Chapitre 6: Un réveil compliqué

0 0 0
                                    


« Bien, alors, vous commencez. 'Voulez savoir quoi ? »

~~~

« ... Il fait... Un peu froid... »

***

Les monstres s'entre regardèrent, sans réussir à se décider. " Aaaah, donnez leur trop de choix et les voilà perdus. " songeas-tu, fière de toi. " Tellement malléables, c'est chou. "

Toriel finit par prendre la parole : « Eh bien... Déjà, pourquoi es-tu sortie ? ».

Tu souris amèrement : « Eh bien, désolée, je ne savais pas que j'étais prisonnière ici. » lâchas-tu avant de détourner le regard.

Ils parurent gênés. « T-tu n'es pas p-prisonnière (T/P)... » bégaya Alphys. Toriel renchérit : « C'est vrai. On ne te retient pas en otage mon enfant. » sourit-elle tristement. Tu détectas sur son visage une expression de mélancolie sans en comprendre la raison.

Tu restas muette quelques instants. « Bah... J'avais besoin de marcher un peu. » finis-tu par lâcher. « Puis j'avais laissé un mot... »

« Tu aurais dû nous prévenir ! » te réprimandas Toriel.

« Mais j'avais laissé un mot. » rétorquas-tu, frustrée.

« et pourquoi passer par la fenêtre ? » te questionna Sans.

« MAIS J'AVAIS LAISSÉ UN MOT !!! » explosas-tu, énervée. « Pourquoi j'ai pas pris la porte principale ? Oh, bah je sais pas... Peut-être parce que vous m'auriez immédiatement ordonné de rentrer ? M'enfin, vous avez vu comment vous réagissez ? Bien sûr que j'ai pas pris la porte principale, vous me faîtes pas confiance ! Est-ce que vous m'auriez laissée sortir ? Non. J'avais VRAIMENT besoin de bouger un peu, de penser tranquillement, je suis juste partie me balader quelques temps, et je vous avais prévenus, j'avais laissé un MOT ! Et puis même ! Était-ce une raison pour m'exploser le dos sur un arbre ?!? ».

Les trois monstres parurent emplis de culpabilité après ta tirade, en particulier Sans qui fixait le sol.

Tu soupiras, essayant de réprimer ta colère et de retrouver ton calme. « Bon. » commenças-tu, un peu plus détendue. « C'est mon tour donc. Pourquoi m'avoir ramenée ? » leur demandas-tu, lasse.

Encore, ils ne parurent pas comprendre ta question, tu ajoutas donc: « Pourquoi m'avoir gardée en vie ? À vos dires, vous pensiez que je vous avais trahis ou je sais pas trop quoi, et qu'être sortie me balader représentait le crime ultime. Vous avez pas l'air d'avoir souffert de votre décision de me défoncer le dos assez fort pour que je fasse un malaise, j'imagine donc que me tuer n'était pas un problème. Alors pourquoi ? À vos yeux j'étais et suis toujours la sale petite voleuse traitresse, donc ? Qu'est-ce que je fous encore là, plus ou moins debout, devant vous ? ».

« hm, à ce sujet... » commença Sans, gêné. « je... voulais pas te faire tomber dans les pommes, je voulais juste t'arrêter. ».

« En me propulsant contre un arbre ? Sérieusement ? Puis m'arrêter de quoi.. ? Là maintenant tout de suite, je suis soulagée que tu fasses pas partie de la police et en même temps j'me dis que t'aurais pu être utile à ces incapables. Hm... Je suis en plein conflit interne... Enfin, ce n'est pas la question. Le fait est que t'aurais pu me tuer mais que tu l'as pas fait. Pourquoi ? ».

« écoute (t/p), faut que tu comprennes un truc. aucun d'entre nous n'avait prévu de te tuer, encore moins de te blesser. on voulait juste comprendre pourquoi tu t'étais enfuie. ».

Un amour de voleuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant