9) Limites franchies

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Le lendemain, Zetsu commençait sa mission de protection intense. Et finalement, sa tâche commençait relativement tôt puisque dès ton lever tu avais un coup de spleen, la danse te manquait. Alors plutôt que d'aller danser dans le QG, tu te levais et prit des chaussons de danse que tu avais dissimulés sous ton lit avant de partir dans la forêt avec un espion à tes trousses. Il te suivait et se fondait dans le décor à la perfection. Tu te mis quelque part où tout était paisible puis, tu as pu retrouver la joie que tu éprouvais à danser comme autrefois. Zetsu était émerveillé par ta prestance et ta grâce. Seulement la fête allait être de courte durée.

Il y avait encore la rosée du matin déposée sur l'herbe. La nature encore endormie, accueillait cependant déjà de la beauté. Dans le ciel, il y avait de tendres nuages calmes et sereins qui se déplaçaient dans le ciel au rythme de la brise matinale. Le soleil sortait lui aussi lentement dans sa cachette. Il éclatait de ses rayons les champignons de toutes sortes dans les bosquets aux alentours. La nature en plein réveil était tout aussi fascinante que splendide à observer.

Malheureusement, Konan voulu bien vite te retrouver pour mettre fin au spectacle.
Elle te regarda d'abord, puis elle commença à te lancer des piques en disant que tu faisais tout ça pour plaire à Pain et non pas parce-que tu aimes ça. Il commençait à y avoir des gouttes qui tombaient sur tes cheveux et ton font. La pluie semblait s'installer, elle tâchait de ses couleurs sombres la toile parfaite de cet environnement paisible. Tu essayas encore une fois de l'ignorer. Madame n'étant pas contente que tu tentes d'affirmer ton caractère en ignorant ses méchancetés, s'approcha de toi et te mit une gifle sous le regard affolé de Zetsu. C'était la première fois, mais c'était la fois de trop. 

Il couru, toujours dissimulé pour aller chercher Pain et quand il arriva, tu étais déjà couverte d'hématomes violacés comme si on t'avait repeinte. Konan, elle, ayant senti le chakra de Zetsu trop tard, avait déjà prit la fuite. Pain avait les larmes aux yeux en te voyant, ce n'était pas de la pitié comme tu aurais pu le penser, mais de la culpabilité. Il a demandé à Zetsu de disposer puis s'est approché de toi. La pluie s'accentuait en formant des torrents de boue. En faisant, au passage, courber les feuilles des arbres aux alentours. Pain s'est agenouillé à tes côtés, son regard fuyait au loin. 

-T/p, tu ne peux pas savoir comme je m'en veux de ne rien avoir fait. Je vais tirer tout ça au clair en espérant que tu puisses pardonner mon manque d'attention. 

Ensuite, il n'a rien dit et s'est contenté de te prendre dans ses bras sans un mot. Tes joues se sont teintées d'un rouge vif tel une pivoine mais ça, il ne pouvait pas le voir puisque tu étais nichée dans sa cape noyée par tes pleurs et par la pluie. Le tonnerre frappa dix fois sans vous atteindre, le chef te protégeait et te regardait silencieusement avec ses joues qui s'étaient rosies elles aussi. Au fond de lui, il mourrait d'envie de t'embrasser mais il voyait que tu n'allais pas bien. Il exigea par la suite que tu grimpes sur ses épaules pour pouvoir revenir au repaire en toute sécurité, tu t'es exécutée, on ne conteste pas un ordre du leader après tout.

Dès que vous êtes rentrés, il te posa tranquillement dans un des canapés de sa chambre qui était très grande, une des plus grandes du repaire sans doute. Ensuite, il t'apporta un petit plat qu'il avait concocté lui-même avec amour. Tu n'as pas bougé de toute la journée. 

Un dieu à aimer (Pain x Reader)[FINI]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant