Astral

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Il est des nuits propices aux abandons, refuges du vagabond,

où se taisent les soupirs continuels sous l'astre sidéral.

Il est des femmes d'ivoire, à l'albe suprême,

L'une d'elle frémit sous les lunes royales.


Nous étions complices des aubes éteintes,

Elevés parmi les profondeurs des voûtes célestes.

Nous aurions aimé apprendre la langue des olympes,

les repos ombragés des poussières et leur manifeste.


Assouvis par les caresses aériennes et conquises

Nos têtes tombèrent sous la nébuleuse fin des mondes,

les yeux tournés vers les abimes des obscurités exquises.



Ivresses nocturnesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant