Accepting the Tides || IronDad [FINIE]

Chapitre 13

Chapitre 13

- Hey, gamin, dit doucement Tony, passant sa tête par l'embrasure de la porte de la chambre de Peter. Tu vas être en retard.

Ses propos furent accueillis par un grognement presque irrité. Il s'insinua à l'intérieur avec curiosité. Peter n'était jamais irrité par lui –

- Tu, euh –

Il se sentait bizarre, ne sachant pas vraiment quoi faire.

- Tu vas bien ?

Peter soupira et se retourna vers lui, toujours enroulé dans un cocon de couvertures. Le gamin aimait avoir un million de couvertures sur lui quand il dormait, mais il avait toujours l'air de suffoquer dedans. Parfois, Tony avait peur que ce soit le cas.

Il renifla, congestionné.

- J'ai connu mieux.

Tony se baissa, hésitant, sur le côté du lit de Peter. La peau du petit était pâle, un contraste éclatant contre les draps sombres. Ses mèches étaient collées à son front par la sueur. Tony y plaça doucement sa main.

- Wow, tu es vraiment chaud –

- J'ai froid.

- Ok, répondit Tony en passant une main dans ses cheveux pour les coiffer vers l'arrière. Donc – tu es malade ?

Les yeux de Peter rencontrèrent ceux de Tony.

- Heum, je crois ? ça va aller, je vais me lever dans une seconde.

- Non, non – il faut que tu te reposes, c'est juste –

Tony regarda autour de lui.

- Qu'est-ce que je suis censé faire ? De quoi tu as besoin ?

Un petit rire s'échappa des lèvres de Peter. Il se redressa un peu.

- Tu t'es jamais occupé d'une personne malade, avant ?

Tony rit.

- Pete, j'arrive même pas en prendre soin de moi-même quand tout va bien.

Peter sourit d'un air amusé.

- C'est vrai. Tu manges même pas avant dix heures du soir, d'habitude.

- Tu vois ? Je suis terrible. Ceux qui t'ont confiés à moi ont perdu l'esprit.

Il y eut un silence. Peter toussa légèrement.

- Je suis content qu'ils m'aient laissé avec toi, dit-il doucement.

Tony posa tendrement sa main sur la joue du petit, sentant la chaleur anormale qui en irradiait. Ses yeux étaient grands ouverts et pleins d'une sorte d'admiration, même si Tony n'avait aucune idée de pourquoi quiconque sur cette planète pourrait l'adorer.

C'était trop. Il fallait qu'il fasse un commentaire sarcastique.

- Tu sens cette odeur, dans la pièce ? ça ressemble à du miel. T'as rendu ce moment mielleux à souhait.

Peter haussa les épaules.

- Je suis désolé. Un peu.

Tony roula des yeux avec un sourire amusé, essayant de cacher l'abondance d'émotions parentales qu'il ressentait au fond de lui.