Un dieu à aimer (Pain x Reader)[FINI]

1) Dernière danse

Le prinptemps, une source infinie d'amour et d'inspiration pour les artistes. Justement, pour toi, c'était une aubaine. Tu allais enfin finir de créer la chorégraphie sur laquelle tu travaillais et t'acharnais depuis des mois. Aucun art n'est plus spectaculaire que la danse enfin, ça c'est que tu en penses. Tu n'hésites d'ailleurs pas à affirmer ton idéologie et dansant sur la grande place de ton village. Les passants ou les simples voyageurs se retournaient tous en admirant ta grâce.

Aujourd'hui serait une exception... C'est le jour où tu devais choisir entre être enfermée ou déserter. Les larmes coulaient à gros flots de tes joues rien qu'en y pensant.

Tu rentrais chez toi en claquant la porte de rage, on allait t'envoyer en procès. L'accusation était calomnieuse et tu savais que tu n'aurais aucune chance de la gagner, tu aurais soit de la prison ou on aurait appliqué la peine ultime, ta mort. Tu avais toujours détesté la famille du chef du village, surtout sa fille aînée... Elle n'avait qu'un an de plus que toi mais elle te détestait ! Cette fois-ci, elle était déterminée à se débarrasser de toi.

Tu n'avais jamais compris pourquoi tant de haine à ton égard. À tes souvenirs, tu ne trouvait rien qui aurait pu la blesser. Pourquoi tant de haine à l'égard d'une personne si pacifiste qui n'a d'intérêt et de passion que pour l'art ? La question te trottait dans la tête à t'en rendre folle, tu t'en empêchait même presque de dormir tellement tu souhaitais comprendre.

Elle avait longtemps prémédité son coup, elle a assassiné ton père et a prétendu que tu étais la seule et l'unique coupable. Tout le village et le clan étaient de son côté, vos relations étaient plus que tendues.

Pour revenir à la réalité, il ne te restait que quelques mouvements à enchaîner avant de finir ta chorégraphie. Tu pleurais une dernière fois et quand le soir fût venu, tu rassembla tes affaires.
Tu courais sur les toits complètement désemparée et à la recherche d'un petit rayon de soleil ou de lune qui pourrait te suivre pour t'éclairer.

Pain était tapi derrière un buisson, tu étais déjà repérée. En fait, il s'était camouflé dans le village toute l'après-midi et personne ne l'avait remarqué. Même les hauts gradés du village n'y avaient vu que du feu.

La grande clôture te semblait infranchissable avec seulement tes deux frêles et petites mains. La corde serait la seule chose qui t'aidait à te hisser par delà les limites. Sauf que, maladroite que tu es, tu tomba droit sur Pain sorti de sa cachette.

Tu étais sur lui et tu paniqua en premier lieu en voyant son visage plein de piercings et ses yeux colorés d'un violet aussi profond que les fleurs de ton jardin. Rapidement, il trésaillit en tentant de se relever. Mais aucune réponse de ton corps, aucun mouvement ne s'effectuait pour permettre qu'il ne se dégage. Un peu comme si on avait hypnotisé ton cœur.