Coton

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Le nacre laiteux appelle nos âmes blessées, froissées comme des bêtes.

Les cigarettes s'accumulent sous les êtres éclopés, vestiges des angoisses tapageuses.

Ils tremblent, sans aucun mistral engourdi dans l'austérité des tempêtes,

ils tremblent pour la passion des oubliés, l'adage des amants aux ébauches songeuses.


Alors ils se chantent ces berceuses pour pirates.

Celles qui font voir dans les marées du ciel,

l'écume des feux aventureux, des ardeurs délicates.

Et, les bras se retrouvent sous le sel des yeux, sous les cieux confidentiels.




Ivresses nocturnesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant