Oh non je peux pas vous montrer ça.
Mais si. Si, allons-y.
Bon. Cette section a plusieurs buts.
- Le premier, c'est de vous démontrer définitivement qu'il ne faut pas montrer vos premiers récits et ça vaut surtout quand vous êtes jeunes. Pourquoi ? Parce que vous avez peu vécu et peu lu : vous n'avez pas le recul nécessaire pour juger votre récit. Attention, je ne vous dis pas de ne pas écrire ! Mais montrez le plus tard possible, quand vous aurez affiné votre plume en passant par quelques récits ratés.
- Le second, c'est de prouver une vérité universelle : tout le monde s'améliore. Je n'ai pas toujours eu le niveau que j'ai actuellement. Vos verrez, mes premiers récits sont d'une nullité honteuse et affolante. Plus on écrit, plus notre plume devient belle.
- Le dernier, j'en parle dans mon résumé : c'est une introspection. Un moyen pour moi d'analyser le chemin qui a été parcouru.
Un peu d'histoire personnelle. D'aussi longtemps que je me souvienne, j'ai toujours inventé des histoires. J'en étais à moitié autiste et schizophrène à m'inventer mes histoires, seule dans mon jardin en me parlant à moi-même. Afin de faire de ma schizophrénie quelque chose de plus socialement acceptable, je me suis mise à coucher mes histoires sur papiers à partir de ma 5e (j'avais donc 12 ans. S'il vous plait, rappelez-vous que j'avais 12 ans). Je me souviens, c'était chez mon Parrain : sa femme nous poussait à la créativité (on avait le droit de peindre SUR LES MURS c'était incroyable et c'est elle qui m'a offert mon premier journal intime). C'est là que commence ma carrière d'écrivaine, sur des pages volantes alors que je n'étais même pas bonne en français. J'étais une calamité : très mauvaise en grammaire et en orthographe, mais de l'imagination à revendre. Ça donne quelque chose d'assez moche il faut l'admettre.
Dans ces récits, on va retrouver du bon, des choses que je vais garder et qui vont devenir des constantes dans mon écriture (des idées, des trames, des personnages types ou des formules de phrase). Je vais aussi jeter beaucoup de chose – énormément de choses – faire beaucoup d'échec mais c'est comme ça qu'on s'améliore. On s'affine, on pioche ce qui marche tout en rectifiant ce qui ne marche pas. C'est long, ça prend du temps et ce temps se compte en année.
La période que je vous propose de revoir va de mes débuts d'écrivaine en cinquième à l'âge de 12 ans jusqu'à mes premiers romans complets et sérieux, mes premières fiertés qui vont émerger au lycée et en prépa. Après j'ai craqué et je suis passée aux fanfictions mais vous le voyez, j'y suis arrivée assez tard (à 19 ans). Maintenant, c'est vrai que j'ai du mal à revenir aux récits orignaux, notamment parce que j'adore ce que j'écris dans O&P, mais vous verrez que j'ai une belle base d'idée à rependre.
Gardez en tête une chose : j'ai commencé à écrire à 12 ans. Mon premier roman achevé, j'en avait 16. Ma première publication sur internet, 18 ans. Donc j'ai montré très tard mes écrits et je ne le regrette absolument pas !
Ce que je vous demanderais du fond du cœur, c'est de ne pas plagier les idées que mes extraits véhiculent. Même si la forme est nulle, j'étais parfois fière du fond et je reste attachée à certaines trames, ce n'est pas complétement exclu que je reprenne cette matière un jour. Donc par pitié, ne piquez rien et si vous voyez qu'on n'a OSE me piquer quelque chose, n'hésitez pas à me prévenir !
Bon. On commence mon humiliation publique ? C'est parti !
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Les récits de Perri
Non-FictionDans la lignée de mes conseils, je vous propose une analyse de mes premiers récits avec une bonne dose d'autodérision (et d'indulgence de votre part !) Le but est double : pour vous, vous rassurer et constater que devenir auteur.e ne se fait pas en...