FLEE ── k.nj

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La bête commençait à fatiguer... et l'adrénaline qui courrait dans les veines de NamJoon et Maya se faisait moins énergisante aussi.

Ils avaient cependant réussit à semer la bête qui était à présent à une vingtaine de mètres derrière eux.

Les deux étudiants courraient depuis environ une demie heure sur une nouvelle plate-forme extrêmement longue qui ne semblait pas aboutir.

C'est seulement au bout de quinze minutes de plus qu'ils virent se dessiner la forme d'un nouvel escalier, montant haut à travers les nuages. Maya repassa derrière NamJoon et ils montèrent ainsi donc, sans oser prendre la parole.

Leurs gorges étaient serrées à cause des battements intensifs que leurs cœurs respectifs produisaient. Ils n'étaient pas loin de deux cents battements par minutes actuellement.

"Crr crr"

Maya, les yeux encore floutés par les larmes, attrapa le talkie-walkie qui rebondissait dans sa poches au rythme de ses foulées.

"Vous arrivez bientôt ? À vous.

- La tour est droit devant nous... je la vois en face, décrivit NamJoon, à vous.

- Bien... faites attention, la bête est en colère..."

"Crr crr"

"Il est sérieux ? C'est pas rassurant du tout...! On a déjà faillit crever...

- Je le sens pas ce type.

- Hein ? S'interrogea la jeune fille.

- Je me demande... comment il sait tout ça ? Enfin je veux dire; la tour est super loin, il peut pas nous voir. Encore moins il y a quatre heures.

- On est obligés d'y aller, on ne peut pas faire marche arrière."

Comme elle avait raison, l'étudiant se tut quelques temps. Mais reprit la parole ensuite.

"Je jure que si on crève...

- Tu pourras rien faire parce qu'on sera mort, le coupa Maya."

❈

Un nouveau paysage urbain se dessina au dessus d'eux, comme installé dans des nuages.

"C'est quoi ce bordel ?! S'exclamèrent-ils."

Les bâtiments semblaient flotter, retenus par une force invisible.

Plus ils avançaient et plus ce monde devenait dénué de toute logique. Leurs espoirs quand à, un jour, s'échapper d'ici, furent réduit à néant lorsqu'ils se rendirent compte que le trajet menant au la tour était encore long... voire interminable.

Encore plus de plateforme s'élevaient au dessus et en dessous d'eux. Certaines montaient et d'autres continuaient tout droit.

Le désespoir se lisait sur leurs visages alors que la fatigue revenait piquer en flèche, à l'inverse de leur motivation qui se crachait loin sous terre.

À suivre...