FLEE ── k.nj

12

         La jeune femme redescendit tout aussitôt les marches pour aller pleurer entre ses mains, dans l'un des canapés.

         Ce n'était pas possible... étaient-ils piégés ici ? Il n'y avait aucune porte, pas d'issue, rien, nada. Juste cette maudites lumière qui ne servait à rien.

         Mais quelque chose d'autre la frappa, quelque chose de plus flagrant encore.

"Où est le type qui nous parlait ?"

         NamJoon marqua un temps d'arrêt aussi.

"Putain on s'est fait piégé... c'était trop beau pour être vrai... sanglota-t-elle."

          Le musicien vint s'asseoir à ses côtés pour frotter son dos de ses grandes mains. Il n'aimait pas voir les gens tristes, c'était implacable.
Même s'il mourrait d'envie de lui dire qu'il s'y attendait un peu, il évita pour ne pas la marquer encore plus qu'elle ne l'était.

"On va trouver un moyen de s'en aller... la rassura-t-il.

   — Comment ? Cette saloperie de bête doit déjà attendre qu'on ouvre la porte...

   — Montons et mettons lui la lumière dans la figure ! C'est un amas d'ombres, peut-être que ça la tuera !"

         Maya releva la tête vers le jeune homme, un sourire parmi ses larmes.

"Ouais... essayons... nous reprendrons notre route après."

          Elle essuya ses larmes d'un geste et se mit à suivre son compagnon jusqu'à cette grosse lumière à l'étage. NamJoon alla regarder en bas voir si la chose était là, et finalement, Maya n'était pas si loin de la réalité.

"Elle est là... mais encore loin. Je te guide, déplace la lampe.

    — Compris chef."

         L'étudiante se plaça derrière la lumière et attrapa les barres de fer qui entouraient l'objet. Elle vérifia rapidement si elle pouvait être bougée et constata qu'en effet, cet objet était bien mouvant et non fixe.

"Tourne vers là où je suis, puis descend-la un peu plus."

          Maya s'exécuta et, malgré la difficulté qu'elle avait à la tourner, elle parvint à arriver au point imaginaire décrit par NamJoon.

"Encore un peu plus... stop ! Elle s'arrête !"

          Un sourire vainqueur orna le visage des deux compagnons; finalement c'était facile.

         Peut-être un peu trop ?

À suivre...