chapitre 1 un Château étrange

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Il est presque 18h, j'ai récemment acheté une lampe torche pour l'occasion. Il ne me reste plus qu'à y aller. Je commence à marcher vers le château. Je l'aperçoit, il est tôt pourtant mais l'ambiance est déjà pesante. Ces fameuses citrouilles et leurs sourire au marker noir,ces zombie de taille réel, et toutes ces autres décoration me font froid dans le dos. Une fois arrivé devant le château, j'ouvre la porte délicatement, mais elle s'ouvre tout de même dans un lourd grincement.

Je me glisse à l'intérieur du château, il n'y a pas de lumière. Avec ma lampe torche, je regarde les inscriptions mais je ne les comprends toujours pas. Je commence à avancer. Tout de suite à ma droite se trouve une grande pièce. On dirait un vieux salon de thé à la déco style Louis XIV (14). Je continue à marcher dans le long couloir sombre, devant moi se trouve un tas de jouet pour enfant, mais en le regardant je me sens mal et oppressé. Quand j'essaye de prendre l'ours en peluche qui ce trouve sur le dessus de la pile, je me retrouve figée, je ne peux plus bouger. Je ressent la même sensation que quand la vieille femme me fixait du regard, c'est plus fort que moi je renonce à le prendre. Je reste planté là quelques secondes sans comprendre. Je me dit que ce château est vraiment étrange, mais je suis déterminée, je monte les escaliers d'une des tours, en regardant l'extérieur brumeux, par des petites fenêtres. Au bout de quelques longues minutes je ne voit toujours pas le nouvelle étage. C'est vraiment étrange. C'est alors, que je remarque, je suis étrangement basse par rapport au nombre de marche montées. Mais je n'ai pas le choix je dois continuer mon chemin. Après une éternité anormale, je suis arrivé à l'étage, l'escalier continue mais je décide de m'arrêter ici pour le moment. Le planché est en piteux état, le mur est recouvert de vieux motifs floraux, puis cette humidité qui se voit malgré le papier peint, tout est noir et sale. Sur un buffet se trouve une bougie encore chaude. Cette fois c'est sûr la vieille femme se trouve dans le château. Elle n'est pas loin. Je sens cette oppression dérangeante. Il ne faut pas que je traine trop ici. J'essaye d'ouvrir un des tiroirs du meuble, mais cette même sensation qu'avec l'ours en peluche m'en empêche. Je ne comprends pas pourquoi je ressens cela. Je décide donc d'ouvrir le tiroir d'un seul coup. Mauvaise idée, je regrette vite mon geste. Plein d'insectes en sortent. Je m'enfuie en courant pour ne pas qu'il m'attaquent. Mais ils me suivent, je ne sais pas où aller, et ce vieux plancher qui menace de s'écrouler, que faire! Miraculeusement, je vois une porte, puis je me précipite à l'intérieur. Sauvé! J'ai pus échapper à tout ces insectes. Je reprends mon souffle, je retourne voir s'il y a quelque chose dans le tiroir. Une enveloppe s'y trouve je l'ouvre et commence à la lire

Jeanne ive

Andrew Jones

Cela vas bientôt faire 6 ans que j'attends de te voir revenir, toi qui as disparue, du jours au lendemain, j'ai commencé à écrire, pour soulager ma peine.

Cher Andrew Jones .

Notre vie

Notre vie disais-tu si contente de vivre

Et de donner la vie à ce que nous aimions

Mais le temps à fait disparaitre ces moments de bonheur

Le temps qui passe le temps vécu

Le temps visible, boit et mange à mes dépends

Le temps visible, invisible qui dure

Un Monde Où les histoires vivent. Découvrez maintenant