6.

959 45 3
                                    

- Clay, tu es ... époustouflante.

- Merci Drago, répondit Clay en rougissant. Tu es très beau aussi, fein, tu vois quoi.

Il rit. La jeune fille était toujours assez timide, mais Drago l'intimidait vraiment. De part sa prestance mais elle se rendit compte ce soir que c'était aussi de part sa beauté. S'avouer que le jeune homme lui plaisait vraiment avait rendu Clay très gênée. Elle essaya cependant de ne pas le lui montrer.

Il lui prit la main et l'entraîna devant la Grande Salle qui venait de s'ouvrir. Tous les regards étaient tournés vers eux. Pansy la fusillait du regard.

- Pourquoi n'as-tu pas demandé à Pansy de t'accompagner ?

- J'avais envie d'y aller avec toi.

- Et si j'avais dit non ?

Il rit, la regarda dans les yeux et lui fit un grand sourire.

- Je t'avoues que je lui aurais demandé, je n'aurais pas pu y aller tout seul.

Clay se joignit à ses rires. C'était si bizarre, il était si gentil avec elle, il n'était pas comme d'habitude. Elle s'était fait une fausse idée de lui. Elle comprenait maintenant que derrière toute la méchanceté du garçon, se cachait une âme sensible qui cachait quelque chose. Une douleur peut-être ? Les voyant rire, Parkinson prit son cavalier (qui n'était d'autre que Goyle) et s'éloigna d'eux.

- Oh mon dieu.

- Quoi ? lui demanda Drago.

- C'est Parkinson, mon dieu sa robe est juste ...

- Horrible ? Vulgaire ? Je ne te remercierai jamais assez de m'avoir épargné la honte de m'afficher avec elle, habillée comme ça ...

- Ce n'est rien.

Alors qu'ils marchaient, elle entendit les élèves chuchotaient. Malgré tout ce qu'elle s'était dit, elle n'arrivait pas à faire abstraction, cela la rendait malheureuse. Les larmes lui montèrent aux yeux, elle baissa la tête pour que personne ne les voit. Malheureusement, Drago avait vu. Il l'entraîna donc à une petite table pour deux, dans un coin reculé de la Grande Salle. Avant de s'assoir, il lui essuya la larme qui avait coulé. Ce geste était si tendre. Clay releva la tête et plongea les yeux dans son regard.

- Qu'est-ce qui se passe ?

- Rien.

- Clay ...

- Je ne veux pas t'ennuyer ...

- Tu ne m'ennuies pas, ce sont ces larmes qui m'ennuient.

- C'est juste que j'en ai assez de tout ça, tout le monde qui me regarde si méchamment, qui chuchote sur mon passage.

- Oh ... Clay les gens ne te regardaient pas méchamment. Ou du moins pas les garçons ...

- Qu'est-ce que tu veux dire ?

- Que tout le monde te trouve magnifique.

- Tu mens.

- Je ne mens jamais. Asseillons nous.

Elle s'assit en face de lui. Peu de temps après, un serveur leur donna une BièrauBeurre. Elle en bu une gorgée, ne sachant comment agir avec le garçon.

- Oh mon dieu ! s'exclama le jeune homme.

- Quoi ?

- C'est la Sang-de-Bourbe qui accompagne Krum. Je veux dire, se reprit-il en se souvenant qu'Hermione était l'amie de Clay, c'est Granger qui ...

- Drago, elle est mon amie. Tu n'as pas le droit de lui parler comme ça, surtout en ma présence.

- Elle ne veut toujours pas te parler ?

- Hermione si, Ron et Harry en revanche ...

Elle dit cette phrase lorsque ce dernier passait avec sa cavalière. En tant que champion, il allait ouvrir le bal. Cela allait être épique, Clay se souvint qu'Harry ne savait pas du tout danser. Elle sourit en pensant à ceci, d'un sourire triste car son ami lui manquait. Elle l'aimait beaucoup, son amitié avec lui était différente que celle qu'elle avait avec Ron. Elle parlait beaucoup avec Harry, c'était très facile de se confier à lui, sur tous les sujets. Elle aurait aimé lui parler de ce qu'il se passait avec Drago, mais cela était impossible. Avec Ron, elle rigolait beaucoup mais celui-ci était très buté. Alors qu'elle réfléchissait, elle croisa le regard d'Harry, un regard empli de pitié devant la vision de la jeune fille en compagnie de son ennemi juré.

- Ils sont bêtes.

- Pardon ? demanda Clay, perdue.

- Potter et Weasley. De ne plus vouloir te parler. Ils sont bêtes.

- Tu ne t'es pas toujours très bien comporté avec eux. Et leurs familles. Je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais tu es parfois abominable. Pardon, dit-elle précipitamment devant la mine triste du blondinet. Drago, sais-tu que je suis de sang-mêlé ?

- Pardon ? Pourquoi me poses-tu cette question ?

- Je veux savoir si tu le sais, vu que tu es du genre à vouloir le sang pur à tous les prix, je préfère te prévenir. Comme ça, si tu veux me laisser, il est encore temps ...

- Je ne voudrais jamais te laisser Clay.

Can I trust you ? Hp-new versionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant