Chère Conscience...

Chapitre 5

« O brawling love, O loving hate,
O any thing of nothing first create!
O heavy lightness, serious vanity,
Misshapen chaos of well-seeming forms,
Feather of lead, bright smoke, cold fire, sick health,
Still-waking sleep, that is not what it is! »

- Roméo, Acte I, scène 1, v. 167-171.
(

«O amour bagarreur, ô haine aimante,
O toute chose de rien, crée d'abord!
O lourde légèreté, sérieuse vanité,
Chaos déformé de formes bien apparentes,
Plume de plomb, fumée brillante, feu froid, santé malade,
Sommeil toujours éveillé, ce n'est pas ça! »

- Roméo, Acte I, scène 1, v. 167-171.)

Ce passage la marquait c'était un fait. tout comme Roméo et Juliette ne pouvaient vivre leur amour, elle non plus ne le pouvait point. Assise sur son lit tasse de thé et roman à la main, Alima se laissait bercer par la douceur des mots de Shakespeare . Ce dernier était son écrivain préféré et des écrivains elle en connaissait tant. Qu'ils soient noires, blancs, beiges, rouges voir même métissés ; elle ne se laissait de leurs chefs d'œuvre. Son amour pour la lecture est due à sa presque sœur qui à la descente de l'école sous le soleil chaud de quatorze heures ne ménageait le moindre effort pour lui transmettre tout ce qu'elle a appris la littérature incluses .
Ses pensées vaquaient lorsqu'elle sentit de petites mains accrocher son pagne imprimé.

- Maman j'ai faim

Alima la regarda longuement avant de se baisser pour prendre sa fille dans ses bras. C'était fou comme elle ressemblait à son père. Père qui d'ailleurs ne sais pas qu'il l'est. En effet après sa fuite, elle dû vivre dans la rue un certain temps...

cinq ans en arrière...

- Dawlen dof bi minguy nieuw daw len ( fuyez la folle arrive fuyez ) dirent les enfants en voyant une jeune femme ensevelie sous la poussière sans repère . elle ne sut que dire car dans son fort intérieur , elle était convaincue d'être quasiment folle. Alima était tant perdue dans ses pensées qu'elle ne vu pas le 4x4 se garer devant elle. Un homme grand de taille la peau ébène ni fin ni trop musclé les yeux étonnamment claires...noisette si je pus dire.

- emmenez la ais je eue le temps d entendre avant de voir deux hommes venir vers moi l'un d'eux portant une chose qui scintillait attendez; c'était un couteau mais pourquoi faire que me veulent ils me dis je. Soudain tout faisait trop de bruit mon esprit était embrouille même un essaim d'abeille serait plus silencieux. Je me sentis soulevée du sol et projetée contre quelque chose de moelleux;c'était le siège arrière de la voiture. Je voulais crier mais le bourdonnement persistait puis je m'endormis brusquement.à mon réveil, j'étais dans une grande chambre assez luxueuse style oriental,un grand lit rond avec plusieurs oreilles occupait le centre de la pièce,un mur d'un blanc immaculé et des meubles rouges bordeaux faisaient le charme de la chambre . Je me leva difficilement et vis un tapis tout aussi blanc que les murs en face du lit se trouvait à environ quelques mètres se trouvai une porte coulissante en verre donnant sur un magnifique couché de soleil sur la mer calme et reposante. Mes souvenirs allaient et venaient me rendant nostalgique.Tant de bons souvenirs liées à mon ''or bleue''.

-Eh bien dis donc tu vas beaucoup mieux entendis je 

c'était le jeune homme aux yeux noisettes, il était adossé à la porte de la chambre , je ne me sentais pas en danger et cela m'inquiétait.

- bon et si vous me disiez ce que vous me voulez c'est bien mieux que de m'observer ainsi 

-hey ne sois pas si agressive me répondit il exaspéré . Tu n'es pas censée être folle 

- réponds moi je déteste les gens qui tournent au tour du pot

Il se rapprocha de moi si vite que je n'y compris rien en quelques secondes son souffle se heurtait  déjà a mon visage. Alima s'il te frappe tu meurt et pourquoi je n'ai pas fait de la boxe me maudis je intérieurement Soudain son visage me vint en tête et mon rythme s'accélèra. Ma peau aussi me brûla les mots de ce port tournaient en boucle dans ma tête.