Sauvée par le cheikh

_.Chapitre 13._

Amaya! Mais qu'est-ce que tu fabriques Jabbar t'attend depuis des lustres. Crie Linda au bout du couloir.

-Oui j'arrive !

Elle place le livre à sa place, quant au livre qu'elle a trouvé sous l'armoire, elle le place sous l'un des coussins d'un sofa.
Elle le lira plus tard.

Elle sort en trombe de la bibliothèque, court vers la sortie, elle traverse la cour. Elle continue son chemin en courant et arrive enfin près du studio.

La porte était ouverte, Jabbar avait déjà commencé avec ses échauffements. C'est fou mais cet homme ne ressemble nullement à un assassin. Oh! Elle va devoir se reprendre, c'est pas comme s'il s'agissait d'un tatouage visible, on ne peut pas le lire sur son visage voyons! Par contre à première vue, il avait l'air fort et... Elle doit arrêter de lui trouver des qualités! Il fait sûrement parti de ceux qui l'avaient enlevée!

-La retardataire est enfin arrivée à destination.

-Ça ne t'est jamais passé par la tête que si j'ai tardé c'est parce que je ne voulais pas voir ta tête de malade ! Répond-elle de manière cinglante

- Je sais que j'ai un visage à faire tomber toute la gente féminine, merci pour le compliment trésor.
Vas-y entre avant que ma beauté ne te pétrifie sur place.

-La modestie, tu connais ? Demande Amaya en entrant.

-Ce mot ne fait parti de mon vocabulaire, je suis d'une beauté à couper le souffle et j'en suis fier.

Amaya n'a pas pu s'empêcher de sourire, cet homme avait quelque chose de particulier, ce qui expliquerait le tutoiement spontané à son égard et ce sentiment de familiarité malgré sa réticence face à la possibilité qu'il soit impliquer dans son enlèvement.

-On va devoir mettre notre prise de bec de côté pour nous concentrer sur l'entrainement.

-Alors ? On fait quoi aujourd'hui ?

-Aujourd'hui, on va travailler ton endurance au cours d'un effort physique. On va courir, on va faire le tour du domaine et on va voir qui tiendra plus longtemps. Réplique t'il.

-C'est d'accord, on part dans combien de...

Il ne lui a pas laissé le temps de terminer, il s'est lancé dans une course folle.

-Mais c'est de la triche! Dit-elle en essayant de le rattraper.

Amaya remarque qu'il est rapide, agile et très à l'aise quand il court.

Elle essaie de le suivre comme elle peut mais il était beaucoup trop rapide. Elle abandonne son esprit de compétition pour se concentrer sur les alentours, il faut absolument qu'elle trouve une issue avant que ce Hassan ne la tue dès qu'il la jugera inutile.

La maison s'étend sur un grand terrain à perte de vue, dans la cour il y avait un grand jardin. Mais le domaine était entouré de beaucoup d'arbres. La densité de ces arbres lui donnait l'impression d'être en plein forêt!

Oh non! Elle est fichue!
Réfléchis! Réfléchis Amaya! Au cours de sa première tentative de fuite, dans la cour il y avait des voitures, alors il y a forcément une sortie, une route quelconque qui pourrait la conduire vers sa liberté! Elle doit retourner sur les lieux pour en savoir plus. Cela ne servira peut-être à rien, peut-être qu'elle va devoir soutirer des informations à Jabbar?

-Eh ! On se tourne les pouces ? Questionne Jabbar.

Il était en sueur et essoufflé.

-Il parait que tu n'es pas très en forme! Reprend-il

-Se tourner les pouces ? Parle pour toi! J'ai déjà fait le tour du domaine. Dit-elle avec aplomb.

-Ah oui? Comment ça se fait que je ne t'ai pas remarqué une seule fois durant mon parcours ?

-Tu avais dit de faire le tour du domaine mais tu n'avais pas préciser dans quelle direction ! Du coup, j'ai pris la direction inverse à la tienne. Affirme Amaya.

-Menteuse! Je courais tout seul comme un idiot ! Je suis revenu sur mes pas et tu perdais ton temps à rêvasser !

-Jabbar, Jabbar, Jabbar, Crois-tu qu'il est nécessaire d'utiliser la comparaison dans ce cas-ci? Pourquoi te comparer à un idiot si tu l'es dé......?

-Mademoiselle Amaya, à ta place je réfléchirais un bon nombre de fois à ce que ma petite bouche va dire car quiconque offense Jabbar subira sa vengeance !

Il l'a dit de manière tellement solennelle qu'Amaya éclate de rire. C'était un rire franc qui lui a fait oublier ses soucis pendant un court instant.

-Je préfère ce rire au visage maussade que tu affichais lorsque tu étais perdue dans tes pensées. Dit Jabbar sur un ton sérieux.

En guise de réponse, Amaya émet un petit sourire.

-Tu ris mais je vais quand même me venger pour  avoir traiter d'idiot un génie tel que moi !

-Le simple fait de te prendre pour un génie est la preuve même que quelque chose ne tourne pas rond chez toi.

-Amaya! Tu as vraiment envie de mourir! Dit-il sur le ton de la plaisanterie.

-Qui sait? Peut-être que je vais bientôt mourir, peut-être que ce sera toi qui sera chargé de me tuer et de te débarrasser de mon cadavre . Réplique t-elle  avec un sang froid à glacer le sang.

- Amaya personne ne tuera personne, Hassan attend simplement qu'on retrouve ton frère.

-Et si il était déjà mort et enterré alors le même sort m'est réservé! Je ne suis pas née de la dernière pluie, je sais comment ça va se passer. Dit-elle l'air grave.

-Aller ça suffit, trop de propos morbides pour aujourd'hui. Viens, je t'emmène quelque part.

- Très loin du domaine j'espère, sinon ça ne m'intéresse pas.

-Arrête de dire des absurdités et suis moi tout simplement.

Jabbar se dirige vers les écuries, Amaya sur ses talons. Arrivé aux écuries, il lui fait visiter les nombreux box.

Amaya remarque qu'à son passage, les chevaux réagissaient d'une manière ou d'une autre, soit par leur hennissement, soit ils venaient renifler la main qu'elle tendait.

Mais il y avait un jeune étalon qui malgré les efforts d'Amaya pour attirer son attention l'ignorait royalement. Il était resté à l'écart, tout au fond de son box. Ça lui a rappelé curieusement quelqu'un de son passé.

-Rania, je dois te dire un secret, ça fait quelques mois que ça m'éttouffe, je dois absolument te le dire.

-Tu as gardé un secret depuis des mois sans me le dire tandis que je suis ta meilleure amie !
Bon crache le morceau! Je remets les réprimandes à plus tard.

-Je...je suis amoureuse de lui. Avoua t'elle la voix tremblotante.

-Amoureuse? C'est impossible ! Tu n'as que treize ans, maman dit que seul les adultes comprenaient ce qu'est l'amour.

-Elle se trompe!

-Il y a un détail important que tu as oublié de mentionner. Qui s'est lui?

Coucou mes amours!

Je suis vraiment désolée pour le temps que j'ai mis à publier ce chapitre mais je préparais les examens du bac qui ont eu lieu ce mois-ci dans mon pays.
Je voulais rester concentrée au maximum d'où cette longue absence.

Dites-moi ce que vous pensez de ce chapitre.

Et tout au cours de ces prochains chapitres nous allons creuser le passé d'Amaya et d'Hassan pour mieux apprécier l'histoire.

Car l'histoire n'est nullement possible sans le passé.

***Amarah38****