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Les jours qui suivirent furent enfin heureux pour les deux jeunes amoureux

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Les jours qui suivirent furent enfin heureux pour les deux jeunes amoureux. Ils avaient décidé de ne plus prêter aucune attention au monde qui les entourait. Le renvoi du professeur Trelawney avait attristé Clay (Drago quant à lui, n'en avait strictement rien à faire) mais elle s'était vite remise. En effet, elle n'avait pas pris divination en option au cours de leur troisième année, aussi elle ne connaissait pas tant que ça le professeur. Elle était bien au courant de la réputation de vieille folle qui la suivait depuis un long moment mais c'était tout. Elle préférait donc profiter de Drago. Bizarrement, plus le monde s'assombrissait, plus ils étaient heureux ensemble tous les deux. Ils étaient comme l'ancre l'un de l'autre, ils avaient besoin d'eux pour rester à la surface et éviter de couler et de sombrer. 

Les semaines passaient ainsi, entre devoirs au vu des B.U.S.E, les réunions de l'A.D et les rendez-vous avec Drago. Les deux n'avaient plus le temps de se voir aux récréations, aussi tous les soirs dormaient-ils ensemble dans la chambre de Drago. C'est ainsi que ce soir là, Clay s'y rendit. Elle avait une fois de plus pris la cape d'invisibilité d'Harry -qui n'arrêtait pas de la réprimander- et s'était rendue dans les cachots. Après avoir donné le mot de passe ( Salazar ! ), elle était entrée et avait filé dans la chambre de Drago. Elle n'était pas encore entrée car elle entendait des voix : 

- Tu te rends compte ? On aura enfin tous les droits ? On pourra faire ce qu'on voudra. C'est encore mieux que d'être préfet ... disait Gregory Goyle, le gorille qui servait d'ami à Drago. 

- Oui, on verra, répliquait froidement Drago. 

- On pourra se venger ! Il me tarde de voir la tête de Potter, Weasley, Granger Doge et tout le ...

- PARDON ? Drago avait hurlé. Je t'interdis de prononcer son nom !

- Oui, pardon ... Je .. J'avais oublié Drago excuse ...

- Je m'en fou ! Tu ne la touches pas, tu ne la regardes même pas ! Goyle, si j'apprends que tu lui as fait quelque chose ...

- Non ! Je te promets que non ! Mais les autres ...

- On verra. (La voix de Drago était froide.)

- Tu vois ... commençait une autre voix (Clay reconnut Blaise Zabini qu'elle aimait bien, enfin comme on peut aimer un serpentard), j'ai peur qu'elle ne déteigne sur toi. Tu ne veux même plus qu'on touche à eux, bientôt tu mangera à leur table et tu sera ...

- TU NE TROUVES PAS CA NORMAL QUE JE NE VEUILLES PAS QU'ON FASSE DU MAL A MA COPINE ?

- Si, si mais les autres ...

- SORTEZ ! SORTEZ D'ICI, DORMEZ AILLEURS, DÉGAGEZ ! 

Des bruits de pas précipités parvinrent à Clay et elle se dégagea juste à temps lorsque la porte s'ouvrit. Elle eut simplement le temps d'entendre Zabini "Tu vois ça recommence, il nous fout dehors, je suis sûre qu'il va la rejoindre ...". La jeune fille entra dans la chambre, referma soigneusement la porte à clé et enleva la cape après vérifié qu'il ne restait que Drago. Celui-ci était fou de rage. 

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