Chapitre 3

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On était tous en train de manger, les garçons s'étaient présenté et m'avaient remercié pour la pizza car ils en mangent rarement à cause de la coupe du monde donc régime obligatoire pour eux. Mon père est assis au bout-de-table et moi entre Antoine et Paul à quelque place plus loin de lui. C'était la seul place disponible. 

- enfaite tu as quel âge ? me demande Paul

-l'âge ne se demande pas aux dames Paulette  je lui répond

-mais heuu , il boude comme un enfant

- tu n'as pas peur de combatte à l'étranger ? me demande Olivier

-as-tu peur de taper dans le ballon lorsque tu joues à l'étranger? Ben pour moi c'est pareil, je suis préparée à ça, que cela soit en France ou l'étranger. Je défends les couleurs de mon pays quel que soit le lieu

-jolie réponse  me répond Olivier

- et c'est quoi donc poste? me demande Hugo

- commandant dans l'infanterie je répond

- styler dit Paul 

- enfaite Lyse, tu ne devais pas rentrer seulement pour Noël normalement ? Me demande mon père 

Cela sent les débuts des problèmes pour moi ça

-si mais j'ai eu une permission exceptionnelle

- ha oui et pourquoi ?  demande-t-il

- je suis allé voir mon chef et lui dire que tu me manquais beaucoup et que je voulais rentrée te voir. Et bien sure vue que je suis mignonne il m'as laissé rentrer tranquillement.

-haha Lyse vraiment, d'autres conneries à dire? car là tu ment  me dit mon père

-c'est vrai j'aurai dû dire que je suis passé sous le bureau, ça aurait été plus crédible comme histoire, quelle cruche que je suis Dis-je en frappant mon front avec ma main

Les garçons rigolent à ma blague alors que mon père pas trop 

-Lyse  me rappel mon père

- Heuuu, tu ne peux pas juste te dire que tu es content de voir ta fille chérie à la maison pour deux mois?

-je suis très content que tu sois là, ne pense pas le contraire. J'aime t'avoir avec moi en sécurité mais je veux la vraie raison de ta permission, alors ma chérie .

J'avais vraiment espéré qu'il ne me pose pas la question maintenant tout le monde me regardent pour attendre ma réponse. Je vais avoir le droit à la leçon de moral par lui, ça c'est sure.

-si je te dis que s'est classé secret tu me crois?

- si tu me dis ça, je n'hésite pas à appeler ton colonel pour voir les détailles. Mais on sait tous les deux que ce n'est pas classé secret alors dit moi     dit mon père

Mince , cela aurai pu marché

- okay mais n'oublie pas que je vais bien et que je suis vivante  Il fonce les sourcils  Alors il se pourrait que j'aie reçu quelques balles lors d'une mission mais tranquille je vais bien. Je pète la forme même.

-COMMENT CA QUELQUES BALLES ? TU TE FOU DE MOI LYSE ?? CE N'EST PAS RIEN. COMBIEN??

Il était déjà entrain de se lever pour venir vers moi.

-STOP. Assis toi et arrêt de crier tu me donnes mal à la tête,  je vais bien  alors arrête de crier

- alors répond à ma question, combien de balles ? dit mon père en me regardant droit dans les yeux

-juste trois balles     je le dit en chuchotant 

-Pardon ?!!! j'espère que j'ai mal entendu! C'est une blague, hein? 

Il est de nouveau debout  prêt à s'avancer vers moi alors je me lève également et le regarde droit dans les yeux 

- non mais ce n'est rien de grave. Lors d'une mission j'ai pris trois balles, une dans la jambe, une dans l'estomac et la dernière m'a juste frôlé le cou Je baisse le haut de mon uniforme où l'on aperçoit un pansement en bas de mon cou

- ho mon dieu ma petite fille  mon père a les larmes au yeux en se rasseyant

- mais je vais bien. C'était moi ou alors Simon et tu sais que pour Simon je serais prête à mourir. On s'est fait surprend avec mon groupe, on est tombé dans une embuscade. Les balles fusées dans tous les sens et on a dû se mettre à couvert. Alors que l'on se mettait à couvrir, un homme a apparu avec un AK49 prêts à tirer sur Simon, j'ai poussé Simon juste avant que les balles l'atteignent . Je suis vivante alors que lui aurait reçu ces balles dans le cœur si je n'avais pas bougé. Je suis la seule blessée c'est pour cela qu'ils m'ont fait rentrer au pays. Maintenant j'ai juste besoin de repos

- Je suis content que Simon soit vivant mais trois balles ce n'est pas rien, tu eus de la chance sur ce coup. Je t'avait préve...

Je  lui coupe la parole, je n'en peux plus là, il fait le mémé discourt a chaque fois

- je t'arrête toute suite car je te connait . Alors non je ne vais pas arrêter mon métier , et ce  n'est rien j'ai déjà eu pire sans que tu le sache. Je ne suis pas lieutenant pour rien, ce n'est pas quelques balles qui va m'arrêter. Sans ça, j'aurai du ramène Simon dans une boite et annoncer a sa famille qu'il est mort par ma faute alors que mon rôle était de le protéger. Tu ne va pas me perdre maintenant puis ils ont besoin de moi là-bas, je suis utile. Alors je t'interdis de faire des remarques sur mon métier car je pourrais très bien autant mourir au front par des balles que en traversant une route et être renverser par une voiture. Le danger est partout et moi je l'affronte c'est tout. Je ne suis plus une enfant que tu dois protéger mais un lieutenant hautement qualifié. Tu peux d'inquiéter mais je t'interdis de critiquer mon métier. Je ne suis pas  une petite fille de 2 ans que tu dois protéger, je suis une femme qui sais se battre seule et défend son pays tous les jours. Tu ne comprends toujours pas que j'essaye de te rendre fière en défendant mon pays comme toi tu le fait à ta manière.

Le silence plane, mon père ne sait pas comment réagir et les joueurs non plus

 - Bref je n'ai pu faim, je vais aller changer mes bandages dans ma chambre

Je me lève et partie vite pour éviter d'autres questions de mon père ou des joueurs . Je sais qu'il s'inquiète mais il doit arrêter, cela fait déjà 5 ans que je travaille dans l'armée. Je ne suis plus une enfant, mon métier est de protéger et servir coute que coute. Je suis prête à donner ma vie si besoin. Vous savez en travaillant et passant du temps avec les gens là-bas on s'y attache et on est prêt à se sacrifier pour eux. Ils deviennent une seconde famille et chaque perte nous font souffrir. On a tous des familles qui nous attende à la maison, des parents, des enfants, des femmes, des maris, des frères ou des sœurs. Et mon devoir est de faire en sortes que chaque hommes et chaque femmes sous mes ordres rentrent à la maison en vie.  

 Je suis dans la chambre que mon père m'avait attribuer. Elle est assez grande avec un petit balcon. J'aime me couchée le soir et regarder les étoiles en pensant a tous ceux qui sont partis trop tôt.  J'avais qu'un sac d'affaires , je l'avait déjà monter dans ma chambre. J'étais en soutif sur mon lit pour faire mes bandages quand j'entendis la porte de ma chambre s'ouvrir...



Le soldat et le footballeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant