Chapitre 5 ✔️

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Le château était immense, elle n'en avait jamais vu d'aussi grand. Les portes principales étaient sombres, et contrastait avec le reste de la façade gris pâle. La forme du château était quadrilatérale et irrégulier. Il était composé de huit grosses tours, dont certaines étaient plus fines et allongées que d'autres, ce qui était inhabituel. À première vue, il datait de l'époque médiévale. Pourtant, si l'on prenait en compte, les détails forgés et les éléments de pierres il y avait différents styles d'architectures, ce qui le rendait unique.

Mya suivait Drake, et détaillait les murs des couloirs, qui étaient ornés de nombreux tableaux, et possédaient chacun, une petite gravure légendée en dessous. Mya remarqua que les portraits représentaient des personnalités importantes. Le plus proche d'elle avait par exemple découvert une potion, qui permettait d'inhiber la douleur. D'autres chefs d'œuvres, représentaient des paysages, des scènes historiques, des légendes ou encore de la mythologie. C'était tout simplement fascinant.

Drake ne l'avait pas attendu, et elle accéléra le pas, elle les observerait plus tard. Drake se retourna, dû au fait à la résonance des pas qui se hâtaient derrière lui.

— Si tu ne prêtes pas attention au chemin, déclara-t-il un sourire moqueur sur les lèvres, tu te perdras inévitablement, et crois-moi, tu ne seras pas la première. Cet établissement, est un vrai labyrinthe !

— Je t'assure, que je ne fais que combattre, mon envie de m'arrêter toutes les deux secondes, avoua-t-elle d'une petite voix.

Drake se tourna vers elle, lui lança une œillade amusée, et ralenti l'allure.

— Faudrait-il que je te prenne la main, comme à une enfant, la taquina-t-il, pour être certain que tu ne te perdes pas, au premier tournant ?

Elle le vit joindre le geste à la parole, et lui tendre la main, paume vers le haut, que Mya tapa afin lui faire comprendre, qu'il n'était pas drôle.

— Ou tu pourrais juste revenir sur tes pas, pour me sortir de ce mauvais pas, suggéra-t-elle, tel le gentleman que tu es.

Il ne s'était pas attendu à cette réparti, puisqu'il ouvrit la bouche, avant de se mordre la lèvre inférieur, et d'hocher la tête.

— On va tâcher, à ce que cela n'arrive pas, affirma-t-il.

Mya s'esclaffa, ça avait bien failli arriver quelques secondes auparavant, et il ne s'en était pas aperçu.

— Tu n'as qu'à faire attention, à ceux qui te suivent aussi ! répliqua-t-elle.

— Temps mort, déclara-t-il ennuyé, nous sommes tous les deux fautifs. Ça te va, comme cela ?

— Il fallait bien que je trouve une occupation, avoua-t-elle, tu ne parles plus depuis tout à l'heure.

— Désolé, j'étais plongé dans mes réflexions.

— Oh je l'ai vu, pas besoin de me le dire.

Drake l'entraîna jusqu'au troisième étage, il lui expliqua que c'était celui des dortoirs féminins, celui des hommes était au dessus. Il lui avait expliqué, qu'aux deux premiers étages, se trouvaient les salles de cours de pratiques et de théories. Au rez-de-chaussée, il y avait uniquement la salle à manger, la bibliothèque, l'infirmerie ainsi que la cours d'honneur. Les tours, quant à elles, appartenaient aux professeurs.

Soudain, il s'arrêta devant une porte, lui fit un clin d'œil, frappa, et attendit patiemment qu'on vienne leur ouvrir. Au vue de son comportement, Mya comprit qu'il connaissait la personne en question. Lorsqu'elle apparu devant eux, elle fut subjugué par sa beauté, la peau pâle, les cheveux lisses, et les yeux verts, elle ressemblait à une divinité, n'avait aucun défaut, parfaite en tout point. Elle devait avoir une foule de prétendants, qu'elle conquérait, d'un seul battement de cils. Si Drake l'appréciait, elle espérait qu'elles deviendraient amies. Enfin, c'est ce qu'elle pensa, avant qu'elle ne la toise froidement.

L'héritière perdue d'ElyonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant