C'est ça le futur ?!

interlude n°1

10 novembre 2016 :

"QUOI ?!"

Blaise fusillait McGonagall du regard.

"Vous êtes en train de me dire que nos enfants ont disparu ?!

-Calme toi, s'il te plaît."

Ron posa une main apaisante sur le bras de son mari, avant de le forcer à se rassoir. Le métis émanait de fureur de chaque pore de sa peau. À côté de lui, Pansy se tenait crispée au bras de Ginny, ses ongles s'enfonçant dans la chair.

"Comment est-ce possible ? demanda le plus calmement possible Hermione, sa main tremblant pourtant sur l'accoudoir du siège.

-Nous n'en avons aucune idée, Madame Nott. Nous faisons, bien entendu, tout notre possible pour les retrouver."

Pansy grinça des dents, et Ginny se mit à faire des petits cercles apaisants avec son pouce, sur le bras de sa femme.

"Et tout votre possible consiste à être ici ?! cracha Blaise."

Ron le fusilla du regard, lui reprochant son manque de tact, ce qui sembla calmer le métis pour l'instant.

"Écoutez, reprit-il. Je veux bien me modérer. Après tout ce n'est pas de votre faute. Par contre... Je n'empêcherai pas Draco ou Harry de vous lancer quelque sort. Avec mon respect, bien entendu."

Cela jeta un froid dans le bureau. En effet, les époux Potter-Malfoy étaient connus pour avoir une magie très puissante, qui lors de violents accès de colère, pouvait faire de gros dégâts. Les deux ensemble ne faisaient encore moins bon ménage.

"Bonjour !"

Harry entra dans la pièce, tout sourire. Sourire qui diminua lorsqu'il vit les autres parents.

"Vous en fait une tête dis donc ! s'exclama-t-il.

-Professeur, salua Draco, interrompant la tirade de son époux. Vous vouliez nous voir."

McGonagall hocha la tête doucement.

"En effet. Asseyez vous."

Le blond for apparaître deux chaises et Harry et lui s'installèrent.

"Qu'est ce qui se passe ? demanda lebrun, commençant à craindre le pire."

La directrice adjointe se racla la gorge.

"Il semblerait que vos enfants aient disparu."

Une onde de choc traversa la salle et il était inutile de demander d'où elle provenait. Le blond avait les jointures des mains blanches à force de les serrer, la mâchoire crispée et tout son être semblait se retenir de tuer la professeure sur le champ. Harry avait pâli, prenant dix ans d'un coup, ses yeux lançaient des Avada à McGonagall et de la magie émanait de sa peau. On pouvait sentir des crépitement électriques autour du couple.

"Et où sont-ils ?"

La voix de Draco était glaciale, chaque mot se détachant l'un de l'autre, laissant planer une menace sous-entendue. La professeure semblait avoir plus vieilli en cinq minutes que durant les cinq dernières années.

"Monsieur Potter-Malfoy. Il semblerait que vous n'ayez pas compris le principe de disparition. On se sait pas où sont vos enfants."

Les crépitements redoublèrent.

"Nous avons fouillé tout le château. Dumbledore est actuellement dans son bureau, à la recherche d'une solution.

-Vous êtes en train de me dire que votre recherche consiste à rester dans ce putain de bureau ?!"

Blaise sourit ironiquement.

"Où ont-ils été vus pour la dernière fois ? demanda Théo, prenant la parole pour la première fois depuis qu'il était entré dans cette pièce.

-Dans leurs salles communes par leurs amis, hier midi.

-Et vous nous prévenez que maintenant ? s'écria Blaise, toutes bonnes résolutions envolées.

-Nous ne nous en sommes aperçus que ce matin. Le temps qu'on fouille le château, qu'on aille interroger les élèves. Le temps qu'on soit sûrs que vos enfants aient bien disparu, histoire de vous éviter une grosse frayeur. Mais malheureusement...

-Vous disiez qu'ils étaient dans leurs salles communes, l'interrompit Ron. Et ils auraient disparu comme ça ? "

Il claqua des doigts.

"Devant les autres et personne ne s'en est rendu compte ?

-Non, Monsieur Zabini-Weasley. Vous m'avez mal comprise. Ils étaient dans leurs salles communes puis sont partis, aux alentours de 13h. Alexis était en retenue avec moi -il faudra d'ailleurs qu'on parle Messieurs Zabini-Weasley- et je l'ai libéré autour de 13h30.

-Ça le rappelle quelque chose, murmura Pansy, plus pour elle même que pour les autres. Ophelia avait mentionné, dans une de ses lettres, une sorte d'après-midi pour des jeux tous ensemble, dit-elle à l'adresse de tout le monde cette fois-ci.

-Donc ils se seraient réunis on-ne-sait-où et auraient disparu comme ça. "

Harry avait pris la parole pour la première fois depuis l'annonce de McGonagall.

"Merde... "

Cela résumait bien la pensée de tous les adultes.

À suivre...