Je scrute l'endroit pour les regarder un par un. Ils sont là, tous là. Et l'un d'entre eux, et le potentiel meurtrier. Trevor est à côté de Julie au centre de la salle, ils discutent de sujets diverses. Ils ont l'air de bien s'entendre, malgré qu'il m'a affirmé le contraire. Julie rit aux éclats face aux paroles de celui ci. Ce qui m'apporte un sentiment de satisfaction.
Dans un coin de la pièce, Maxime adossé contre le mur sirote son café crème un air arquois sur le visage.
Avant d'arriver ici, j'ai décidé de payer une boisson à chacun d'entre eux, cela me permet de me familiariser. C'est pourquoi, Émilien que je n'ai jamais vu auparavant boit un thé vert, suivis d'Alice. Celle-ci, joue avec ses cheveux blonds, j'ai l'impression d'avoir déjà vu son visage, mais ce n'est qu'une impression car je n'ai pas encore eu d'entretien avec elle.
Et finalement, un peu en retrait au loin, je vois une femme plutôt âgée.
D'après les dossiers que j'observe depuis tout à l'heure, c'est sûrement Charlotte.
Après cinq bonnes minutes passées, je prends la parole.-Bonjour à tous, enchanté à ceux que je ne connaît pas encore et je suis ravie de vous revoir les autres.
On est ici pour discuter, de ce qui s'est passé, de votre vie etc...Quelqu'un veut commencer ?Après cette question, trevor et Maxime parle en même temps.
Alice les accompagne et Julie aussi. Ce qui se transforme en une interlocution incompréhensible.-Stop, s'il vous plaît pas tous en même temps ! On ne s'entend plus.
-Pas besoin de les entendre, marmonne Maxime en touillant son café.
-On t'as entendu, et oui on a des oreilles, wow étonnant ! pouffe Julie.
Je décide de lancé un sujet de conversation pour éviter qu'ils se chamaillent.
-Je vais vous parler un peu de moi. Je suis originaire de Lille dans le nord, mes parents sont ch'tit. Vous savez cet accent pas très beau à l'écoute ? J'ai grandi dans une petite maison, aux briques rouges typique de la région. (je marque une pose dans le récit). Je voulais devenir psychologue en premier lieu, mais mes parents n'étaient pas d'accord pour ça. J'ai finalement fait des études de médecine pour devenir psychiatre.
Pourquoi psychiatre ? Car j'aime aider et surtout pour mon frère.. Mon frère était schizophrène.-Comme Alice ! S'écrie Julie a travers la pièce.
-Julie arrête ! c'est une bien belle histoire que vous racontez M.Meister, seulement pour nous c'est différent. retorque la concernée.
-En dite moi plus, qui veut m'expliquer ?
-Vous savez, on a pas toujours été comme ça, internés. Pour tout le monde ici on est dit "fou" mais la moitié d'entre nous, n'ont même pas conscience de leur maladie. D'après les psy j'ai un trouble de la personnalité, tout ça parce qu'Alex a fait face aux mauvais moments. Mais suis-je fou pour autant ? Je suis simplement différent.
-Tu veux nous parler d'alex ? je demande à Trevor.
-Et bien, il n'y a pas grand chose à dire.
-Arrête un peu, dit nous tout petit Trétré. s'esclaffe le mythomane.
-Toi, ta gueule.
-S'il vous plaît, rester polie. Si Mr. Ducan ne veut pas parler de son Tdi, c'est son choix. Tiens par exemple max, parle nous de toi.
-J'ai jamais dit que je voulais pas. Enchérit Trevor. Alex fait partie de moi, je remarque peu sa présence. Je sais qu'il est venu à certain moment car ma tenu change, il a un style particulier. Ou les gens m'explique sa venu. C'est aussi à cause de lui qu'on est coincé là.
-Alex a tué ses beaux parents ! réplique emilien.
-Il sortait même avec Adam ! se moque le menteur, toujours adossé.
-Il ment ! Comme d'habitude. Je ne suis jamais sortie avec Adam.
En disant cela, Trevor pose sa tête sur l'épaule de Julie.
-il y a pas de mal à être avec un garçon ! nous informe Charlotte, en frottant la table trois fois.
-La table est propre Charlotte ! s'esclaffe Mme'marthy.
-J'ai une question, vous vous connaissez tous ? Je pensais que vous étiez assez seuls, mais en fait je suis le seul à pas vous connaître !
-On entend parler des autres, et parfois on peut se retrouver quelques heures..Enfin mes vrais amis, ce ne sont pas eux. me répond maxime.
-Vous savez avant de venir ici, c'était essentiellement pour vous aidez. Mais m. kclinton ma vite informé, pour le meutre et cetera. Mais avant tout, je veux réellement vous aider, vous pouvez avoir confiance en moi.
-Monsieur, vous êtes gentil mais personne peut nous aider. Et puis, vous n'êtes pas le seul qu'on a vu venir, riposte Alice.
Ce n'est pas la première à me dire ça, Trevor m'avez évoqué la même chose ainsi que Jane à l'accueil. Je commence à croire qu'on me cache de sérieuses choses.
-J'avais pu le comprendre, je dévoile en regardant Trevor.
-Et moi aussi je veux parler de moi ! Vous avez assez discuté. S'indigne Julie en gesticulant.
Elle fait de grands gestes avec ses mains, se qui poussent Trevor qui s'était reposé sur son épaule.
Elle raconte son passé, mais je décide de laisser ça en arrière plan pour observer mes patients. Maxime ne l'écoute pas, il pose sa tasse sur la table en terminant son café.
Ce qui agace Charlotte parce qu'elle se mit à ramasser systématiquement sa tasse.
Je jette un coup d'œil sur mes renseignements, Charlotte est atteint de toc, trouble obsessionnelle compulsif.
Elle ne peut s'empêcher de nettoyer, parfois chuchoter des mots incompréhensibles ou avoir des envie sexuelle soudaine.
Elle va vérifier, ranger, prier, répéter compulsivement.
Elle souffre d'une très forte anxiété, de dépression ou de trouble bipolaire.Maxime soupire à la vue de Charlotte qui nettoie sa tasse comme elle peut. Mr. Ducan, quant à lui, fixe Julie son regard est pleins d'étoiles.
Je pensais qu'il n'aimait pas Julie celui la ?
Mme. Marthy finit de raconter son histoire, les autres l'applaudissent.-Oui bravo enfin ! elle a arrêté de parler ! Ironise Alice.
-ce n'était pas trop tôt ! rit Maxime.
Et c'est ainsi, que Mr. Meister finit son premier entretien avec ses patients.
Sous la joie, et la bonne humeur.
Mais après le calme, arrive la tempête...
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Un Crime de fou(s)
Ficção GeralDans un hôpital psychiatrique nommé Folkels à eu lieu un meutre. Un meutre qui concerne 6 suspects. 6 suspects tous atteint d'un trouble psychologique. Qui dit trouble mentaux, dit psychiatre. Ainsi, le directeur de l'asile fait appel à un psychia...