Epilogue

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Mya se sépara de lui à contre cœur, lui prenant une main, elle le guida vers la sortie. Une fois à l'extérieur, il rompit le silence qui s'était installé entre eux.

— Nous n'avons même pas vu voir le reste de l'exposition...

— Parce que tu songes vraiment à y retourner toi ? On sait parfaitement, l'un comme l'autre que nous ne prêterons attention à rien.

— Non, enfin ne te méprends pas. C'est juste que je lui aie promis de lui faire des critiques d'un point de vue extérieur.

Mya ne pût s'empêcher de pouffer devant la mine de Drake.

— Il ne t'a pas envoyé ici sans raisons, sans arrières pensées. Alors, ne t'inquiètes pas, il comprendra.

Puis aussi soudainement Mya plissa les yeux. Une évidence la frappa de plein fouet.

— D'ailleurs depuis quand as-tu retrouvé la mémoire et depuis quand le sait-il ? Car notre rencontre a été provoqué ne le nies pas je connais mon père.

— Je lui avais bien dis que tu étais trop perspicace pour croire que c'était un coup du destin.

— Si cela avait été à Arkaley non ça ne m'aurait pas étonné. C'est vrai.

— Ou à Elyon.

— Tu n'aurais pas osé t'y rendre.

Drake baissa la tête honteusement, ses joues prenant de la couleur.

— Je suis pourtant venu chez toi à de nombreuses reprises en cachette. Mais tu as raison mon égo étais bien trop blessé pour oser t'affronter et je te savais épuisée.

— Comment cela ? Quand es-tu venu ?

— Eh bien, c'était très tard le soir ou lorsque tu étais enfermée dans ton bureau. Je rendais visite à Nathanael.

— Tu m'évitais comme la peste plutôt oui.

— Etonnement amnésique ou pas, j'étais incroyablement attiré par toi. J'avais besoin de te voir.

— Mais pourtant...

— Seul toi ne me voyais pas. Je t'ai vu un nombre incalculable de fois le soir, assisse les jambes repliées sous tes fesses dans ce fauteuil en cuir devant ta cheminée. Avec cet épais grimoire sur les genoux ouvert et une tasse de café dans la main qui menaçait de tomber. Qui d'après toi déposer un plaid sur ton corps et poser toutes affaires sur la table basse ? Moi.

Mya savait à quels moments il faisait allusion. Elle avait toujours cru que son père avait prit soin d'elle. Pourtant ce n'étais pas lui.

— Le premier jour où j'ai retrouvé la mémoire, il y a de cela deux semaines j'ai couru jusqu'à toi. Et je t'ai retrouvé dans cette même position. Mais cette fois, je m'étais agenouillé près de toi et je ne voulais pas te quitter.

— Mais ? Car il y a forcément un mais, n'est-ce pas ?

— Ton père m'a suggérer d'attendre la fin de son procès. Il craignait que tu ne parviennes pas à tes fins. Alors, il m'a demandé de patienter et de tout te dévoiler une fois fini. De cette façon, tu aurais toujours quelqu'un près de toi.

Mya secoua la tête effarée. Aucun des deux ne relever le niveau de l'autre.

— Vous êtes deux idiots ! J'avais besoin de toi. Ta présence ne m'aurait pas déstabilisée. Au contraire, j'aurais été plus calme. Comment as-tu retrouvé la mémoire ?

— Disons qu'Emy a vraiment un don pour la médecine. Elle a réussi à combiner une formule avec une potion. C'est la guérisseuse la plus talentueuse que je connaisse. J'ai été un véritable défi pour elle. Elle ne supportait plus te voir dépérir.

L'héritière perdue d'ElyonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant