On va l'appeler comme ça cette histoire, c'est très bien !
Figurez-vous que j'ai ce truc qui traine depuis une éternité sur mon ordinateur que je gardais en réserve et je me suis dis : pourquoi ne pas en profiter pour fêter les 900 abonnés avec ça?
Alors cette histoire. Cette histoire, c'est grave une matière que je peux reprendre un jour. Vraiment, il y a beaucoup de chose que j'adore, beaucoup de chose que j'ai adoré écrire – l'idée même de la romance me fait encore fondre. Un jour, j'en ferais peut-être quelque chose de bien. (Est-ce que j'arriverais encore à écrire sur une lycéenne ? Bôh, j'ai bien réussi avec Victoria, normalement oui je pense !)
Bon, cette fois, j'ai grandi et je suis passée en 4e – et sur l'ordinateur, comme une grande ! Mais justement l'ordinateur a été pourvoyeur d'instabilité : j'ai commencé une tonne d'histoire où l'héroïne était souvent isolée et tout avant de découvrir qu'elles étaient spéciales. Oh, Wait, j'ai un problème de chronologie, Vanessa c'était avant Alice ... ? Ouais c'est ça, Alice c'est plus tard, voire 3e on verra.
Bref, pendant ma 4e j'ai fini par me fixer avec l'histoire de Vanessa. J'avais une vague idée de trama avec des Nymphes et tout avant de partir sur quelque chose de complétement différent. Le déclencheur de cette histoire ? La passion, la vraie. Le coup de foudre en salle de classe. La rencontre de moi et d'une époque qui encore maintenant me fait vibrer. La seule, l'unique. La Révolution Française.
Vraiment, j'ai toujours adoré l'Histoire – vous le savez pour la plupart je pense ahah ! Mais c'est vraiment en découvrait la Révolution que je suis tombée amoureuse de l'Histoire, que je me suis rendue compte à quel point le passé influait sur le présent, et à quel point il y avait un côté cyclique – il n'y pas si longtemps, on tentait encore de faire des barricades dans Paris. Vraiment, je pourrais disserter sur mon amour de la Révolution Française. Ça reste ma période favorite, de prédilection (avec la Commune que j'aime de plus en plus, j'aime beaucoup cette période entre le 2nd Empire et la 3e République. OK je vous ai perdu, j'arrête). Oui c'est important pour l'histoire qui va suivre.
Revenons à Vanessa. Vanessa entre en 4e (OH, comme moi !), est une fille solitaire qui aime les livres (Oh, comme moi !) mais qui malgré sa solitude a un petit groupe d'amie (Oh, comme moi !). Elle a aussi trois sœurs (deux plus âgées et une plus jeune) et chaque sœur a un père différent. Sa mère a recueilli sa nièce également puis ses parents sont morts dans un accident. Voilà pour le topos familial.
Mais Vanessa n'est pas ordinaire. Non, non, si Vanessa aime être seule, c'est qu'il y a une raison. La foule lui pose des problèmes.
Outch je viens d'ouvrir le doc : c'est en Comic Sans MS. Vraiment, ça vous donne la vieillerie de la chose. Ouah, ça pique les yeux.
Bref. J'ai commencé à écrire ça sans doute en fin de 4e parce que vite j'ai dû abandonner l'ordinateur pour revenir aux pages volantes parce que je ne pouvais pas l'emmener aux vacances. Et surtout, je me souviens l'écrire sur la terrasse de mon endroit préféré de tous les temps (un étang en Charente où je vais chaque été). Donc on va commencer à l'ordi puis finir à l'écrit. Prêt.e.s à rencontrer Vanessa ?
« « «
Alors cette fois on ne va pas commencer par l'incipit (d'habitude je suis bonne dans l'incipit mais là c'est moche et inutile : la grande sœur de Vanessa, Marion, s'est faite plaquée). Donc Vanessa doit mettre la table pour le dîner de ce soir :
Sur ce, elle s'élança vers la porte. Croyant qu'elle m'avais oublié, j'ouvrais son livre, mais ma mère m'interpela et me demanda de mettre la table. Marion déposa Candice Candice c'est leur fameuse cousine que la mère a recueillie et sourit narquoisement. je fit semblant de me couper la gorge avec mon doigt et la fillette éclata de rire Belle ambiance chez les Willome. je se dirigeais vers le placard où étaient rangé les nappe et les objet de valeurs. je prit une nappe blanche et la mis sur la table a l'aide de Candice. je jetais un cou d'œil a ma « sœur ». Elle était heureuse...je le sentais dans mon cœur...se n'était pas mes propre émotion qui s'y infiltrait , mais celle des autres Ah voilà, vous vous souvenez que je vous parlais du problème de Vanessa ? . C'était compliqué a expliqué...je ne le faisais pas exprès...c'est elles qui venait la tracassaient...de temps en temps, lorsque j'étais en ville, je ressentais toute les émotions de toute les personne présente autour de moi. J'appelais ça des Crises. En ses moments là, la seule chose que je pouvais faire c'est se recroquevillait sur moi-même et prié pour que ça s'arrête Et j'ai franchement de la peine pour elle : vous imaginez ressentir toutes les émotions des gens, en plus des vôtres ? Pas besoin d'avoir la capacité émotionnelle d'une petite cuillère pour craquer. Les crises étaient très douloureuse, mentalement. Ressentir absolument toute les émotions de chaque personne qui vous entour, triste ou heureuse, mélancolique ou sympathique...je redoutais les Crises comme les gens la guerre... Ah oui on en est là (Hé mon style s'est vachement amélioré en un an) je ne pouvais pas expliquait Ah pas mon orthographe malheureusement pourquoi j'avais se don...mais aussi loin que je me souvienne, je l'avais toujours eus. Je n'avais révéler son secret a personne...de peur qu'on me prenne pour une folle, honnêtement, qui me croirait ? Personne...même ma propre famille se couperais de moi et dieu seul sait a quel point nous sommes unies...j'étais seule...hantait par les émotions des autre...apeuré des crises...prisonnière de mon don... On a envie de l'envelopper dans du papier bulle, pas vrai ? Et de lui faire un gros câlin je secouais la tête pour chasser ses idées noires. C'était ainsi depuis quatorze ans...pourquoi cela changerait t-il ? je m'était habitué a mon triste sort.
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Les récits de Perri
Non-FictionDans la lignée de mes conseils, je vous propose une analyse de mes premiers récits avec une bonne dose d'autodérision (et d'indulgence de votre part !) Le but est double : pour vous, vous rassurer et constater que devenir auteur.e ne se fait pas en...