Le Péché d'Adam

Chapitre 5: Messe

Sous le plancher des catacombes de l'église et à travers l'écran des caméras, je ne pouvais m'empêcher de l'admirer sous toute les coutures. Dans chaque angle, sous le jeu de lumière du soleil, Adam Giordano était béni de perfection. Je zoomais la caméra sur lui et je retiens à peine un soupire de contentement. Sa beauté froide ne permettait aucune imperfection. Sa mâchoire ciselé se contractait à chaque prière.

- Amen.

D'une seul voix, les fidèles conclurent la messe. Presque toute la ville était là. La messe du dimanche était sacré à Catane. Elle se passait dans une grande église, large et spacieuse. Les sermons du prêtre était très apprécié par la communauté mais pour la grande majorité des personnes, c'était Adam Giordano qui les intéressaient. Assis et entouré de sa famille nombreuse, il était une apparition céleste.

Dans un costume Versace trois pièces noir, taillé sur mesure, il dégageait quelque chose de sombre et d'inacessible. Les cheveux plaqué en arrière et quelque mèches qui tombés sur son front, il fermait les yeux, concentré sur sa prière. À l'image d'un pécheur qui recherchait la rédemption malgré la gravité de ses actes.

Ironique pour le Prince des mafioso mais pour sa défense, il était inpermeable a tout blâme.

- J'ai faillit mourir d'ennui, se plaignait Suarez dans le canal du micro.

- Ferme-la tu veux, répliqua Pedro exaspéré. On doit attendre les ordres.

Mes hommes m'attendaient à deux rues de la cathédrales. J'étais la seule à m'être dissimulé parmi la foule et avoir pénétrer dans le lieu de culte. Une touriste qui vient visiter la grande cathédrale pendant la messe, ça ne choque personne. Par contre, trois colosses brésilien en combinaison et arme à la taille, on pouvait pas faire plus voyant.

Nous n'étions pas venu pour le sermon. Évidemment. C'était le seul jour de la semaine où toute la ville y compris notre cher Don Giordano et son cortège de démons seraient présent. Sa garde était attentif à toute menace extérieur, la main prêt à dégainer au moindre signe d'attaque. Ces idiots ne penserait pas une seul seconde que le danger venait de sous leurs pieds.

La menace, c'était moi.

- Les câbles sont relié, je signale dans l'oreillette. Les caméras sont opérationnelles, je vois tout à 360 degrés. Les fils électriques sont installés, il ne manque que la touche finale. On revient dans deux semaines pour finaliser la dernière étape du plan.

- Compris.

Je rangeais mon matériel près des piliers et marquais l'endroit d'un cœur. Je me dépéchais de me changer, je devais sortir en même temps que les fidèles pour ne pas me faire remarquer. J'enfilais une robe d'été et me coiffais d'une tresse sur le côté. Je longeais les couloirs et grimper les escaliers quatre à quatre. La chaleur des catacombes et la précipitation de mes gestes me faisaient suer à grosse goutte. Je continuais de suivre le chemin vers la sortie avant de m'arrêter près des portes. Je poussais la porte discrètement pour ne pas la faire grincer et je jetais un oeil furtif. L'amas de personne qui attendait la bénédiction du prêtre était ma sortie de secours. Je me faufilais parmi eux et me glisser dans la foule. J'étais sauvé.

- Que Dieu vous bénisse.

Cette voix. Je la reconnaitrait entre milles. Il était là. Les poils de ma nuque s'hérissèrent. Le rythme effréné de mon coeur contractait ma poitrine. Je n'arrivais plus à faire un pas. Mes jambes étaient tétanisés. Les gens me bousculaient et certains pestais de me voir bloquer le passage. Des sons qui n'atteignaient pas mes oreilles.

Du sang. Des larmes. Des cris.

Je déglutis difficilement.

- Le corps du Christ, mon enfant ?