The Fire Refines Gold - Chicago Fire

Chapitre Vingt-Neuf

- Meilleure pompière, hein ? Je te rappelle que je suis le Chef du département et que toi, tu es en bas de l'échelle. Pas même Lieutenant, répliqua Grissom.

- Le grade ou le diplôme ne fait pas l'intelligence. Être un faible et à la tête du Département ne fait pas de toi un homme puissant. Au contraire, tu es juste un homme faible en position de pouvoir. Sans ça, tu es rien, riposta Kaylee.

Elle avait touché une corde sensible car à peine eut-elle prononcé ces mots, la conduite de Grissom changea brusquement. Son sourire narquois disparaissait de son visage, sa mâchoire se contracta et il hocha la tête en la fixant du regard avant de quitter le bar de la même façon qu' il y était entré. La première chose qu'elle constata quand elle reprit place autour de la table était le visage grave du Chef, accompagné par le silence de plomb qui les entourait. Cependant, ce silence ne dura pas et les conversations reprirent.

- On va trouver une solution, tenta Wallace pour la rassurer.

- Je ne suis pas sûre qu'il y en est une, soupira-t-elle, avant d'avaler le reste de son verre d'une traite.

Sans un mot, elle enfila sa veste, sortit deux billets de cinq dollars, les posa sur la table et salua ses amis. Rapidement, Severide fit de même et couru après sa sœur jumelle.

- Laisse moi te reconduire, s'exclama-t-il une fois à sa hauteur.

- Je peux me débrouiller toute seule.

- Je n'ai jamais dit le contraire. Je serai juste plus rassurer.

- T'es chiant, souffla-t-elle.

- C'est pour ça que tu m'aimes, sourit-il, me dirigeant vers ma voiture.

- Je veux un petit déj' de reine demain matin, répliqua-t-elle.

Avant que Severide ne puisse répliquer qu'il ne comptait rester dormir chez elle, qu'il lui servait juste de taxi, elle joua à son tour la carte de l'inquiétude comme il l'avait fait quelques instant plus tôt. Aussitôt dans la voiture de son frère, Kaylee chercha une station de radio, elle s'arrêta sur une station diffusant les titres d'anciens groupes de rock. Les quinze minutes de trajet se passèrent avec les jumeaux chantant à tue tête les plus grands titres de Queen. Une fois à destination, ils attendirent la fin de la chanson pour descendre du véhicule.

Les jumeaux furent accueillis par Jolyne, la jeune étudiante qu'elle embauchait pour garder Aidan quand elle est de garde et accessoirement quand elle a besoin de sortir et de décompresser comme ce soir.

- Tout s'est bien passé ? tenta la pompière.

- Comme toujours Aidan a été un amour, sourit-elle, faussement. Tu es sûre que tout va bien ? Tu as l'air nerveuse.

- Je ne vais plus pouvoir m'occuper d'Aidan. Je ne peux pas prendre ce risque, s'exclama-t-elle, forçant dans les mains de la pompière une feuille. Quelqu'un a sonné à la porte, quand j'ai ouvert il n'y avait personne mais il y avait ce mot d'accroché à la porte.

Kaylee échangea un regard inquiet avec son frère avant de déplier la feuille. La première chose qui lui sauta aux yeux étaient les caractères gras imprimés recouvrant l'entièreté de la page, puis ce fut le message ou plutôt la menace.

- Je vais te raccompagner chez toi, la rassura Kelly, en voyant la terreur dans laquelle était Jolyne.

- Après que Kaylee l'ait payé, Kelly comme promis la raccompagna chez elle quelques étages au-dessus. Quand il retrouva sa sœur, cette dernière observait Aidan dormir paisiblement, appuyée sur le cadre de la porte, le message de menace toujours entre ses mains.

- Tu penses trop fort, soufflais-je.

- Est-ce que ça en faut vraiment la peine ? demanda-t-elle, faisant face au Lieutenant des Secours.

- Tu ne peux pas savoir si tu n'as pas essayé, raisonna-t-il. Et, ils vont essayer de t'en dissuader par tous les moyens. Ne lui fait pas ce plaisir.

Elle jeta un dernier coup d'œil à son fils, avant de fermer la porte de la chambre et de se diriger vers la cuisine. Elle sortit deux bières du réfrigérateur, et décrocha le menu du restaurant asiatique de sur ce dernier. Les jumeaux passèrent le reste de la soirée, mangeant sur le canapé devant un re-run des deux premiers L'Arme Fatale. Et ce fut au milieu du deuxième, qu'ils s'endormirent. Le lendemain matin, ce fut le téléphone de la jumelle qui les réveilla. A peine réveillée, elle répondit sans payer attention au numéro.

- Sheridan, marmonna-t-elle.

Quand son interlocutrice s'identifia, la pompière se leva d'un bond, pleinement réveillé tout à coup. La discussion ne dura pas longtemps, mais fut suffisante pour créer la panique chez la pompière.

On a vingt minutes pour tout ranger, dit-elle simplement, avant de s'atteler à la tâche.

Qu'est-ce qu'il se passe ?

Visite d'un agent de la DCFS suite à un appel anonyme inquiétant.

Il ne demanda pas plus. A deux, les choses avancèrent vite et en quinze minutes, l'appartement était en ordre, mis à part quelques jouets qui traînaient au sol. Moins de cinq minutes plus tard, quelqu'un sonnait à la porte. Quand Kaylee ouvrit cette dernière, elle fut rassurer de voir qu'il s'agissait de Tina. Elle l'a fit entrée, avant de lui offrir une tasse de café.

- Je ne vais pas passer par quatre chemins, on a un reçu un appel anonyme, nous informa que vous auriez perdu votre travail, expliqua Tina.

- Je n'ai pas perdu mon travail. Je suis simplement suspendue le temps qu'une enquête interne se ressoude.

- Car vous avez frappé et harcelé un homme sexuellement ?

- Je n'ai jamais harcelé qui que ce soit. Le type est un gros porc qui a fait allusions à des promotions canapés. Je l'ai replacé simplement en lui disant que pour ça il fallait aimer les hommes, se défendit Kaylee.

- Mais vous reconnaissez l'avoir frappé ?

- J'ai perdu mon sang-froid.

- Rien que pour ça, vous pourriez perdre Aidan.

- Pardon ? s'exclama-t-elle.

- Et si, vous êtes dans l'incapacité de nous prouver que, malgré votre suspension sans salaire, vous êtes capable financièrement de subvenir au besoin d'Aidan, vous perdez Aidan de source sûre.  

____________________________
Bon allez, je retourne dans mes cours.
❤️