eu lieu une chose éprouvante dans cet hôpital. Un.. meurtre. Ce n'est pas le premier, mais les inspecteurs de police n'ont jamais su faire parler un seul des suspects. C'est pourquoi nous avons besoin de vous Mr Meister, je vous sens assez discipliné et vous semblez avoir les capacités requises pour nous trouver l'assassin.
Enfin si vous êtes d'accord ?
Je vous offrirai une promotion.

-OUI ! Volontiers cela me fait plaisir, mais m'effraie un peu à vrai dire...

-Si vous avez peur, je peux appeler d'autre psychiatre du département. Mais Marc, vous ne serez pas seul, je serai avec vous ainsi que les inspecteurs qui vont continuer d'insister.

-je n'ai pas peur, je serai là ! C'est moi qu'il faut, je ne vous décevrai pas Mr Kclinton.

-très bien, je vous remercie. Vous pouvez aller voir Jane, elle vous guidera.

-Jane?

-Vous ne l'avez pas encore rencontré ? C'est la jeune fille à l'accueil du bâtiment.

-oh si, j'y vais alors. Merci à vous !

-Il n'y a pas de quoi ! On se revoit vite.

-À bientôt !

À vrai dire, je n'ai pas trop réfléchit à ma réponse. J'ai dit ça d'un coup de tête , une vague de pensée. Et mon petit doigt me forcait à dire oui.
Notre rencontre fut très rapide.
Mais c'est insensé, comment un si jeune psychiatre pourrait aussi devenir agent de police ?
C'est une nouvelle histoire qui commence pour moi, je dois trouver le potentiel meurtrier, du potentiel meutre.

Je fis donc demi-tour, je ne sais pas pourquoi je dois m'interroger à cette certaine Jane et non pas au directeur directement pour avoir les informations...mais bon, je fais ce qu'il me dit de faire. Je fonce un peu tête baissée face à la situation.
La femme est toujours derrière une vitre avec des documents, son chignon mal coiffé qu'elle essaie de remettre en ordre lui donne un air de bibliothécaire. Il lui manquerait les petites lunettes.
J'avoue qu'elle pourrait me plaire, si je ne serai pas attiré par les hommes.
J'espère qu'elle sera plus emballée à me parler que notre interlocution de tout à l'heure.

-Excusez moi, c'est encore moi, je m'appelle Marc. Je suis le nouveau psychiatre de cet asile

-Je vous arrête tout de suite, si vous pensez que vous sortirez d'ici sans devenir un minimum fou. Vous rêvez !

-merci du conseil, mais je suis persuadé du contraire. Je voulais juste connaître certaines informations au sujet du meutre qui a eu lieu la semaine dernière. Le directeur m'a dit de m'adresser à vous.

- vous découvrirez ça vous même. Mais j'ai seulement ce document pour vous , c'est le compte rendu des policiers venu inspecté.

-Merci beaucoup !

Je me mis à lire ce document, il y a de nombreuses pages.. Mais je ne m'arrête pas aux détails. Je veux juste voir à qui j'ai à faire. Je cherche en défilant mon doigt sur la feuille et finit par trouver, les suspects seront de 6.
Deux fois plus de travail...
Tous atteints d'un trouble psychiatrique différent...
Ce n'est pas gagné.

Un Crime de fou(s) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant