CHAPITRE 1

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L'adolescente n'avait ressenti une pareille attirance envers une personne du même sece qu'elle, Maki avait d'ailleurs toujours pensé qu'elle était attirée par le "sexe fort "autrement dit, les hommes en toute occurrence.
Ses perles noires se fixèrent contre le reflet de ses traits apparents dans la glace lisse. Sa crinière verte algue tombait en cascade contre son dos et ses lèvres étaient nappées d'un discret baume à lèvres couleur rosé. Malgré la façade qu'elle dévoilait aux yeux de ses proches, Maki était une fille qui prenait soin d'elle même si son apparence n'était pas le genre de choses qui la préoccupait tant, d'habitude. Un soupire permit de s'échapper et le souffle rencontra le miroir,  de la buée naquit contre la glace avant de s'évanouir. La seconde année venait de rassembler sa chevelure d'une main alors que dans l'autre elle tenait l'élastique avec lequel elle allait contenir son crin docile dans une queue-de-cheval moyenne. Son sourire illumina son visage et ses lunettes vinrent se poser contre son nez.
Maki était enfin prête pour rejoindre ses camarades de classe.









— Zen'in-senpai ! 

— Hey Itadori-kun. Où sont les autres ?

— Heu bah...Je sais pas. Ils ont dit qu'ils allaient venir. Ça fait déjà un quart d'heure que je poireaute.

Et bien sûr, il fallait que ces abrutis soient en retard. La Zen'in leva ses yeux au ciel, exaspérée puis enfonça nonchalamment ses mains au fond des poches de son short en jean déchiré. Ils avaient seulement échangé quelques mots ensemble mais cela suffisait à l'aînée, elle n'avait pas besoin de plus d'échange avec son kohai pour comprendre que parler n'allait pas combler leur attente.
Au bout d'un temps, les deux lycéens entendirent des bruits semelles heurter le sol se rapprocher. C'étaient les retardataires du jour qui arrivaient et sans même se presser !

— Désolé du retard...s'excusa maigrement le noiraud.

Il fixa d'un air accusateur la brune qui avait les bras croisés contre sa poitrine et le regard vacillant sur le côté.

— C'est de sa faute.

— Pardon ? Elle s'exclama en levant son poing où une veine était pleinement visible. Tu m'accuses ou je rêve ?

— Oui. T'as quand-même hésité entre une robe et un vêtement que t'as mis hier Kugisaki.

— Tu veux que je te frappe peut-être ?

— Ouh. J'ai peur. 

Megumi soupira et posa une main sur sa hanche.

— Tu devrais te calmer. Ça t'apportera des ennuis un jour.

— Je vais le tuer.

— On se calme !

Panda,qui était présent depuis le début, attrapa les bras de sa cadette afin de l'empêcher de commettre le meurtre imminent de Fushiguro Megumi. Nobara n'avait pas l'air de rigoler en plus, c'est que cette fille bluffait rarement, voir jamais. Et c'est cette caractéristique de sa personnalité atypique qui plaisait à sa senpai dont le sourire ne cessais d'illuminer sa face.

— On peut y aller ? Parce que vous me donnez déjà la migraine...

— Saumon.

Le panda lâcha Nobara immédiatement et cette dernière alla aux côtés de ses senpais en jetant un regard noir à Megumi.

— Si tu continues comme ça, tu vas finir par le maudire par le regard, fit Maki. 

— C'est pas plus mal ! 

Elle tira la langue à son camarade mais ce dernier ne sembla pas relever le geste enfantin qu'elle venait de lui faire.

— On s'arrache ! Sinon cet abruti de Gojo va se pointer et nous demander un truc stupide. Loin de moi cet idiot.

— Ouais t'as raison, acquiesça Nobara en bougeant la tête de haut en bas, son menton entre son pouce et son index.







Nobara avait besoin d'un avis féminin sûr et honnête sur les tenues qu'elle essaierait.
C'est pour cela qu'elle avait entrainé Maki avec elle dans ses mésaventures ; c'était une personne du même sexe qu'elle et en plus elle n'était pas du genre à mentir dans ses propos.
Cette dernière attendait d'ailleurs que sa cadette ne daigne enfin sortir de sa cabine pour se dévoiler dans l'ensemble qu'elle avait choisie avant de filer l'essayer.
Le rideau s'écarta finalement et sa silhouette féminine se dévoila enfin ; l'adolescente portait un chemisier blanc dont le tissu embrassait sa poitrine et une jupe droite en cuir noire. Maki la scruta quelques instants, la brune était sublime dans cette tenue. Bien sûr, mais voir que sa chemise étouffait presque sa cadette la fit réagir. Alors la plus âgée approcha ses deux mains de son haut et défit quelques boutons de celui-ci.

— Maki-san ?

— T'avais l'air d'étouffer là-d'dans.

— Merci je suppose.

— Mais je t'en prie.

Kugisaki avait néanmoins apprécié le geste de Maki même si aux premiers abords, elle avait pensé à un tout autre geste de sa part…

— Tu veux te le prendre ou encore essayer quelques tenues ?

— On y va. Je suis comblée de bonheur.

— Tu dis ça à chaque fois que tu finis un shopping ?

— Tu sais quoi ?

— Non.

— On devrait en faire plus souvent ensemble ! Et puis en plus c'est pas drôle si on y va seulement pour moi.

Le sang affubla dans ses pommettes et son index réhaussa maladroitement ses lunettes avant qu'elle ne puisse rétorquer timidement.

— Non pas besoin. T'inquiètes pas.

— Euh t'es sûre ? Je suis certaine que t'as de bon goûts !

— Non je te dis.

— On dirait plutôt le contraire…

— Tu veux que je m'énerve ?

— T'es marrante Maki-san.

Ladite Maki pencha la tête sur le côté, ses doigts posés en éventail contre ses hanches, un sourire amer planté sur ses lèvres.

— Et toi t'es mignonne quand tu veux.

Sa phrase était sortie dans un souffle timide, malheureusement Nobara avait ouïe celle-ci et avait profité du fait qu'elle lui tourne le dos pour que ses traits s'illuminent.

— Quoi ? Si tu bougonnes, fais le que je puisse entendre.

— Contentes-toi de payer tes achats et on s'arrache.

— Oui chef !


♡ ;;

j'étais pas très sûre de le
poster celui-là. honnêtement
c'est le premier VRAI yuri que
je redige et que je poste ici. j'espère
que vous avez aimé ce chapitre !

𝐒𝐎𝐔𝐕𝐄𝐍𝐈𝐑.  NOBAMAKI, JJKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant