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Alors qu'il marchait dans le manoir des Malefoy, il se remit à penser à elle. Cette jeune fille pitoyable qu'il n'arrivait pas à se sortir de la tête depuis qu'elle était venue passer une semaine avec le jeune Drago. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Il était le plus grand legilimens du monde, il avait pu lire dans les pensées de la jeune tête blonde. Il avait vu à quel point elle le détestait, mais surtout il avait vu à quel point elle savait des choses sur lui, des choses qu'il avait pris tant de soins à cacher, des choses ... dangereuses. 

Il aurait dû la tuer sur le champ, pour lui avoir manqué de respect. Il aurait dû la tuer pour empêcher qu'elle ne divulguent ces informations. Il ne comprenait pas pourquoi il n'avait pas réussit à le faire, pourquoi il n'avait pas pu s'y résoudre. 

Se serait-il attaché à elle ? Mais c'était impossible, c'était une gamine. Et Lord Voldemort ne s'attache pas aux personnes, ne s'attachent pas aux filles, ni encore moins à des filles comme elles. 

Lorsqu'il était plus jeune, il avait déjà eu des petites amies, mais à chaque fois, c'était simplement par stratégie. Il savait qu'il était beau, que peu de femmes lui résistaient. Qu'elles tombaient facilement amoureuses de lui, mais lui n'avait pas besoin de ça. L'amour était une faiblesse, une faiblesse qu'il avait toujours écarté au contraire du vieux Dumbledore, lui qui prônait toujours "le pouvoir de l'amour". Ce vieux fou. 

Pourtant Clay Doge ne sortait pas de sa tête. Et la seule personne qu'il avait envie de tuer à l'heure d'aujourd'hui était Drago Malefoy. Lui qui l'avait quand il voulait. 

Lord Voldemort s'en voulait de penser comme ça. Il était le plus grand sorcier du monde, il pouvait avoir qui il voulait, n'importe quelle femme, n'importe quelle fille. Il en prenait une, et la rejetait dès qu'il en avait assez. Il avait toujours fonctionné comme ça. 

Non il n'était pas "amoureux" de cette jeune fille, c'était plus compliqué que ça, il le savait. Il voyait en elle une certaine puissance qu'il ne saurait expliquer. Et Lord Voldemort était attiré par la puissance, par le pouvoir et cette jeune fille en avait. 

- Maître ... ? Vous m'avez appelé ? 

- Bellatrix. Déshabille toi. 

Elle ne se fit pas prier. Bellatrix Lestrange, bien que mariée, était toujours bien plus qu'heureuse d'offrir du plaisir à celui qu'elle considérait comme son maître. Elle se voyait ainsi comme sa plus fidèle servante. 

Lord Voldemort la regarda se déshabiller, il vit devant lui une vraie femme, aux courbes bien dessinées. Une femme mature, et belle il ne pouvait le nier. Il l'embrassa alors fougueusement. Il lui fit l'amour sauvagement, comme il avait toujours fait. Et encore une fois Bellatrix rugit de plaisir, plaisir fourni par l'acte, mais fourni aussi par sa position privilégiée. 

Mais le Seigneur des Ténèbres ne ressentit aucun sentiment, seulement une vague de plaisir. Il se dit alors que sa théorie en fut confirmée : il n'éprouvait rien pour cette femme qui s'offrait à lui, il ne pouvait donc rien éprouver pour la gamine Doge. 

Il en fut rassuré. 

Can I trust you ? Hp-new versionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant