La Fille Des Dieux

Chapitre 2 : Première rencontre

*Hadès*

Je me prépare pour aller en cours. A 7h30, je descends pour aller prendre mon petit-déjeuner. Mes parents et ma sœur Ophélie sont dans la cuisine en train de préparer à manger justement.

- Bonjour, lançai-je.

- Bonjour Louna, me répondent-ils.

J'appelle Bastien, mon petit-ami, pour vérifier qu'il se soit bien réveillé. Il a souvent du mal à se lever : il n'est pas trop du matin.

- Je suis pas du tout encore dans mon lit, Louna, m'avoue-t-il, encore endormi.

- Heureusement que je ne t'appelle pas alors, continuai-je sur le même ton humoristique.

On se dit à tout à l'heure au lycée, puis on raccroche.

Je mange et discute un peu avec ma famille le temps de prendre le petit-déjeuner, puis il est temps de finir de se préparer pour aller en cours.

Ophélie m'attend déjà devant la porte pour qu'on aille en cours ensemble. Nos parents partent aussi à ce moment-là et on se dit à ce soir.

- Tu finis à quelle heure ? demandai-je à ma sœur.

- 17 heures et toi ?

- Pareil, on s'attend ?

- Oui pas de soucis, dis-je. Il y aura sûrement Bastien avec moi.

Elle hoche la tête. On discute des cours puis on arrive déjà au lycée, puisque l'on est à 10 minutes à pied. Juste avant d'arriver elle me dit :

- Louna ?

Je me tourne vers elle.

- Si tu as le moindre souci tu m'appelles d'accord ?

- Oui, promis,lui dis-je. Merci soeurette.

Bastien m'attend devant le portail, tout beau, car il a mis une chemise. Qu'est-ce qu'il est canon mon mec tout de même ! En plus il a mis ma chemise préférée, celle que je lui avait offerte à son anniversaire l'année dernière.

Il me voit et me souris en s'avançant vers moi. Il me prend le visage avec ses mains et m'embrasse.

- Prête pour ta reprise des cours ? me demande-t-il.

- Un peu stressée que tout le monde vienne me voir avec pitié et me présente leur condoléances. Ça fait chier que ce journaliste ait publié cet article, tous les voisins, collègues ou camarades de classes sont au courant maintenant... Mais ça va, je suis contente de reprendre les cours, de voir du monde et de ne plus être à l'hôpital ou à des rendez-vous médicaux.

Il me prend la main et la presse affectueusement.

- Je suis avec toi Louna. Je ne vais pas te lâcher d'une semelle.

Je lui sourit. J'inspire puis avance vers le portail et le traverse.

Avant le début des cours, Bastien et moi nous dirigeons vers notre endroit habituel avec le groupe, c'est-à-dire dans le foyer. Un endroit avec des tables, des chaises et des baby-foot. Oui, notre lycée est génial ! Lorsque j'ouvre la porte du foyer et rentre, un silence se fait dans la pièce et tout le monde me fixe. Fais chier ! Je recule pour essayer de faire demi-tour, mais je me cogne contre Bastien. Il me prend les épaules.

- Louna ! m'appelle Océane, ma meilleure amie.

Elle est dans notre coin habituel et me fait signe de venir.

- Arrêtez de la fixer comme ça, bande de malpolis, apostrophe Océane, en s'adressant aux personnes présentes dans le foyer.

Suite à cette remarque, tout le monde reprend leur discussion et se détourne de moi.