Le train du soir

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Crépitements des âmes éteintes appuyées sur des rebords vitreux,

où file ma nuit si courte ? Ca s'éloigne, s'éloigne, des routes d'un jour.

Le voyage habillé de l'astre, les mains affairées du papier désireux.

Les rails sont déluges d'angélus, naufragés sans discours.


Et il reste un semblant nuiteux qui tarit les soupirs de l'inconnu,

j'ai des dieux sans prénom pour chaque train, nouveaux étreints qui,

parfois, ont le goût des passagers du soir, où se boit, méconnu,

l'extase qui ravit, le plaisir maudit.

Ivresses nocturnesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant