La Colère Humaine - Pièce de théâtre

Préface

« Dans un Manhattan moderne aux employés et passants hétéroclites, une femme d'affaires et son assistant se confrontent au monde, méprisants de tous. Alors que leur passage ne laisse qu'un sillage rocambolesque de violence et d'insultes, des Newyorkais semblent bien déterminés à les faire changer de philosophie. »

Comédie théâtrale, La Colère Humaine est avant tout une alchimie propre aux deux rocambolesques protagonistes, lesquels par leur philosophie de la violence sèment le chaos dans tout Manhattan. Le comique, ici, se veut au service des intérêts de l'alchimie littéraire, conductrice de l'œuvre. Son impulsion permet la transcendance de Karen et Zach, pourtant chaotiques et méprisables personnages qui, malgré leur violence inexcusable, restent sur le devant de la scène, implicitement excusés par le spectateur.

Spectateur approbateur, complice même, qui, s'esclaffant des situations ou s'attachant aux protagonistes, tantôt par pitié, tantôt par compassion, tantôt par réel ancrage dans leur brutale journée, ne fait que renforcer la position de légitimité de ceux-ci. Quand se profile à l'horizon la fin de la pièce et ses démêlés tragiques, le spectateur ne peut plus lutter contre, souriant malgré lui. Entraîné par le cycle alchimique inéluctablement accompli, où la violente boue trouve son éclat idéal en or comique. En or humain.

À mes camarades déjantés. À notre professeure qui l'est tout autant. Aux Karen et Zach de chaque ville, qui auraient tôt fait de changer leur philosophie !

Note : A l'origine, cette pièce de théâtre est un devoir d'écriture que j'ai rendu au lycée.