Chapitre 2 🌧

6.8K 181 11
                                    

PDV M.Dumont
Aujourd'hui je commence par la 6eme4, une classe très charmante avec de très bons élèves, tous très gentils les uns que les autres. Il y a le petit Malo aussi, très doué en histoire, il est discret participe de temps en temps dans mon cours mais je pense qu'il est timide et qu'il n'ose pas participer, il a l'air aussi très triste et je le vois toujours seul dans un coin de la cours à attendre que le temps passe, je devrais lui parler pour savoir si ça va. Nous sommes actuellement en ds et je suis entrain de passer dans les rangs pour pouvoir les surveiller, mais quelque chose attire mon attention au près de Malo, la manche de son t-shirt à manche longue est légèrement relevé ce qui laisse apparaître de nombreuse cicatrice qui ressemble à de la mutilation, je lui demanderai de rester à la fin de l'heure je veux en être sûr.

Comme prévu à la fin de l'heure je demande à Malo de rester pour pouvoir lui parler, une fois tout les élèves sortis je ferme la porte et retourne à mon bureau là où Malo m'attend.
D- comment tu vas mon grand en ce moment ?
M- euh bah bien monsieur
D- tu en es sûr ?
M-ou-oui monsieur
D- moi je n'en suis pas si sûr que toi, tu veux bien me montrer très bras Malo
Il me regardait avec de grands yeux ronds, on dirait même qu'il commence à avoir les larmes aux yeux
M-pou-pou-pourquoi vous voulez voir mes bras monsieur ?
D-ne t'en fait pas mon grand je veux juste vérifier quelque chose après je te laisse tranquille
Il hocha timidement la tête et finis par relever tout doucement ses manches, il me montra c'est avant bras en me disant qu'il n'y avait rien, mais je ne suis pas dupe je sais ce que j'ai vu alors je lui ai demandé tout doucement de retourner ses bras, ce qu'il a fait en laissant couler quelque larmes, ce que je vis me brisa la coeur, de nombreuses cicatrices récentes ou anciennes alors j'avais bien raison, Malo se mutilait, je devais en savoir plus.
D-pourquoi est ce que tu fais ça mon grand ?
Ses pleures étaient plus fort après avoir posé cette question, ce petit bout me brisait le coeur, alors pour le consoler je le pris sur mes genoux lui caressant la tête et en lui chuchotant des mots doux, c'est après 10 minutes qui se calma et qu'il se colla à moi, ne pouvant pas lui refuser ça je le serra plus fort, je repris la parole en essayant d'avoir une voix encore plus douce que d'habitude.
D- ça va aller mon grand, tu sais que tu peux tout me dire tu peux me faire confiance, je t'écoute je suis là.
Ne voulant pas le presser je lui laissais le temps de répondre.
J'entendis dans un murmure :
M- papa...maman...et...Jackson..
Après voir avoué qui était la cause de ça, j'avais la rage, comment des parents veulent-ils maltraiter leur enfant, mais je ne montrais rien je le rassurais. Heureusement c'était l'heure du midi alors il ne saurât pas en retard en cours.
Je repris la parole pour lui expliquer ce que je comptais faire.
D- mon grand tu vas venir avec moi d'accord ? On va aller voir le directeur et tu vas lui expliquer tout ce que tu m'as dit, c'est très grave ce qui se passe tu comprends mon grand ?
Il me fit un léger hochement de tête en me disant droit dans les yeux :
M- reste avec moi
Je lui souris ne prenant pas en compte qu'il m'ai tutoyer et lui répond dans l'affirmation que je resterai avec lui.
Je le descendais de mes genoux pour pouvoir me lever et à ma plus grande surprise je sens une petite main venir serrer l'un de mes doigts, je descends mon regard vers Malo pour le voir la tête baissée, je ne dis rien et me dirige vers le bureau du directeur qui est au passage mon meilleur ami.
Pendant tout le long que Malo racontait ce qu'il subissait il était accroché à moi et n'avait pas regardé une seule fois mon meilleur ami Pierre.
Pierre a finit par prendre la parole :
P- c'est une histoire très sérieuse, mais pour commencer tu dois avoir faim non ?
Malo hocha vivement la tête mais ne voulait pas y aller disant qu'il avait peur de voir Jackson. Ce que nous comprenons très bien Pierre et moi, je m'étais donc porté volontaire pour aller lui chercher un plateau mais il a refusé de me lâcher, chouinant à chaque fois que j'essaye de le faire lâcher, je capitule donc et c'est Pierre qui va vite lui chercher de quoi manger.
Pendant ce temps que le bureau dans le bureau je m'étais finalement assis sur le canapé où Malo a limite courus pour venir s'assoir sur moi son torse sur le miens, il ferme les yeux en sentant mes douces caresses que je faisais dans ses cheveux. En revenant Pierre a souris en voyant cette scène, je suis sûr que Malo ferait un excellent baby, car oui je suis daddy mais ça on en parlera plus tard.
En attendant pendant que Malo mange, Pierre et moi nous parlons de sa situation et de ce qu'il faut faire, nous avons décidé d'appeler l'assistante sociale qui va venir pour parler à Malo cette après-midi, il restera donc dans le bureau avec Pierre et moi car il n'a vraiment pas l'air de vouloir me lâcher encore même maintenant il nous a limite fait un caprice pour manger sur mes genoux.
Ça faisait une heure que Malo avait finit de manger et n'était toujours pas décidé de me lâcher, c'est au moment où il commençait à s'endormir que l'assistante sociale faisait son entrée, il a fallu 5 bonnes minutes pour convaincre Malo de me lâcher pour qu'elle puis lui parler seul à seul.
Après un moment elle est venu nous chercher pour pouvoir parler, elle avait passé des coups de fils, la police avait été chez ses parents pour les arrêter et il semblerait que Malo n'avait pas d'autre famille, elle m'avait donc demandé si ça ne me dérangeait pas de le prendre chez moi comme elle avait vu en arrivant qu'il était collé à moi, ce que j'acceptais tout de suite avec joie, je vais aider ce petit bout de chou et lui donner tout l'amour qu'il n'a sûrement jamais eu. Mais pour cela Malo et moi avons dû la suivre car je devais signer des papiers, nous avons donc quitté l'école et après cela nous sommes directement rentré à la maison, Malo avait l'air très fatigué, en ce qui concerne Jackson, Pierre m'a dit qu'il allait tout faire pour que ça cesse.

Comme une envie de vivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant